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Le marché des sextoys pourrait atteindre 122 milliards de dollars en 2024




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires : lovehoney. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Une étude du magazine Forbes prédit une hausse vertigineuse du chiffre d'affaires lié à la « sextech » d'ici à 2024.

Temps de lecture : 2 minute(s) - Photo : Pixabay  
Le marché des sextoys pourrait atteindre 122 milliards de dollars en 2024

Après avoir longtemps été considérés comme tabous, les sextoys font aujourd'hui partie du quotidien d'un grand nombre de personnes dans le monde. En France, le marché s'est développé de manière importante en une dizaine d'années. Les mentalités ont changé et si, passer les portes d'une boutique spécialisée en jouets coquins n'est plus un tabou, l'e-commerce a contribué fortement à cette libération.

En opposition aux sexshops glauques d'il y a quelques années, un concept de type « love stores » a aidé à la popularisation de la vente de jouets sexuels. Aujourd'hui, des boutiques luxueuses et élégantes s'ouvrent dans les grandes villes françaises comme Paris, Lille, Bordeaux ou Marseille et modifient l'image du plaisir sexuel.

La pandémie de Covid, un booster pour les sextoys

La pandémie de Covid a été un accélérateur de tendances. Le marché du jouet sexuel a explosé durant les moments de confinement. En un an, les ventes avaient alors été multipliées par trois dans le monde, et par 2,5 en France. La solitude, ainsi que les relations à distance se sont développées et les sextoys ont été une solution à ce nouveau modèle de société.

Différents chiffres issus de sondages réalisés par l'Ifop permettent de mettre en avant cette évolution. En 2020, 51% des personnes âgées de 18 à 60 ans déclaraient avoir déjà essayé un jouet intime. Ils n'étaient encore que 37% en 2012 et 9% en 2007.


Les sextoys, un marché à deux chiffres


Le marché s'est ainsi fortement développé. Il atteindrait un chiffre d'affaires estimé aujourd'hui à 22 milliards d'euros par an, porté par certaines innovations comme les jouets intimes connectés. Hautement lucratif, le secteur est également considéré comme hautement évolutif. Une étude menée par le magazine Forbes indique que le marché de la "Sextech" pourrait dépasser les 122 milliards de dollars en 2024.

Sur ce créneau, la Chine joue un rôle fondamental. Elle est aujourd'hui le premier exportateur mondial. 70% des produits y sont aujourd'hui fabriqués. L'Afrique du Sud, la Corée du Sud et la Russie arrivent ensuite.


L'e-commerce attire une nouvelle clientèle

L'e-commerce est l'un des facteurs clés qui permet la démocratisation de ce marché. Il permet d'assurer les clients d'une certaine discrétion, même si la tradition du secret en la matière tend à s'atténuer grâce à un certain effet de mode surfant sur les réseaux sociaux.

Pour les personnes qui ne trouvaient pas leur bonheur en pharmacie ou dans les supermarchés, et qui ne souhaitent pas pousser les portes d'un love store, l'e-commerce et la décomplexion affichée par certains influenceurs ont été une libération. Conseils, choix et une forme d'anonymat ont servi de levier pour les décider à acquérir un de ces objets.

D'autant que l'offre des sites spécialisée tend à s'étendre à d'autres produits de la sphère intime. Certaines boutiques en ligne comme Lovehoney, proposent de la lingerie en plus des sextoys et autres jouets intimes. D'autres se généralisent et vont plus loin vers la démocratisation, en diffusant également des produits destinés à la maternité, à l'allaitement, aux problèmes prémenstruels ou à la ménopause. Avec pour impact de faire venir sur des sites spécialisés des personnes qui ne seraient probablement pas venues autrement.


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