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Héritage : ce que vous devez savoir pour planifier votre succession




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires : agn-avocats.fr. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Après le décès d'une personne, l'épineuse question de la succession est une étape inévitable pour les héritiers. Les frais liés à l'héritage peuvent être en effet source de stress et de questionnement. Outre les aspects émotionnels et relationnels, une succession est également un processus administratif coûteux. Peut-être souhaitez-vous prendre les choses en main dès maintenant pour ne laisser aucun doute à vos héritiers sur les démarches à mener. Notaire, frais divers, fiscalité : voici tout ce que vous devez savoir afin d'évaluer au mieux les coûts de votre succession.

Temps de lecture : 3 minute(s) - Photo : Unsplash  
Héritage : ce que vous devez savoir pour planifier votre succession

Qui gère la succession ?

En l'absence de testament, vos biens seront transmis à vos héritiers. L'ordre de priorité est le suivant : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant. Lors de l'ouverture de la succession, il est nécessaire de faire établir un acte de notoriété par un notaire. Ce dernier a cependant un devoir de neutralité envers ses clients et ne peut intervenir en cas de litige. Pour faciliter votre transmission patrimoniale et prévenir les éventuels conflits entre les héritiers, vous pouvez choisir un avocat spécialisé en succession. Un professionnel en droit des successions vous permettra d'éviter les mauvaises surprises et les conflits familiaux et saura vous conseiller sur les démarches à entreprendre et protéger vos intérêts, en veillant par exemple à ce que votre testament soit bien respecté.

Quels sont les différents frais liés à une succession ?

Ces frais réglés par les héritiers peuvent inclure les frais de notaire, les droits de succession, les frais d'homologation, les frais de gestion de patrimoine et autres frais divers.

Droits de succession : quelle part prend l'Etat sur un héritage ?

Les droits de succession, compris dans le prix du notaire, concernent aussi bien les biens immobiliers que les sommes d'argent laissées par le défunt. Il s'agit de taxes que les héritiers doivent payer. Elles dépendent de la valeur des biens reçus, mais également du lien de parenté entre le défunt et l'héritier. Les enfants bénéficient généralement d'un abattement important, alors que les personnes sans lien de parenté direct doivent payer des droits plus élevés. Que vous soyez mariés ou non, votre conjoint sera exonéré des droits de succession. Si vous êtes un parent éloigné de vos héritiers, cet impôt peut en revanche atteindre 60 % de l'héritage.

Quels sont les frais de notaire et d'avocat pour une succession ?

Les frais de notaire sont calculés en fonction de la valeur du patrimoine de la personne décédée et du nombre d'héritiers. La rémunération du notaire est fixée par un règlement national. Elle comprend les actes tels que la déclaration de succession ou l'attestation de propriété, mais aussi diverses taxes telles que le droit d'enregistrement du testament. En cas de problème, les frais de justice peuvent toutefois considérablement augmenter la note pour les héritiers. Vous pouvez anticiper cette situation en établissant une procédure d'homologation du testament auprès d'un avocat spécialisé. Cette option a un prix : un avocat qualifié qui vous coûtera environ 300 euros de l'heure hors taxe. Cependant, cela reviendra à bien moins cher qu'un aller-retour au tribunal en cas de litige entre les héritiers.



Optimiser son héritage : comment éviter les mauvaises surprises à vos héritiers ?


Le montant des droits de succession dépend du lien de parenté entre le défunt et l'héritier, de la valeur des biens transmis et de l'existence de donations antérieures. Les héritiers doivent donc s'acquitter de ces droits auprès de l'administration fiscale.

? Il est également important de noter que les héritiers peuvent être tenus de payer les dettes du défunt. Si le passif de la succession est supérieur à l'actif, les héritiers peuvent être contraints de vendre les biens pour rembourser les créanciers. Il est donc conseillé aux héritiers de bien évaluer la situation financière du défunt avant d'accepter une succession.
? En fonction du régime matrimonial du défunt, il peut également y avoir des coûts liés à la liquidation de la communauté de biens ou à l'indivision avec le conjoint survivant. Il est donc important de se renseigner sur les modalités de transmission des biens en cas de décès.
? Enfin, il est possible de limiter les coûts de succession en effectuant des donations ou en rédigeant un testament. Les donations consenties entre époux ou aux descendants bénéficient d'abattements fiscaux importants, tandis que le testament permet de préciser les volontés du défunt et de faciliter la transmission des biens.




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