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Idéal Investisseur
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Est-ce obligatoire d’avoir un comptable en SASU ?




Publi-rédactionnel proposé par l'un de nos partenaires. La rédaction n'a pas participé à sa réalisation.

Lorsqu'un entrepreneur crée une SASU, une question revient souvent : faut-il nécessairement faire appel à un expert-comptable ? La réponse peut sembler simple, mais elle soulève en réalité plusieurs enjeux. Entre obligations légales et pratiques de gestion, le choix d'externaliser la comptabilité n'est jamais anodin. Pour y voir clair, il est essentiel de comprendre ce que la loi impose et ce que la réalité d'une gestion efficace suggère.

Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 10-04-2025 10:21 | Publié le 10-04-2025 10:20
Est-ce obligatoire d’avoir un comptable en SASU ?

Ce que dit la loi sur la comptabilité en SASU

Le cadre juridique qui encadre la SASU n’impose pas, de manière formelle, la désignation d’un expert-comptable. Le président peut très bien tenir la comptabilité lui-même, tant qu’il respecte les obligations fiscales, sociales et comptables en vigueur. Cela signifie produire un bilan annuel, un compte de résultat et une liasse fiscale conformes aux exigences légales. À première vue, cette autonomie semble séduisante, notamment pour réduire les frais lors des premières années d’activité. Toutefois, cette liberté suppose une parfaite maîtrise des normes comptables, souvent complexes pour un non-initié. Sans compétences solides dans ce domaine, les erreurs peuvent rapidement se multiplier et entraîner des sanctions, même en cas de bonne foi. Dans ce contexte, l’absence d’obligation ne signifie pas qu’il s’agit d’une décision anodine. Il ne suffit pas de posséder un logiciel de gestion ou de lire quelques articles pour produire une comptabilité fiable. La loi n’exige pas de recours à un professionnel, mais elle attend du dirigeant qu’il produise des documents parfaitement conformes. Or, en cas de contrôle fiscal, c’est la qualité de la tenue comptable qui sera évaluée, pas le nom de celui qui l’a réalisée. D’où l’importance de réfléchir à deux fois avant de gérer seul cette partie essentielle de la vie de l’entreprise.

Une comptabilité mal tenue peut coûter cher

La gestion d’une SASU implique une série d’obligations strictes que le dirigeant doit respecter. Une simple erreur dans la saisie des écritures, une omission dans la déclaration de TVA ou une mauvaise interprétation des règles fiscales peut entraîner un redressement. Ces erreurs sont fréquentes lorsque la comptabilité est tenue sans réelle expertise. En voulant économiser sur un poste de dépense, certains entrepreneurs prennent des risques qui peuvent nuire à la viabilité de leur société. Une régularisation fiscale ou sociale peut coûter bien plus qu’un accompagnement professionnel anticipé. Un autre point souvent négligé concerne la valeur des conseils. Un comptable en pour ligne sasu ne se limite pas à remplir des cases. Il guide, alerte, sécurise. Il connaît les subtilités des exonérations fiscales, les aides auxquelles une SASU peut prétendre, les règles en matière de rémunération du président. Il devient alors un partenaire stratégique qui anticipe les difficultés avant qu’elles ne surgissent. En se privant de cet appui, le dirigeant isole sa gestion et s’expose à une prise de décision moins éclairée, donc plus risquée.


Le gain de temps et la sérénité au quotidien


Gérer une entreprise seul demande déjà beaucoup d’énergie. Entre les démarches commerciales, les décisions stratégiques et l’opérationnel, les journées sont longues. Ajouter la comptabilité à cette charge revient à grignoter du temps sur ce qui fait réellement avancer la société. Le recours à un expert-comptable permet de déléguer cette part chronophage, tout en garantissant une conformité permanente. Cette délégation libère l’esprit et permet de se concentrer sur la création de valeur. La sérénité offerte par un accompagnement professionnel ne se mesure pas uniquement en heures gagnées. Elle se manifeste aussi dans la confiance que l’on accorde aux chiffres. En sachant que les comptes sont correctement tenus, que les échéances fiscales sont respectées, que les déclarations sociales sont à jour, le dirigeant gagne en tranquillité. Ce climat sécurisant favorise une meilleure prise de décision. Il n’est plus contraint de vérifier en permanence, de douter ou de recroiser les chiffres. Le pilotage devient plus fluide, plus rigoureux, et donc plus efficace.