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Si la demande de produits financiers basés sur l'or a tendance à baisser, celle d'or physique progresse, entraînant le cours du métal jaune à la hausse.
L'or est bien connu pour sa caractéristique de « valeur refuge ». Lorsque les acteurs de l'économie perdent confiance en l'économie ou en le pouvoir d'achat futur de la monnaie, ils ont tendance à vendre les actifs dont la valeur ou le rendement risque de baisser, au profit d'autres actifs tels que le métal jaune. La demande sur le marché de l'or reflète ainsi les anticipations des investisseurs. Après une baisse entre janvier et mars, le cours du métal jaune progresse à nouveau. Le retour potentiel d'une forte inflation après 18 mois de pandémie n'y est pas pour rien. Le plan de relance sans précédent du gouvernement américain et la réouverture concomitante des économies font craindre une surchauffe ou un emballement significatif de l'inflation à de nombreux observateurs. Ces perspectives poussent les investisseurs à envisager une baisse du rendement des obligations. Mais en parallèle, la réouverture des économies les pousse à revenir sur le marché actions, notamment dans des secteurs qui avaient été globalement abandonnés en 2020 (aéronautique, secteur bancaire...).
Si l'or est une valeur refuge, ce contexte particulier semble avoir un double effet : le retrait des investisseurs des produits financiers dits « d'or papier », comme les ETF, et le retour des investissements dans l'or physique pour un certain nombre d'acteurs. Ainsi, malgré le contexte de « réouverture » après des mois d'incertitudes, la question de l'investissement dans l'or n'est pas mise de côté. Car la solidité de la reprise économique mondiale reste incertaine : un risque de « surchauffe » existant si les politiques des Banques centrales n'arrivaient pas à contenir l'inflation. L'or reste un actif tangible qui, outre son utilité dans certains secteurs, rassure les individus qui le détiennent. Deuxième consommateur de métal jaune au monde, l'Inde a importé 160 tonnes d'or entre mars et avril, soit près de 6 fois le niveau de mars 2020. Une demande notamment soutenue par les particuliers dans un pays où les bijoux sont considérés comme des supports d'épargne. Aux États-Unis, les ventes de pièces d'or ont atteint un niveau record, qui n'avait pas été vu depuis le début des années 2000. En France, 16% des particuliers déclaraient détenir ou avoir détenu de l'or sous forme de pièces ou de lingots en 2019. Les particuliers détiendraient ainsi 3000 tonnes d'or, et ce phénomène toucherait toutes les catégories sociales, selon l'économiste Marc Touati cité par le magazine Capital.
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Pour investir dans l'or, les particuliers peuvent se tourner vers des spécialistes. La maison Godot & Fils, basée à Paris et disposant de comptoirs dans toute la France, est connue comme l'un des experts du négoce de métaux précieux. Créée en 1933, elle propose à la vente des produits en or tels que les pièces, lingots et lingotins dans ses boutiques ou en ligne sur son site Internet. L'or d'investissement propose de nombreux produits différents selon le budget, comme les lingots d'or de 500 grammes (prix Lingotin d'Or Combibar 500g ici) ou différentes pièces françaises ou étrangères (prix Krugerrand d'Or ici).