Baisse des taux oblige, les ETF obligataires avaient été délaissés ces derniers temps. Rappelons que les obligations évoluent à l'inverse des taux d'intérêt : le renchérissement des obligations ne laissait que peu de place à un nouveau surcroît de performance, compte tenu de taux d'intérêt déjà négatifs.
Toutefois, la hausse de l'inflation et la remontée des taux obligataire pourraient redonner de l'attrait aux ETF investis en obligations. Pour l'instant, ils baissent, mais cette baisse aura bien une limite, et les investisseurs cherchant du rendement sauront sûrement en profiter.
Si le Bitcoin fait désormais figure d'ancêtre face aux ETH, smart contracts et autres NFT, c'est ce qui pourrait être son atout dans le développement des ETF indexés sur les crytpoactifs et cryptomonnaies. L'industrie financière, beaucoup plus structurée que le libre marché des cryptos, a besoin de temps pour encadrer ses produits. La crypto-adoption semble ne pouvoir que croître, et les prestataires des services financiers chercheront des moyens de rendre ces actifs plus tangibles auprès des investisseurs… Ce qui peut passer par le format ETF.
On se demande ce qui peut arrêter les spécialistes des ETF. Disrupteurs de la gestion privée traditionnelle, ils se positionnent avec une proposition claire : offrir une allocation d'actifs en ETF, gérée selon des profils de risque adaptés à chaque client, le tout à moindre coût pour préserver la performance. Chez Yomoni, pionnier du métier et titulaire de l'offre la plus large, la gestion se décline sur toutes les enveloppes de placement habituelles : compte-titres, PEA, PER et Assurance-vie.
La recette fonctionne très bien, et, malgré les soubresauts de marché, les investisseurs y trouvent leur compte. Après y avoir goûté, rares sont ceux qui reviennent aux vieilles recettes.
Investisseurs, réjouissez-vous, la baisse des prix va probablement continuer.
Alors que la guerre entre fournisseurs d'ETF s'intensifie, il n'y a aucune raison pour que les ETF ne subissent pas une baisse des coûts en 2022 et 2023.
Tout au plus verra-t-on une divergence des prix entre les ETF indiciels purs, qui suivent un indice reconnu tel que le S&P500, et dont le prix est sur une tendance baissière structurelle, et les ETF “de stratégie” tels que ceux indexés sur des secteurs particuliers (innovation, big data, etc.), plus onéreux car plus complexes et moins sujets à concurrence.
La baisse des coûts de ETF est une excellente nouvelle pour les investisseurs à long terme, mais aussi pour tout le marché, puisqu'elle influe aussi, indirectement, le coût des gestions actives, et donc le prix payé par l'ensemble des investisseurs, actifs comme passifs.
Lire aussi :
Ce qu'il faut savoir pour investir en ETF.
Les ETF présentent un risque de perte en capital : leur cours peut évoluer à la hausse comme à la baisse.
Commentaires