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Si le football professionnel peut s'apparenter à une mine d'or pour certaines stars du ballon rond, la réalité de la majorité des joueurs se situe loin du luxe mis en avant.
Il est commun de penser que devenir footballeur professionnel est synonyme de réussite financière. Pourtant, pour une majorité de joueurs, les revenus générés sont proches des standards salariaux du commun des travailleurs. Selon les minima de la Fédération Française de Football (FFF) pour la saison 2023-2024, le salaire plancher est de 1747,20 euros bruts mensuels pour un joueur évoluant en Régional 1 et de 1943,50 € bruts pour un footballeur de National 1. Soit un niveau proche du SMIC. Certes, ces montants sont susceptibles d'évoluer à la hausse, en prenant en compte différents paramètres tels que l'expérience du joueur, ses performances et le budget du club. Ainsi qu'en ajoutant d'éventuelles primes, liées aux performances sportives, ou d'autres avantages en nature. Mais on reste tout de même loin des niveaux auxquels on pourrait s'attendre.
Une poignée de prodiges du football, quant à elle, s'inscrit dans une tranche de rémunération à part qui bat tous les records. Non seulement ces superstars du foot sont extrêmement bien rémunérées pour leurs prouesses sportives, mais elles bénéficient également de contrats très lucratifs avec des marques et sponsors. D'après le classement 2023 du magazine Forbes, le joueur le mieux payé dans le monde reste Cristiano Ronaldo avec une rémunération totale astronomique de 248 millions € par an, suivi par Lionel Messi et ses 128 millions €.Neymar, figure emblématique du foot brésilien évoluant désormais à Al-Hilal, suit de près avec 106 millions d’euros annuels, tout comme Kylian Mbappé du PSG, qui perçoit 105 millions d’euros par an. Karim Benzema, conclut le top cinq avec 101 millions d’euros. Le reste du top 10, composé de joueurs de renommée tels que Erling Haaland, Mohamed Salah, Sadio Mané, Kevin De Bruyne et Harry Kane, qui perçoivent de 35 à 51 millions d'euros annuellement.
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Le paysage du football féminin est bien moins rémunérateur. En France, le Paris Saint-Germain place deux de ses joueuses en tête du classement. Marie-Antoinette Katoto a récemment été couronnée joueuse la mieux rémunérée de France, avec un salaire mensuel brut estimé à 50 000 euros, soit environ 600.000 € annuels. En deuxième position, on retrouve sa coéquipière Lieke Martens, qui gagne 42 000 euros par mois. Cette domination est partiellement partagée avec l'équipe de l'Olympique Lyonnais. Wendie Renard, joueuse emblématique de l'OL, occupe la troisième place avec un salaire estimé à 40 000 euros bruts par mois. Ces chiffres, bien qu'encore très éloignés des salaires masculins, soulignent l'évolution et la reconnaissance croissante du football féminin en France.
Mais toutes ces différences soulèvent des questions de taille. Pourrait-il exister un meilleur équilibre financier dans le football professionnel, et quelles sont les influences de ces revenus disparates sur l'ensemble de la fédération ? Une réflexion pourrait être à mener sur ces dynamiques et sur l'image qu'elles renvoient du sport le plus populaire de la planète.