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Comme bien d'autres secteurs du marché de l'art, celui des montres vintage a connu une hausse spectaculaire depuis le début de la pandémie.
Pour Geoffroy Ader, expert de la maison Artcurial, « les montres anciennes, qui bénéficient d'un marché solide, sont devenues des valeurs refuges, tout particulièrement s'il s'agit de marques stars, et de stars parmi les marques », comprenez les modèles emblématiques des marques horlogères. Il identifie trois modèles à suivre pour ces prochains mois : « La Nautilus de Patek Philippe, la Royal Oak d'Audemars Piguet… et toutes les Rolex en acier ! ». Fabriquée entre 2006 et 2021, la « Nautilus référence 5711 cotait environ 50 000 € juste avant le COVID, ce modèle part aujourd'hui à 200 000 € » s'étonne l'expert. En décembre dernier, une série très limitée (170 exemplaires) réalisée en collaboration avec Tiffany's a été mise en vente à 30 000 € en neuf… Un prix qui pourrait être multiplié par 10 sur le second marché. Même problème pour la Royal Oak d'Audemars Piguet, devenue quasiment impossible à trouver en boutique neuve. Conséquence, cette montre qui est historiquement la première montre de sport en acier ne peut guère être accessible à moins de 100 000 € en version vintage. Terminons avec les Rolex, la marque qui domine le marché. Toutes les stars de la marque, Submariner, GMT Master, Daytona… Ont pris de la valeur ces deux dernières années : une Submariner à 8 500 € en version neuve peut simultanément atteindre 20 000 € dans une vente aux enchères. Dernier conseil de notre expert : « Bréguet va célébrer son 250e anniversaire en 2025, la marque devrait se retrouver sous les feux de la rampe, et particulièrement avec ses chronographes de belle qualité, tels que les TYPE 20 et TYPE XX qui ont équipé l'Armée de l'Air française dans les années 1950 ».
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A propos de l'auteur Clémentine Pomeau-Peyre est journaliste, spécialiste du marché de l’art.
