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Dans un monde où les bouleversements économiques, technologiques et géopolitiques sont constants, la capacité des dirigeants à naviguer avec succès dans ces périodes de bouleversements est cruciale pour la pérennité et la croissance des entreprises. Le rapport d'AlixPartners, intitulé « Do Female Leaders View Disruption Differently ? », révèle que les femmes voient souvent la disruption comme une opportunité et non pas comme une menace, contrairement à leurs homologues masculins. Ce contraste offre un nouveau point de vue sur la manière dont les entreprises peuvent tirer parti de cette vision pour prospérer en période de changements rapides.
L'une des principales conclusions du rapport est que les femmes cadres supérieures sont plus enclines que les hommes à considérer les forces disruptives comme des opportunités de croissance et d'innovation. Alors que les dirigeants masculins tendent à voir les bouleversements sous un angle menaçant, les femmes tendraient à mieux discerner leur potentiel caché. Parmi les 15 forces disruptives examinées dans l'étude, 14 sont perçues comme des opportunités par un plus grand pourcentage de femmes, contre une majorité d'hommes les considérant comme des menaces. Ces forces incluent des tendances majeures telles que :- Les régulations et politiques,- La géopolitique,- Les élections globales,- Les préoccupations sociales,- Le protectionnisme et la déglobalisation.Seule l'intelligence artificielle (IA) est vue à parts égales comme une opportunité par les femmes et les hommes. Les tendances globales – régulations, changements sociaux et politiques – marquent la plus grande différence de perception entre les genres. Ces domaines sont, d'après l'étude, perçus par les femmes comme des occasions de repenser les modèles économiques et d'innover.
Au-delà de leur vision plus opportuniste, les femmes cadres montrent un peu plus de confiance et d'optimisme en période de grand changement. Le rapport montre que 83 % d'entre elles estiment que leur style de leadership est naturellement adapté aux environnements perturbés, contre 79 % des hommes. Elles sont également plus optimistes quant à l’impact de technologies émergentes comme l’intelligence artificielle générative (GenAI) sur leurs entreprises, avec 79 % des femmes exprimant leur confiance, contre 70 % des hommes.Cette attitude optimiste se traduit par une meilleure capacité à anticiper les changements à venir et à préparer leur organisation à en tirer parti. Alors que 50 % des dirigeantes s'attendent à des changements significatifs dans les modèles d'affaires de leur entreprise en raison des forces mouvantes, seuls 33 % des hommes partagent cette même prévision. D'aucuns diront que c'est potentiellement le gage d'une meilleure adaptabilité au terrain.
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Malgré cette approche, elles ne sont pas exemptes de pressions accrues, notamment sur les questions sociales et environnementales. 66 % des cadres déclarent ressentir de la pression de la part de parties prenantes – investisseurs, employés, clients – pour prendre position sur ces enjeux, contre 61 % des hommes. Cette attente de leadership sociétal reflète le rôle accru des entreprises dans la résolution des défis sociaux et environnementaux, où les femmes semblent jouer un rôle central.Cependant, cette pression ne semble pas freiner leur résilience. Au contraire, d'après les données du rapport, elles cherchent plus fréquemment du soutien personnel et professionnel pour mieux s'adapter et réussir. Ainsi, elles sont 74 % à solliciter des conseils extérieurs, contre 67 % des hommes. Cette capacité à rechercher activement de nouvelles perspectives et à collaborer avec d’autres experts renforce leur aptitude à prendre des décisions éclairées dans un environnement en perpétuelle mutation.
Les conclusions de ce rapport portent un message fort pour le monde des affaires : les entreprises ont beaucoup à gagner en adoptant une approche plus inclusive du leadership, en particulier en période de rupture. La capacité des femmes à voir les bouleversements comme des opportunités, à innover et à diriger avec confiance dans l’incertitude pourrait être un avantage compétitif majeur pour les organisations qui cherchent à se transformer dans un environnement de plus en plus complexe.
Les femmes sont perçues comme plus optimistes en temps de crise. Est-ce que ça ne reflète pas tout simplement une adaptation différente aux défis, qui pourrait être stimulée par des années de sous-estimation dans le monde du travail ? En tout cas, ça en dit long sur l'importance de diversifier les équipes dirigeantes !
C'est super de lire ça ! Les temps changent et il est grand temps qu'on reconnaisse le leadership féminin. J'espère que ça inspirera plus de femmes à se lancer dans des rôles de direction.
Intéressant de voir que les femmes sont perçues comme plus résilientes et opportunistes en période de crise. Peut-être que ça vient du fait qu'elles sont souvent habituées à jongler avec plusieurs responsabilités et à trouver des solutions créatives ! En tout cas, ça donne à réfléchir sur les compétences à valoriser en leadership.
C'est intéressant de voir à quel point les compétences des femmes en leadership sont mises en valeur pendant les périodes de crise. Peut-être que c'est le moment de réévaluer nos choix de leaders pour mieux faire face aux futures perturbations ?
Depuis le temps que je le dis ! Plus prudentes, moins tête brûlées, plus modestes. Bref je ne veux pas faire ma féministe de bas étage, mais quand même
