Même si les fonds gérés sont domiciliés au Luxembourg, depuis le quartier d'affaires de Dubaï (Émirats arabes unis) à ses bureaux européens, l'équipe d'
ABO ne connaît pas de frontières1. Elle a ainsi proposé ses services à des entreprises françaises, mais aussi espagnoles, italiennes, belges, suisses, polonaises, suédoises ou encore canadiennes. Des entreprises évoluant dans des domaines très variés comme la construction durable (Neolife), le traitement des déchets dangereux (Europlasma), les énergies renouvelables (Groupe Vergnet), la distribution d'énergie (Groupe DBT), le sport (le club espagnol d'Intercity à Alicante), l'épicerie fine (Les Toques Blanches du Monde), la cybersécurité (WISeKey), les hydrocarbures (Wilton Resources), les procédés industriels de fermentation (ADL Bionatur Solutions), le recyclage des matériaux pour l'impression 3D (EcoRub AB), la nanolithographie (Obducat), l'exploitation de métaux précieux (Auplata Mining Group)… Mais le plus grand nombre d'entreprises accompagnées par ABO évolue surtout dans le secteur médical et de la santé.
Dans ces deux secteurs, les entreprises ont toutes des dénominateurs communs : leur modèle repose sur la recherche et le développement, sur le dépôt de brevets pour assurer leurs revenus pour les décennies à venir, et sur une prise de risques calculée. La recherche coûte cher et son retour sur investissement est aléatoire, un facteur qui dissuade les institutions bancaires ou les organismes de financement classiques. Ces sociétés évoluent en effet dans des niches, que ce soit la mise au point de médicaments contre le cancer ou les maladies dégénératives, ou le développement d'outils et d'instruments innovants.
En France, Neovacs est un exemple emblématique : cette société développe des produits comme le Kinoïde (breveté jusqu'en 2040) pour le traitement du lupus et de l'asthme, et qui elle-même investit dans des start-up en biotech et medtech. En septembre 2021, elle lève 50 millions d'euros en OCABSA (obligations convertibles en actions assorties de bons de souscription d'actions) grâce à ABO, ce qui lui permet de clore son plan de redressement avec huit ans d'avance, provoquant une hausse spectaculaire de son cours de bourse sur Euronext Growth en août 2022. Quelques mois plus tard, son PDG Hugo Brugière se
félicite de l'opération2 : «
Nous sommes régulièrement interrogés sur le bienfondé de notre stratégie et notamment l'usage des fonds levés. Je suis heureux de pouvoir lever aujourd'hui le voile, au travers d'informations factuelles et vérifiables, sur l'allocation de nos investissements et ainsi démontrer que nous sommes bien fidèles à notre ligne de conduite : financer à la fois l'activité de recherche de Néovacs et l'enrichissement de notre patrimoine pour dérisquer le profil de l'entreprise et renforcer les perspectives de profits. » Serial entrepreneur, Hugo Brugière rejoint d'ailleurs en 2022 le conseil d'administration de Pharnext, une société biopharmaceutique développant de nouveaux traitements pour des maladies orphelines et dégénératives, dont il devient ensuite PDG. Avec une logique évidente puisque cette société avait notamment lancé avant son arrivée, en 2021, un programme de financement par OCABSA à hauteur de 81 millions d'euros pour permettre le développement de ses nombreux projets.
Elles sont nombreuses à suivre cet exemple. Pour sécuriser le financement de son développement, l'entreprise AB Science – qui met au point, entre autres, des molécules destinées à traiter le cancer de la prostate et avalisées par la FDA et l'Union européenne – a procédé à plusieurs levées de fonds depuis 2020, dont la dernière en ABSA (action à bon de souscription d'actions) d'une valeur de 15 millions d'euros. Une opération qui lui permettra aussi de développer la recherche contre les formes progressives de la sclérose en plaques et contre la maladie d'Alzheimer. Selon son PDG Alain Moussy, la nature intrinsèque de son secteur est
porteuse d'incertitudes – d'où le recours aux ABSA – mais aussi de promesses 3 : «
La concrétisation d'une licence dépend d'un certain nombre de facteurs et n'est pas garantie. Cependant, les jalons franchis à ce stade sont des facteurs essentiels qui contribuent à la faisabilité de notre stratégie. […] AB Science est satisfaite du succès de cette levée de fonds à travers laquelle les actionnaires historiques d'AB Science ont eu l'occasion de renouveler leur confiance et de manifester leur soutien dans le cadre de notre nouvelle stratégie. »
Au rayon tricolore, ABO accompagne également d'autres entreprises innovantes comme Erytech (qui développe des thérapies innovantes basées sur les globules rouges pour lutter contre des cancers et des maladies orphelines), Voluntis (un fabricant de logiciels médicaux qui aident les patients à gérer leurs maladies chroniques), Intrasense (spécialiste de l'imagerie médicale), ou encore Spineway (qui développe des implants et des instruments innovants destinés à la chirurgie du rachis).
Il n'y a donc pas que des entreprises françaises qui ont recours aux modes de financement alternatifs proposés par ABO. Un secteur bien particulier a aujourd'hui le vent en poupe, en Europe et en Amérique du Nord : le développement de traitements médicaux à base de dérivés du cannabis. Et les promesses sont là. Au Canada par exemple, ABO a accompagné deux acteurs majeurs du secteur, Tetra Bio-Pharma et Halo Collective.
Plus proche de nous, en Europe, d'autres entreprises – peu connues du grand public – ont également recours aux solutions de financement alternatif proposées par la société, comme l'entreprise suédoise Cereno Scientific (qui développe des traitements innovants pour les maladies cardiovasculaires rares) ou l'entreprise polonaise Braster (qui a mis au point un système d'autoconsultation destinée aux femmes pour la prévention et le diagnostic du cancer du sein). À chaque fois, la rapidité de décision et la confiance établie entre les chefs d'entreprise demandeurs et l'équipe d'ABO s'avèrent précieuses.
Tous ces secteurs et toutes ces avancées technologiques comportent évidemment leur part de risque, et c'est aussi
ce qui motive les deux fondateurs d'Alpha Blue Ocean4, Pierre Vannineuse et Hugo Pingray : «
Nous considérons que la finance doit permettre aux entreprises d'obtenir les capitaux dont elles ont besoin pour se développer, et c'est ce que nous faisons en ayant déployé à ce jour environ deux milliards d'euros de financement à travers plus de 80 projets », expliquent les deux dirigeants.
Notre structure de ‘family office' nous donnant une certaine indépendance, nous pouvons soutenir les sociétés dans lesquelles nous croyons, en nous concentrant sur les projets. Nous investissons dans des entreprises plus que dans des chiffres, et en ce sens ABO a véritablement une vision d'entrepreneur. Les entreprises innovantes offrent en effet de belles perspectives de rendement, mais pas toujours à court terme, et nous avons souvent pavé la voie. » Outre la santé et la biotech, ABO compte également développer son portefeuille vers d'autres secteurs d'avenir à haute valeur ajoutée, à commencer par les nouvelles énergies comme l'hydrogène. Affaire(s) à suivre, donc.
Commentaires (2)
Des bandits qui devront prochainement rendre des comptes même si basé dans des paradis fiscaux et pour cause ?
Des truands en col blancs qui se disent être des chevaliers blanc alors qu'ils s'enrichissent personnellement sur le dos des actionnaires. Des centaines de millions d'euros perdus par les actionnaires il suffit de regarder ou en sont les entreprises après le dernier regroupement telles que Europlasma, spineway, vergnet, neovacs, pharnex, dbt, etc, etc..
En prison ces prêteurs c'est là leurs maison !!
s appeler ideal investisseur et un article sur ABO mais avez vous le score des entreprises ou ils sont c est une catastrophe et ruine pour l investisseur (Pharnext, Pharmasimple, Neovacs,Cybergun, Europlasma etc ) TOUTES LA RUINE POUR ACTIONNAIRES allez voir les articles en Italie ça commence a chauffer pour les fonds ocabsa (Negma,ABO,Atlas) et allez lire la petition et les commentaires https://www.mesopinions.com/petition/politique/oca-arretons-massacre-exigeons-enquete-parlementaire/216396
Non ce ne sont pas des financeurs mais des createurs de titres ils apportent cash très court terme et ensuite récupère rapidement leur mise en faisant supporter par le marché donc les actionnaires mais si ils ne suivent plus ça craque (nfty, deinove,pharmasimple,navya en sont les exemples) Donc pas de pub pour eux et j espère qu ils feront bientôt les titres de la presse française comme en Italie quand PNF et AMF enfin réagiront.