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Depuis la création du régime en 2009, les auto-entrepreneurs n'ont jamais été aussi nombreux. Rien que pour l'année 2020, près de 550.000 nouveaux indépendants sont venus grossir les rangs. Et pour chaque nouvel arrivant, la même sempiternelle question se pose : quel compte bancaire choisir pour mon activité ? Panorama des solutions disponibles.
Il faut savoir qu'il n'est pas obligatoire d'ouvrir un compte bancaire spécialement pour son activité. La loi est très claire. L'obligation d'un compte bancaire dédié à son activité n'entre en vigueur qu'à partir de deux années consécutives avec un chiffre d'affaires supérieur à 10 000 euros HT. Pour les auto-entrepeneurs qui démarrent, cela peut donc paraître comme une bonne nouvelle. Mais encore faut-il comprendre les tenants et les aboutissants d'une telle solution. Car, dans l'absolu, un compte dédié ne présente que des avantages ! En effet, séparer ses dépenses et recettes professionnelles permet d'obtenir une vision très claire de ses finances à chaque instant, sur le plan professionnel comme personnel. De quoi gagner du temps et de s'épargner bien des maux de tête. Ce qui doit être l'objectif de tout entrepreneur dont l'objectif est de faire grossir son activité. Mais y a-t-il un revers de la médaille ? En effet, en contrepartie d'un compte dédié, il est légitime de se poser la question des inconvénients potentiels, sachant que le coût peut constituer le premier frein.
Avant de choisir un compte bancaire dédié à son activité, il est nécessaire de se méfier des idées reçues. Ainsi, dans l'inconscient collectif, un compte dédié correspond nécessairement à un compte professionnel. Or, ces comptes professionnels, proposés par des banques traditionnelles comme BNP Paribas ou la Société Générale, sont perçus comme étant très chers. A juste titre, car de l'ordre de plusieurs dizaines d'euros par mois... Pourquoi un tel tarif ? Cela s'explique par le fait que les banques traditionnelles ne font pas de distinctions entre le statut d'auto-entrepreneur et des sociétés déjà établies, comptant par exemple plusieurs salariés. Il s'agit donc du même service pour tout le monde, alors que les besoins ne sont pas du tout les mêmes ! Dans ce contexte, la révolution fintech, contraction de finance et technologie, s'est vite rendu compte que les auto-entrepreneurs - et les micro-entrepreneurs d'une manière générale (indépendants, artisans, etc?) - étaient délaissés. Un trou dans le marché qui a été vite comblé ! Ainsi, depuis quelques années, le nombre d'offres bancaires consacré aux auto-entrepreneurs a littéralement explosé. Shine, N26, Revolut, Blank, Finom, Qonto, Anytime ou encore Sapheer, il est devenu difficile de toutes les recenser. Sans compter que les banques en ligne, comme Hello bank!, Boursorama Banque ou encore Monabanq ont aussi décliné une version de leur compte bancaire à destination des micro-entrepreneurs. Dans ces conditions, le recours à un comparatif des comptes bancaires auto-entrepreneur est donc devenu essentiel pour faire le meilleur choix. Justement, qu'en est-il au niveau du coût ? Avec autant d'offres dédiées, le grand avantage réside dans le fait qu'il existe des offres pour toutes les bourses. Ainsi, ceux-ci qui souhaitent par exemple un compte prêt à l'emploi et gratuit pourront opter pour N26 Business ou Finom, tandis que les auto-entrepreneurs souhaitant des services plus complets (comme la gestion de la facturation) préfèreront Shine (3,90 euros / mois) ou Hello Business (10,90 euros / mois). Bref, il n'est donc pas exagéré de dire qu'il en a pour tous les goûts, même si l'accès au crédit est souvent considéré comme le point faible.
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D'une manière générale, l'activité de crédit est très régulée en France. Ainsi, pour pouvoir proposer du crédit, une banque doit impérativement posséder une licence d'établissement de crédit. Or, la quasi-totalité des néobanques ne possède pas cette licence, ce qui explique donc l'absence de découvert autorisé ou de solutions de trésorerie à leurs offres. Est-ce un problème ? Cela dépend beaucoup des activités d'auto-entreprenariat. En effet, si ce statut n'est qu'une première étape vers la création d'une entreprise en bonne et due forme, il est peut-être judicieux dans ce cas de s'orienter vers un compte professionnel de banque traditionnelle pour débuter son aventure. En effet, leurs tarifs élevés sont aussi justifiés par leur capacité à distribuer des crédits. Sur la durée, nouer une relation avec un conseiller particulier en agence peut valoir le coup. Toutefois, ce cas de figure est loin d'être la norme, puisque la majorité des auto-entreprises a vocation à le rester, avec le financement sur fonds propre représentant de loin la méthode de financement la plus utilisée. Dans ce contexte, les offres bancaires dédiées des banques en ligne et des néobanques restent donc tout à fait appropriées, malgré leur relative faiblesse dans le domaine du crédit. D'autant plus que face à l'essor de l'auto-entreprenariat en France, la fintech ne reste pas les bras croisés et de nouvelles solutions sont en train d'émerger, à l'image de Mansa, start-up spécialisée dans le crédit pour les indépendants. Or, avec leur architecture technique ouverte, les néobanques sont de plus en plus nombreuses à rajouter Mansa à leur offre. De quoi simplifier la vie des auto-entrepreneurs avec des offres bancaires complètes et à des coûts très raisonnables. Pourquoi se priver ?
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