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Avec des taux de crédit très bas, l'ACPR craint que certains établissements de crédit soient tentés d'accroître leur prise de risque en allégeant les critères de prêts aux promoteurs et marchands de biens, ce qui exposerait le secteur à des risques.
Dans un rapport publié le 6 septembre, l'ACPR estime que les conditions posées pour l'octroi de crédits aux professionnels de l'immobilier se dégradent en France, exposant les banques à des risques. L'autorité évoque notamment le financement des promoteurs et des marchands de biens, expliquant que la part des concours accordés avec un ratio de fonds propres inférieur à 5 % est passé de 18 à 22 % en 1 an. « Dans un contexte de maintien des taux d'intérêt à des niveaux très bas, qui peuvent conduire certains acteurs à accroître leur prise de risque, il convient que les établissements de crédit restent particulièrement prudents quant aux conditions dans lesquelles ils financent les professionnels de l'immobilier. L'ACPR et la Banque de France continueront ainsi d'assurer un suivi rapproché de l'évolution des critères d'octroi et de la qualité des expositions dans les prochains mois », précise le rapport. En 2018, l'encours des banques françaises sur le financement des professionnels de l'immobilier atteignait 88,5 milliards d'euros, en hausse de 21 % par rapport à 2017. Le financement d'entreprises ayant leur activité en France représente 60 % de ces crédits. Les investisseurs et l'immobilier résidentiel en concentrent l'essentiel.
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