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90 millions de doses de vaccins seront livrées à la France au 2ème trimestre, soit 7 millions de plus que prévu.
Très critiquée pour sa gestion de la pandémie et les retards de la vaccination, l'Union européenne annonce une accélération pour le deuxième trimestre. Entre avril et juin, la France devrait ainsi recevoir 7 millions de doses supplémentaires du vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech, portant à 90 millions le total des vaccins livrés d'ici l'été. L'annonce a été faite sur Europe 1 par Thierry Breton, commissaire européen et ancien ministre de l'Économie Français (2005-2007). Ce surplus fait partie d'un ensemble de 50 millions de doses qui doivent être livrées à l'UE en plus de la livraison initiale. Celles-ci seraient « déjà fabriquées » et « prêtes » à être conditionnées dans leurs flacons en usine. Selon les données de Covidtracker, près de 20 millions de doses ont été réceptionnées au 15 avril, tous vaccins confondus. 11,6 millions de premières doses ont été injectées, couvrant environ 17% de la population française. 4,1 millions de personnes ont reçu une seconde dose.
La gestion de la campagne de vaccination est critiquée de tous bords en France et en Europe. L'Union européenne fait encore face à une pénurie de doses, tandis que certains pays ont réussi à vacciner en temps record (États-Unis : 37,4% de leur population, Royaume-Uni : 45,8% et Israël : 61,7% au 15 avril selon Covidtracker). Le retard des livraisons, les hésitations autour du vaccin AstraZeneca et les délais logistiques ont notamment pénalisé le déploiement de la campagne. « L'objectif est de livrer à l'ensemble des États membres de quoi vacciner au moins 70% de la population adulte, et ce avec double dose, d'ici mi-juillet », a expliqué Thierry Breton. Un but qui pourrait être atteint si le calendrier des livraisons est bien tenu et si le rythme des vaccinations effectives suit. Ainsi, d'après le commissaire européen, la région Sud pourrait se passer des 500.000 doses du vaccin russe Sputnik V commandées par son président Renault Muselier. Afin de faire face aux variants qui nécessiteront éventuellement des rappels, 1,8 milliard de doses de vaccins de 2ème génération sont en cours de négociation entre l'UE et les laboratoires Pfizer - BioNTech.
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La France avait alors passé commande pour 94 millions de vaccins, pour un coût global estimé à 712 millions d'euros. La maladie avait finalement épargné l'Europe, faisant naître une polémique quant à une gestion démesurée de la crise en France, mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas. Pour l'épidémie de covid19, c'est l'Union européenne qui a pris en charge l'acquisition des vaccins pour tous les pays membres. Cette centralisation, matérialisant « l'Europe de la santé », devait permettre de mettre en commun leurs ressources, coordonner les actions, mais aussi peser plus lourd dans les négociations avec l'industrie pharmaceutique.