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Le départ à la retraite génère souvent une forte baisse des revenus. De nombreux dispositifs existent pour compléter le régime de base et générer un complément de revenus le moment venu.
Le PER se présente comme un produit d'épargne sur le long terme. Il propose d'économiser durant la période d'activité afin de bénéficier d'une rente ou d'un capital à l'âge de la retraite. Il se présente comme une assurance-vie multisupport, à la différence que l'épargne investie n'est récupérable que dans des cas très restreints (acquisition de la résidence principale, aléas de la vie...). L'un de ses avantages est la possibilité de défiscaliser les montants versés. Le Plan d'Épargne Retraite peut être souscrit de façon individuelle ou par l'intermédiaire de son entreprise (c'est-à-dire un PER entreprise collectif ou un PER entreprise obligatoire). Dans ce dernier cas, il peut être facultatif ou obligatoire en fonction de la politique de l'employeur. Le PER d'entreprise obligatoire succède, quant à lui, aux contrats article 83. Il peut être souscrit par l'entreprise pour une catégorie de salariés ou pour tous. Dès la 5e année qui précède l'âge du départ à la retraite, les épargnants peuvent envisager les possibilités de sortie du PER d'entreprise obligatoire. Toutes les entreprises sont en droit de proposer un PER collectif à leurs salariés, y compris celles qui n'ont pas mis en place un PEE (Plan d'Épargne Entreprise). Si elle compte moins de 250 salariés, l'époux(se) ou conjoint(e) du chef d'entreprise, peut aussi bénéficier du PER d'entreprise collectif s'il possède le statut de collaborateur.
L'un des volets de la loi Pacte, votée à l'Assemblée nationale au mois d'avril 2019, a eu pour effet d'unifier tous les dispositifs d'épargne retraite au travers de la création du PER (Plan d'Épargne Retraite). Celui-ci remplace désormais les anciens PERP, PERCO, et PERE (article 83) ainsi que les contrats Madelin depuis le 1er octobre 2019. Il reste un produit phare pour se créer une retraite complémentaire.
Avec sa souplesse et son régime fiscal avantageux, le produit d'assurance-vie séduit toujours autant. Si les TNS (Travailleurs Non Salariés) peuvent souscrire un PER individuel, certains préfèrent toujours souscrire une assurance-vie car elle n'immobilise pas le capital. Cette dernière reste d'ailleurs le placement préféré des Français avec 1,788 milliard d'euros de capitalisation enregistré à la fin 2019. L'assurance-vie permet de se constituer un capital pour la retraite en effectuant des versements réguliers ou ponctuels. Tant que les sommes ne sont pas débloquées, les intérêts générés ne sont pas imposables. Ce produit d'épargne à long terme permet, par ailleurs, de désigner une ou plusieurs personnes de son choix à qui verser le capital en cas de décès. Les épargnants peuvent ainsi récupérer leur épargne soit sous forme de capital, soit sous forme de rente.
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Investir dans l'immobilier est aussi une excellente idée pour préparer sa retraite, que l'ont soit chef d'entreprise, indépendant ou salarié. Acheter et louer un (ou plusieurs) logement n'est néanmoins pas la seule option. En effet, il est possible d'investir et d'acquérir des parts d'immeubles ou de biens immobiliers en souscrivant au sein de sociétés surnommées « pierre-papier » comme les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) ou les OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier). Si les risques et perspectives de rendement ne sont pas les mêmes pour chacun de ces investissements, la pierre-papier permet de préparer un capital non négligeable pour la retraite et de générer un rendement sur la base d'actifs détenus de façon indirecte.
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