Sortie le 7 novembre
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La crise sanitaire du coronavirus s'est déjà transformée en crise économique naissante. Avec le confinement, tous les secteurs ont subi un coup d'arrêt partout dans le monde. Voici 3 placements pour sécuriser votre épargne en prévision de cette période difficile.
Les livrets dits « réglementés » sont les grands classiques de l'épargne. Livret A, PEL, CEL, LDDS, LEP... Tous ces produits sont susceptibles d'être ouverts dans n'importe quelle banque. Certes, les rendements sont très faibles (0,5 % pour le livret A et le LDDS, 1 % pour le LEP). Mais lors d'une crise, la prudence invite à rechercher d'abord la sécurisation d'une partie de son capital avant d'aller chercher de la rentabilité. En matière financière, il est coutume de dire que plus le rendement est élevé, plus le risque l'est aussi. Bien que les épargnants soient limités à 1 seul livret de chaque type, la somme totale qu'il est possible d'y déposer est élevée. Une personne titulaire de chacun de ces supports peut mettre de côté plus de 100 000 euros au total. Autres avantages : ces livrets ne supportent aucun frais et leurs revenus sont exonérés d'impôts. C'est déjà ça.
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Placer de l'argent sur le fonds en euros d'une assurance-vie permet également de sécuriser son capital. Là encore, les taux de rémunération sont faibles (1,4 % en 2019, probablement moins en 2020). Qui plus est, les revenus sont en partie fiscalisés. Ce placement reste néanmoins l'un des meilleurs du marché pour épargner sans risque. C'est d'ailleurs le placement préféré des Français. Attention toutefois, si le capital déposé a jusqu'à maintenant été garanti, les règles du jeu tendent à changer du côté des assureurs. L'ACPR, régulateur des assurances, prévient : « compte tenu de la baisse du rendement annuel des fonds euros, les frais prélevés peuvent parfois représenter l'équivalent du rendement de plusieurs années ». Concrètement, certains assureurs s'autorisent désormais à prélever leurs frais sur le capital des épargnants lorsque le rendement de l'année n'est pas suffisant. Cette pratique, qui constitue une rupture dans la garantie en capital, est notamment appliquée chez Generali, Spirica et Predica. Il est donc nécessaire de bien lire les conditions avant de souscrire.
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Les SCPI sont des sociétés civiles qui mutualisent les fonds de milliers d'épargnants pour investir dans des immeubles locatifs, le plus souvent de bureaux. Ce placement bénéficie des fondamentaux de l'immobilier et permet aux souscripteurs de toucher une partie des loyers correspondant à leur quote-part. Le rendement de ces véhicules d'investissement est généralement intéressant, dépassant encore les 4% en 2019. En 2020, même si le choc de la crise du coronavirus fait plonger les prix de l'immobilier, les rendements pourront vraisemblablement rester corrects grâce à la relative inertie des loyers. Mais il faut miser sur de grosses SCPI bien installées et détenant de préférence un patrimoine de bureaux conséquents. Celles qui possèdent des actifs occupés par des PME ou des commerces sont beaucoup plus exposées. L'investissement dans une SCPI comporte sensiblement plus de risques que les placements précédemment évoqués, même s'ils sont loin d'être équivalents aux risques encourus sur la bourse. L'immobilier subit en effet des cycles de hausse et de baisse. Mais en tant qu'actif tangible, il conserve une valeur dans le temps. Attention, un des problèmes que les particuliers peuvent rencontrer est la revente des parts à terme. Là encore, tout dépend de la structure choisie.
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