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Donation, héritage, revente d'entreprise, épargne accumulée… Une fois plusieurs dizaines de milliers d'euros entre vos mains, la question essentielle demeure : comment investir cette somme intelligemment ? Article extrait du magazine print Idéal Investisseur n°2.
Il n’existe pas de solution universelle en matière de placements. Pour établir la bonne recette, il faut choisir des ingrédients au goût de la personne qui souhaite investir ! Tous nos interlocuteurs le confirment : au-delà du budget, il faut considérer ses objectifs, le délai dont on dispose pour les réaliser et le degré d’exposition au risque que l’on est prêt à prendre pour tenter d’aller chercher du rendement. La meilleure stratégie répondra à ces critères dans son ensemble. S’il est indéniable qu’il vaut mieux se faire accompagner par un professionnel pour des choix aussi structurants (d’autant plus en matière fiscale), voici quelques pistes de réflexion pour établir une stratégie.
Cette enveloppe d’investissement permet de commencer à diversifier ses placements. En la matière, les solutions simples sont souvent les plus efficaces. « Il y a des produits qui fonctionnent bien et qui donnent l’opportunité de faire fructifier son patrimoine de manière assez flexible, tout en maintenant une fiscalité avantageuse », explique Thaïs Castang, associée du cabinet L&A Finance.Avec un capital de 50 000 euros, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) se démarquent comme une solution efficace pour générer des revenus locatifs réguliers, tout en évitant les contraintes liées à la gestion directe d’un bien. Nicolas Buxerolles, responsable de pôle chez Inovéa, réseau de conseillers en gestion de patrimoine, propose d’adopter une approche diversifiée : « En restant sélectif, les opportunités sont réelles. Choisissez 3 à 4 SCPI diversifiées, tant sur le plan sectoriel que géographique, pour un investissement de 10000 € chacune. » Celles qui investissent en Europe sont à regarder de près. « Elles bénéficient d’un avantage fiscal, puisque l’imposition se fait dans des pays étrangers à l’intérieur de l’Union européenne », abonde Simon Sébastien Mallette, conseiller en gestion de patrimoine associé chez Gefinéo. « Les revenus qui sont perçus sont fiscalement neutres, pour la plupart. »L’assurance-vie reste un grand classique car elle combine flexibilité, avantages fiscaux et adaptabilité à divers profils, à condition de privilégier un contrat en architecture ouverte. « Dans ce cas, vous accédez à un univers de fonds très large, incluant des maisons de gestion indépendantes, des modes de gestion variés et des typologies d’actifs diversifiées. Cela permet d’ajuster les arbitrages en fonction des besoins, de l’échéance d’investissement et du profil », explique Thaïs Castang. D’autant que certains contrats proposent d’investir dans des actions et des ETF, un choix qui peut se révéler gagnant sur le long terme.Dans la même optique, l’enveloppe du PEA offre aussi une bonne opportunité grâce à son exonération d’impôt sur le revenu sur les gains dès 5 ans après son ouverture (les prélèvements sociaux restent dus sur les plus-values). D’où l’intérêt d’en ouvrir un, « ne serait-ce que pour prendre date », d’après Simon Sébastien Mallette.En complément, il peut être judicieux d’effectuer des versements sur un plan d’épargne retraite (PER), notamment pour optimiser sa fiscalité. « C’est un placement idéal pour préparer sa retraite avec la possibilité d’optimiser ses droits à déduction au départ, très accessible et permettant de valoriser son capital sur un temps long », confirme Nicolas Buxerolles.
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