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Les particuliers peuvent miser sur ce secteur dynamique au travers d'actions, d'ETF, de fonds spécialisées ou des PME non cotées en bourse.
Ces derniers mois ont plus que jamais démontré le rôle central de l'énergie dans nos sociétés contemporaines. L'augmentation simultanée du coût du carburant, du gaz et de l'électricité a provoqué un choc économique dont les effets n'avaient pas été ressentis aussi intensément depuis 1973. L'accroissement de la population mondiale, l'accélération des technologies de plus en plus énergivores, le réchauffement climatique et les promesses de véhicules électriques posent une multitude de questions sur le développement de la production à travers le monde. Sans compter les risques géopolitiques, qui peuvent rendre difficile l'accès aux ressources et imposent aux Etats de se rapprocher de l'indépendance énergétique. À l'échelle globale, les énergies fossiles demeurent la principale ressource. Selon les données de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), 80,3% de la production d'énergie primaire mondiale reposait sur le pétrole, le gaz naturel et le charbon en 2020. Pour limiter l'impact du rejet de CO2 dans l'atmosphère inhérent à ces ressources et préparer « l'après » - puisque quoi qu'il arrive leur quantité n'est pas infinie -, les énergies renouvelables restent sous-exploitées. Selon le Conseil mondial de l'énergie, la conversion de seulement 0,1% de l'énergie solaire touchant la terre chaque année à un rendement de 10% correspondrait à plus de 4 fois la production mondiale d'énergie (donnée 2010). Bien qu'elle soit intermittente, cette source renouvelable pourrait combler de nombreux besoins avec les équipements adéquats. Si la France a pris le parti de redéployer une énergie nucléaire, la diversification reste de mise. Les difficultés qui ont suivi l'arrêt simultané de plusieurs centrales à l'hiver 2022, de même que la baisse du niveau des eaux utilisées pour le refroidissement lors de la sécheresse ou les tensions géopolitiques avec les pays fournisseurs d'uranium, montrent la nécessité de multiplier les sources de production. Tous ces éléments font que le XXIème siècle sera probablement celui de la transition énergétique. Ainsi, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), plus de 44.000 milliards de dollars seront investis dans le secteur d'ici à 2050. Compte tenu des enjeux économiques, géostratégiques et environnementaux, le secteur des énergies renouvelables (EnR), semble particulièrement porteur. Tout en représentant un vivier d'emplois locaux.
Les ETF sont des « trackers », des fonds d'investissement cotés en bourse qui investissent dans une multitude de titres. Leur objectif est de reproduire les performances d'un indice, par exemple le S&P Global Clean Energy, à la hausse comme à la baisse. Du côté des énergies renouvelables, l'on trouve un nombre croissant d'ETF : Lyxor MSCI New Energy, L & G Clean Energy UCITS ETF, iShares Global Clean Energy, Invesco Solar Energy...
Certaines entreprises cotées sont spécialisées dans les énergies renouvelables. Les particuliers peuvent donc acheter des actions en bourse et les loger dans un compte-titres, parfois un PEA ou une assurance-vie. Une liste des sociétés qui permettent d'investir dans les énergies renouvelables peut par exemple être trouvée sur le site de Goodvest, courtier spécialisé dans l'épargne responsable notamment au travers de l'assurance-vie.
Il n'y a pas que les entreprises cotées en bourse qui offrent la possibilité d'investir dans le secteur des énergies renouvelables. Les particuliers peuvent aussi choisir de miser sur des PME locales grâce au financement participatif ou aux fonds d'investissement non cotés, comme les FCPR. Dans le cas du financement participatif, les particuliers acquièrent des actions d'une PME sélectionnée au travers d'une plateforme dédiée. Certains projets proposent d'investir en obligations, titres financiers qui représentent un prêt concédé à l'entreprise à un taux et une durée fixés à l'avance. Les FCPR sont quant à eux des fonds d'investissement qui vont prendre des parts dans plusieurs PME œuvrant dans le secteur. Ils sont lancés et gérés par des sociétés de gestion de portefeuille agréées par l'Autorité des Marchés Financiers. À l'issue d'une période de blocage de 5 à 10 ans, les investisseurs se partagent le capital obtenu.
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Comme tout investissement dans des produits financiers, la prise de participation directe ou indirecte dans des PME, l'investissement dans des actions, obligations et dans des fonds d'investissement cotés ou non (ETF, FCPR, unités de compte etc.) génère un risque de perte en capital. Pour limiter ce risque, il est fortement conseillé de diversifier ses placements et de n'investir que dans des placements que l'investisseur comprend.
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