Sortie le 7 novembre
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L'industrie du sport ne se contente plus d'être un terrain de jeu. Elle est devenue une arène où l'on mise gros, un espace où l'on peut parier sur des champions, des stades, ou des algorithmes, avec la même frénésie qu'un soir de match de boxe. Investir dans le sport, c'est plonger dans un univers en constante évolution, où les règles ne cessent de changer et où les opportunités sont à saisir avant le coup de sifflet final.
Le sport a toujours été une affaire de passion. Mais désormais, il s’agit aussi de rentabilité, de données et de vision stratégique. En France, avec un chiffre d'affaires annuel de 53 milliards d'euros en 2023 – soit 2,1 % du PIB – le secteur du sport pèse lourd dans la balance économique. Derrière chaque ballon, chaque coureur, chaque spectateur, il y a une machine bien huilée, des sponsors, des droits télévisés et des objets connectés qui brassent des fortunes.Le sport n’est plus seulement un terrain d’émotions collectives. C’est un business global qui attire des investisseurs venus de tous horizons, et qui se réinvente au rythme des grands événements planétaires. Pensez aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ou à la Coupe du Monde de Rugby 2023 : ces mastodontes ne sont pas juste des vitrines pour les performances sportives, ce sont des boosters économiques, des appels d’air pour des investissements dans les infrastructures, les nouvelles technologies et les services liés au sport.Mais pourquoi est-ce maintenant qu’il faut se lancer dans cet univers en pleine ébullition ? Parce que tout est en train de changer. Le sport traditionnel est rattrapé par de nouveaux acteurs, des nouvelles disciplines, de nouvelles pratiques. D’un côté, les terrains sont plus digitaux que jamais. De l’autre, les salles de sport se remplissent de gens branchés sur leurs montres connectées, obsédés par la mesure de leurs performances.
Il y a quelques années encore, le sport semblait être un domaine réservé aux passionnés et aux grandes marques. Aujourd'hui, c'est une machine de guerre économique, portée par une croissance annuelle de 3 % en moyenne. Derrière cette montée en puissance, il y a l’explosion des disciplines alternatives : running, crossfit, esport – ces nouveaux terrains d'expression où les marques et les investisseurs voient fleurir de nouvelles opportunités.Regardez l’esport par exemple, une industrie qui pèse aujourd’hui des milliards de dollars. Qui aurait cru que des tournois de jeux vidéo rempliraient des stades et seraient diffusés sur les chaînes les plus prestigieuses ? On parle ici de compétitions où les sponsors investissent des sommes folles, où les audiences dépassent parfois celles du football traditionnel, et où chaque joueur est une marque à lui seul. Nike n'habille plus seulement des athlètes : elle signe des contrats avec des stars de jeux vidéo, faisant exploser les barrières entre sport physique et numérique.L’autre moteur de cette croissance est la technologie. Les objets connectés, qu’ils soient portés par les athlètes de haut niveau ou par le coureur du dimanche, transforment la manière dont on consomme le sport. Plus besoin d’attendre le lendemain pour savoir combien de kilomètres on a couru, ou si l’on a battu son record personnel. Aujourd’hui, c’est immédiat, c’est dans la poche, c’est analysé, décortiqué, partagé. Et pour les entreprises, c’est une manne inépuisable de données à exploiter.
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Les opportunités dans le sport sont aussi diverses que spectaculaires. Vous pouvez acheter des parts dans un club de football, parier sur une start-up qui développe des technologies sportives, ou encore miser sur des droits médiatiques. Mais pour beaucoup, la vraie question est : où trouver des opportunités ?Prenez le cas du fonds « Sport & Performance Capital". Ce fonds, né de la collaboration entre la Caisse d’Épargne et Seventure Partners, est doté de 80 millions d’euros. Il ne se contente pas de suivre la marée, il se positionne en leader dans les innovations qui redéfinissent l’avenir du sport. Ses cibles : les équipements sportifs nouvelle génération, les objets connectés, et même la nutrition des athlètes. On est loin des paris traditionnels sur les clubs sportifs. Ici, on parle d’un nouveau type d’investissement, où la technologie et la science se rencontrent.Et pour ceux qui aiment l’idée d’allier sport, art et luxe, il y a le fonds SLAM, lancé par la société TRAIL, en partenariat avec le pilote de F1 Pierre Gasly. L’objectif ? Transformer les PME prometteuses en champions mondiaux. C’est un pari osé, mais intelligent. Ces quatre univers s’alimentent les uns les autres, créant des synergies inattendues qui promettent de transformer les petites pépites en acteurs incontournables. Sans aucune garantie de retour sur investissement et toujours avec la perte en capital inhérente à tout investissement dans des FCPR.
Mais au-delà de ces fonds, il y a des niches à explorer. Et l’une des plus fascinantes, c’est le sport féminin. Longtemps sous-estimé, ce secteur connaît une véritable explosion. En 2023, le football féminin a battu tous les records d’audience. Les grandes marques s’arrachent les stars montantes, et les droits médiatiques sont en plein boom. L’intérêt pour ce segment n’est plus juste une question d’inclusion, c’est une réalité économique.En parallèle, les technologies sportives sont en pleine ébullition. Le big data et les objets connectés permettent aujourd'hui de mesurer, analyser et optimiser les performances des athlètes avec une précision inimaginable il y a encore dix ans. Des start-ups spécialisées dans l’analyse des données physiques des athlètes émergent et attirent des financements considérables. Ces innovations ne sont pas réservées aux élites : elles s’ouvrent au grand public, à tous ceux qui cherchent à améliorer leurs performances, que ce soit en vue d’un marathon ou simplement pour rester en forme.
Si le sport offre des perspectives alléchantes, il ne faut pas ignorer les risques. La volatilité des droits médiatiques en est un exemple flagrant. Les revenus des clubs, des fédérations et des ligues dépendent en grande partie des audiences télévisées et des contrats de diffusion. Une baisse d’audience ou une mauvaise gestion des droits peut impacter directement la rentabilité des investissements.De plus, l’innovation dans le sport, bien que prometteuse, requiert des investissements colossaux. Les entreprises doivent prouver qu’elles peuvent maintenir une croissance durable, sous peine de voir leurs valorisations s’effondrer. Et comme toute industrie liée aux tendances, le secteur du sport n'est pas à l'abri des effets de mode.Mais pour ceux qui ont le flair et la patience, les retours sur investissement peuvent être spectaculaires. Prenez l’exemple du fonds LinkSport, dont la tête d'affiche est David Douillet, légende du judo. Avec un objectif de rendement de 12 à 15 %, ce fonds soutient des entreprises sportives en pleine expansion, misant sur leur capacité à devenir des références dans leurs domaines respectifs.
Aujourd’hui, investir dans le sport, c’est bien plus qu’un pari. C’est une stratégie à part entière. Avec la montée en puissance des nouvelles technologies, l’émergence de disciplines inédites et l’organisation d'événements mondiaux, les opportunités sont immenses. Mais pour en tirer profit, il faut savoir identifier les tendances avant qu’elles n’éclatent au grand jour, et miser sur les secteurs qui réinventent l’industrie. Le sport est une terre d’opportunités, prête à accueillir ceux qui sont prêts à investir, innover et transformer cette passion mondiale en un empire économique.
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Quel est le secteur du sport le plus rentable pour un investisseur débutant ? J'ai l'impression qu'il faut vraiment s'y connaître pour éviter les mauvais paris. Moi ce qui m'intéresse c'est où je peux placer mon argent sans craindre de me prendre un KO technique !
