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Si vous ne voulez pas laisser dormir vos économies sur votre compte courant, il n'est pas pour autant simple de choisir dans quoi investir. Zoom sur différents placements disponibles en fonction de votre budget.
Les livrets d'épargne réglementés, pour sécuriser son épargne Ce sont les placements à privilégier en première intention, pour y stocker une épargne de précaution ou destinée à effectuer un achat particulier, ou pour sécuriser une partie de son épargne. Le mode de fonctionnement des livrets d'épargne réglementés est régi par l'État. Ils proposent une fiscalité intéressante, puisque les revenus qu'ils génèrent sont exonérés d'impôt. Le plus connu des livrets d'épargne, le livret A, est aussi le préféré des Français. Il est proposé par tous les établissements bancaires. Son taux d'intérêt, peu attractif il faut bien l'avouer, est fixé par l'État 2 fois par an. Il est possible d'y placer jusqu'à 22 950 €. Disponible lui aussi dans toutes les banques, le LEP (Livret d'Épargne Populaire) s'adresse aux personnes aux revenus modestes. Plus rémunérateur que le livret A, ses intérêts sont également exonérés d'impôts. Son plafond est de 7 700 €. D'autres livrets d'épargne réglementés sont également disponibles, comme le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) ou le Livret jeune. Le crowdfunding : du risque pour un potentiel gain important Le crowdfunding, ou financement participatif, est un type de placement financier très risqué, mais qui peut s'avérer très rémunérateur. Il permet aux Internautes de financer des projets proposés par des entrepreneurs. Accessible le plus souvent à partir de quelques centaines d'euros, il peut se révéler être un bon moyen de réaliser une plus-value... à condition que le projet aboutisse. Plusieurs possibilités d'investissement sont offertes : devenir actionnaire d'une PME ou prêter de l'argent à un porteur de projet (souscription d'obligations). Dans tous les cas, le montant investi en financement participatif n'est pas garanti, et la perte de l'intégralité du capital est possible. Mais certains projets, notamment immobiliers, peuvent permettre d'engranger d'intéressantes plus-values en 1 à 2 ans. Dans tous les cas, n'investissez que des sommes dont vous n'avez pas besoin. A lire également : Quels sont les meilleurs placements pour 2020 ?
Le crowdfunding est encadré par la législation, plus précisément par l'ordonnance N° 2014-559 du 30 mai 2014 ainsi que par le décret N° 2014-1053 du 16 septembre 2014. Vérifiez bien auprès de l'ORIAS que la plateforme a le droit d'exercer avant d'investir !
L'assurance-vie : créer un capital dans un cadre fiscal avantageux L'assurance-vie est une enveloppe qui offre la possibilité de se constituer progressivement un capital. Placement préféré des Français, elle ressemble en réalité à un compte d'épargne. Deux possibilités sont offertes aux épargnants : investir dans un fonds en euros, sécurisé mais peu rémunérateur, ou investir dans des supports financiers, qui prennent la forme « d'unités de compte » (assurances-vie multisupport). Bien que le terme « d'assurance » soit contre-intuitif en la matière, le capital versé est récupérable à tout moment. Les revenus issus des assurances-vie sont soumis soit à l'impôt sur le revenu, soit au PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique). En cas de rachat, qu'il soit total ou partiel, le capital investi n'est pas taxé. Seuls les intérêts et les plus-values sont fiscalisés. Les deux principaux avantages à ce type de placement ? Une fiscalité qui devient plus légère après 8 ans, et la possibilité de transmettre son capital à un ou plusieurs bénéficiaires dans des conditions avantageuses en cas de décès. Investir dans l'immobilier indirect avec les SCPI Les Sociétés Civiles en Placement Immobilier (SCPI) offrent l'un des meilleurs couple rendement / risque du marché des placements à l'heure actuelle. En souscrivant à des parts de SCPI, l'épargnant met son argent en commun avec d'autres investisseurs dans le but d'acheter des immeubles loués. L'avantage est que ce type de placement permet d'avoir accès à un patrimoine immobilier qui reste inaccessible aux particuliers seuls, tout en s'affranchissant de la gestion des biens. La SCPI est en effet entièrement gérée par une société spécialisée agréée par les autorités. Elle se charge des acquisitions, de la location et de l'entretien du parc immobilier constitué par la structure. Les deux principaux types de SCPI sont les SCPI de rendement, dont l'objectif est de verser des loyers aux porteurs de parts, et les SCPI fiscales, qui ouvrent droit à une défiscalisation. Fiscalement, à moins que la SCPI n'investisse dans des biens à l'étranger, les loyers perçus sont soumis au même régime d'imposition que les biens immobiliers détenus en direct. Découvrez notre comparateur de SCPI.
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Certaines assurances-vie multisupport proposent d'investir dans des SCPI. Il est alors possible de profiter de l'enveloppe fiscale de l'assurance-vie ET des caractéristiques des SCPI.
100 000 euros, une somme conséquente qui peut être placée en une ou plusieurs fois, sur un ou plusieurs supports. Si un panachage dans les placements précédemment mentionnés est possible, d'autres perspectives peuvent être intéressantes. Dans tous les cas, mieux vaut appliquer l'adage « ne pas mettre ses œufs dans le même panier ». L'investissement immobilier : locatif, défiscalisant, ou nue-propriété 100 000 euros est un bel apport pour investir dans l'immobilier locatif. Là encore, une multitude de solutions s'offrent à l'épargnant, à commencer par l'acquisition d'un ou plusieurs biens (grâce à l'effet de levier du crédit). Les placements défiscalisant sont intéressants pour les particuliers les plus fiscalisés, à commencer par la loi Pinel (immobilier neuf) et la loi Denormandie (immobilier ancien). Investir dans l'immobilier en bénéficiant d'une décote de 40 à 60% ? Voilà une possibilité qui ne demande qu'à être étudiée. En choisissant un bien en nue-propriété, l'investisseur va en réalité acheter les « murs » d'un logement, sans percevoir de loyers et donc sans être fiscalisé (pas de nouveau revenus et exonération d'IFI, pour les contribuables concernés). Le plus souvent, l'usage du logement est cédé à un bailleur pendant une durée déterminée (15 à 20 ans). Une fois cette période « d'usufruit » passée, l'acquéreur redevient pleinement propriétaire du bien, et peut en disposer comme il le souhaite. Choisir des produits financiers dans l'enveloppe du PEA Investir 100 000 euros sur les marchés financiers permet de diversifier ses investissements entre plusieurs supports, et ainsi diviser son risque. Pour autant, rien n'est gagné d'avance, et les conseils d'un professionnel ne sont pas de trop pour faire les bons choix et arbitrages. A côté de l'assurance-vie multisupport, une autre solution est envisageable pour réduire la fiscalité en cas de gain, à commencer par l'investissement au travers d'un PEA, plan d'épargne en actions. Si les revenus sont quoi qu'il en soit soumis aux prélèvements sociaux, les plus-values et dividendes peuvent être exonérés, à conditions qu'ils restent bloqués et soient réinvestis sur le PEA pendant au moins 5 ans. Investir dans des entreprises non cotées en bourse C'est probablement l'un des investissements les plus risqués, puisqu'au risque de perte en capital s'ajoute un risque d'illiquidité (autrement dit, la difficulté, voire l'impossibilité de revendre ses parts). Il s'agit d'un investissement de « business angel », avec pour but de participer au développement d'une entreprise. Si l'activité peut être très rentable, il faut l'envisager sur une durée assez longue. L'investissement au capital des PME peut aussi ouvrir droit, sous conditions, à une réduction d'impôt de 25% du montant investi, dans la limite de 50.000 euros (ou 100.000 euros pour un couple). Les titres doivent être conservés au moins 5 ans. Il est aussi possible de pratiquer ce type de placement en investissant dans des fonds spécialisés, comme les FCPI.