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Les personnes qui passent une partie de leur vie à l'étranger doivent prendre en compte leur situation particulière pour gérer leur patrimoine.
Le fait d'être considéré comme « non-résidents » impacte forcément la fiscalité des expatriés. Pour autant, toutes les situations méritent que l'on s'y attarde au cas par cas. D'emblée, il convient de se référer à la Convention signée entre la France et le pays d'accueil afin d'identifier si des règles d'imposition spéciales ont été prévues entre les deux États. De manière générale, il existe aussi quelques principes. Concernant l'investissement locatif, les revenus sont imposés dans le pays générateur des revenus. Si l'expatrié réside au sein de l'Union Européenne, il sera exonéré de prélèvements sociaux mais devra s'acquitter du prélèvement de solidarité sur les revenus du patrimoine et des produits de placement à hauteur de 7,5%. Pour les expatriés hors Union Européenne, ceux-ci restent redevables des prélèvements sociaux en France. Les expatriés bénéficient également de dispositifs fiscaux avantageux, notamment le dispositif LMNP (loueur en meublé non professionnel) qui offre la possibilité de déduire l'amortissement et les charges relatifs au patrimoine immobilier sur l'assiette imposable de l'expatrié. Concernant l'assurance-vie, si l'expatrié souhaite récupérer tout ou partie de son épargne, les produits issus du rachat sont imposés au prélèvement forfaitaire libératoire français. Les résidents des ETNC (États ou territoires non coopératifs dont la liste est tenue par l'Union Européenne) sont, pour leur part, soumis au taux unique de... 75%. Par ailleurs, les expatriés ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux, que ce soit en cours de contrat ou lors des rachats effectués sur celui-ci. Pour les placements boursiers et les différents livrets d'épargne, la règle générale est que les intérêts ou plus-values mobilières sont exonérés de prélèvements sociaux. Les produits issus des autres placements sont en principe soumis aux prélèvements à la source français.
Les expatriés peuvent faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine à Paris, spécialisé sur les questions internationales.
Si l'expatrié est un salarié détaché, son entreprise continue de cotiser à la sécurité sociale française et sa retraite sera identique aux résidents français. S'il est titulaire d'un contrat local mais a signé un accord de sécurité sociale avec la France ou si le particulier réside dans un pays de l'Union Européenne, les périodes travaillées à l'étranger seront normalement prises en compte pour le calcul de la retraite française. Mais à défaut de signature d'accord avec la France, il conviendra de se référer au régime de retraite applicable dans le pays de résidence. Il est toutefois possible de souscrire volontairement à une assurance auprès de la Caisse des Français de l'étranger ou à un contrat de retraite complémentaire.
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