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A chaque tranche d'âge ses objectifs patrimoniaux, son épargne et ses placements phares. Si les revenus, priorités et charges diffèrent, que doit-on privilégier pour gérer au mieux son patrimoine et placer son argent ?
La fin de l'adolescence marque parfois la perception des premiers revenus, fruits de jobs d'été ou de petits services à domicile. Plus tard, les salaires du premier emploi de jeune actif poussent à économiser. L'objectif à ces âges : constituer une épargne de précaution. Cette période peut être intéressante pour la souscription d'un ou plusieurs livrets réglementés proposés par les établissements bancaires. Les plus connus sont le livret A, le livret d'épargne populaire (LEP) ou encore le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Même si les intérêts perçus ne sont pas élevés, ces livrets sont utilisés comme une « tirelire de sécurité » dont les fonds sont disponibles en permanence en cas de besoin. Ce sont des placements sûrs, sans frais de gestion et dont les revenus sont défiscalisés de surcroît. Quand l'épargne devient suffisamment importante pour permettre d'envisager d'en bloquer une partie, le plan d'épargne logement (PEL) ou le compte épargne logement (CEL) peuvent être favorisés. Un premier pas pour constituer ce qui pourra servir, plus tard, d'apport dans le cadre d'un premier achat immobilier.
Les enfants aussi sont des épargnants ! 70% des 8 à 15 ans économisent. La moitié d'entre eux préfèrent recevoir de l'argent plutôt que des cadeaux lors des anniversaires ou à Noël.
Pour les trentenaires, c'est souvent le moment d'acquérir sa résidence principale. Par exemple, en utilisant les produits d'épargne logement patiemment constitués, voire pour certains, en utilisant le produit de la vente d'un premier bien immobilier précédemment. D'autres pourront envisager d'opter directement pour un investissement locatif, ce qui leur permettra de constituer un patrimoine sur le long terme. Un avantage qui pourra être fort utile au moment de la retraite. Dans ce cadre, pourquoi ne pas profiter des dispositifs de réduction d'impôts ? Les plus connus étant la loi Pinel pour un investissement dans l'immobilier neuf et la loi Denormandie pour une acquisition dans l'ancien avec travaux. Certains produits de placement sont efficaces pour réaliser un investissement dans l'immobilier avec une somme plus raisonnable. Les SCPI sont des supports de placement qui donnent accès à des actifs d'ordinaires hors de la portée des particuliers (bureaux, commerces). Elles mutualisent le risque locatif et affranchissent les porteurs de parts des soucis de gestion. Un placement à regarder de près notamment dans le contexte économique actuel, puisque pour un risque modéré elles offrent en général des rendements très correct. Entre 30 et 40, vient aussi le temps de réaliser ses premiers placements financiers. Lorsque les revenus augmentent d'année en année, il peut être judicieux de risquer une partie de son épargne pour obtenir des rendements plus dynamiques grâce aux marchés et à la bourse. Attention cependant à ne placer que des sommes dont vous n'aurez pas besoin sur ces actifs risqués. Dans ce cadre, choisir une assurance-vie multisupport peut être une bonne solution. En plus de proposer une enveloppe fiscale intéressante, elle permet d'investir une partie de ses fonds sur les marchés financiers au travers d'unités de compte. Le choix de ces supports peut être fait seul ou délégué à un professionnel. Celui-ci se charge alors d'investir en fonction du risque que vous êtes prêt à prendre. Autre moyen d'investir en bourse, ouvrir un PEA (plan d'épargne en actions). Ce plan, avantageux fiscalement au bout de quelques années, offre la possibilité d'investir dans des titres financiers et notamment en bourse sur des actions européennes.
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Évaluer sa capacité d'épargne et le risque financier que l'on est prêt à assumer La première question qu'il convient de se poser, et ce peu importe l'âge, concerne la somme qu'il est possible d'épargner chaque mois. Selon les statistiques, la moyenne des Français épargnerait environ 15 % de ses revenus. Ce qui revient à mettre de côté 300 € pour un revenu net de 2.000 €. La différence, soit 1.700 €, servant à payer les dépenses de logement, de consommation, ainsi que les frais liés aux loisirs et à l'habillement. Une fois la capacité d'épargne déterminée, il s'agit de calculer le risque de perte que l'on peut accepter. Tout en gardant à l'esprit que celui-ci est généralement proportionnel au rendement potentiel de l'investissement effectué. Agir prudemment et prendre des paris sont deux comportements antinomiques qui dépendent de la personnalité de chacun. Quoi qu'il en soit, la bonne formule consiste à ne jamais mettre tous les œufs dans le même panier en diversifiant ses placements. De même, il est recommandé de prendre en compte la nécessité de conserver en permanence une épargne sécurisée.
Bien qu'il soit judicieux de commencer à y réfléchir autour de la quarantaine, il n'y a pas d'âge pour commencer à préparer sa retraite. Le fait est que plus on s'y prend jeune, plus le capital disponible pourra être important le moment venu. Le but : investir pour obtenir un revenu complémentaire une fois l'âge de la retraite atteint. De nombreux placements peuvent remplir cet objectif. Le mieux reste de pouvoir diversifier ses investissements entre plusieurs produits proposant un rendement, un horizon de placement et un risque complémentaires. Si cela n'est pas déjà fait, c'est probablement le moment de procéder à un investissement locatif. En achetant grâce à un crédit sur 20 ans, les mensualités seront, en théorie, intégralement remboursées au moment du départ en retraite. Les revenus locatifs constitueront alors un revenu complémentaire non négligeable, même si ceux-ci sont soumis à des impôts et prélèvements sociaux. Cerise sur le gâteau, certains investissements immobiliers permettent de réduire ses impôts. C'est notamment le cas de la loi Pinel dans le neuf, et de la loi Denormandie dans l'ancien mentionnées précédemment. Une autre option est d'ouvrir un plan d'épargne retraite (PER). Ce nouveau produit de placement fonctionne un peu sur le même modèle qu'un contrat d'assurance-vie multisupport. Les versements effectués sont placés sur les marchés financiers en fonction du profil de risque que vous acceptez. Le capital est progressivement sécurisé à mesure que l'échéance de la retraite approche. Au moment de la liquider, vous pouvez opter pour le versement du capital ou d'une rente, ou choisir un mixte des deux. A noter, les versements peuvent donner lieu à une réduction d'impôt sur le revenu à l'entrée. En contrepartie, la sortie sera fiscalisée. Enfin, les fonds d'investissement non-cotés peuvent attirer grâce à leurs perspectives de rendement et l'avantage fiscal qu'ils peuvent offrir à l'entrée. Les FCPI et FIP proposent d'investir indirectement dans des PME afin de soutenir leur développement. Attention toutefois, le risque de perte en capital est fort, et l'argent doit être bloqués pendant au moins 5 ans.
Après 60 ans, faîtes fructifier votre patrimoine ! Chacun des placements évoqué est accessible, et toutes les options ouvertes que vous souhaitiez sécuriser votre capital ou défiscaliser. Si vous pensez à la future transmission de votre patrimoine, l'assurance-vie peut-être un bon moyen d'optimiser les droits de succession.