Idéal Investisseur
Idéal Investisseur
Annonce





Épargne salariale : faut-il récupérer ses primes ou les laisser dans son PEE ?

Les entreprises ont jusqu'au 31 mai pour verser l'intéressement et la participation à leurs salariés. 2 choix s'offrent alors aux épargnants.

Temps de lecture : 2 minute(s) - Par Céline Dulary | Mis à jour le 17-12-2021 14:44:00 | Publié le 19-05-2021 12:08  Photo : Adobe Stock © Olivier Le Moal  
Épargne salariale : faut-il récupérer ses primes ou les laisser dans son PEE ?

Les versements 2021 peut-être impactés par la crise sanitaire

Comme chaque année, les salariés dont l'entreprise verse un intéressement et/ou une participation vont pouvoir percevoir leurs primes jusqu'au 31 mai. Celles-ci correspondront à leur participation aux bénéfices pour l'année 2020. Malheureusement, avec la crise sanitaire, les montants distribués pourront être inférieurs aux années précédentes dans certaines entreprises, voire annulés dans les secteurs les plus touchés.

Bonne nouvelle toutefois : les salariés qui ont été mis en chômage partiel ne seront pas pénalisés par rapport aux autres, puisque la loi prévoit que ces heures non-travaillées soient quand même prises en compte pour la distribution.

Annonce
IG_Mobile

Récupérer l'argent ou l'investir dans son PEE, PERCO ou PER : des conséquences fiscales

Comme tous les ans, les salariés à qui vont être versé une prime d'intéressement ou de participation auront deux possibilités : récupérer l'argent ou l'investir dans leur plan d'épargne entreprise (PEE), leur PERCO ou leur plan d'épargne-retraite (PER). Ces deux options n'ont pas les mêmes impacts, que ce soit en matière de fiscalité ou de délai de mise à disposition des fonds.

Dans le cas où ils souhaitent voir verser l'argent sur leur compte courant, les salariés doivent le signaler à leur employeur dans les 15 jours suivant le versement de la prime. Sinon, le montant sera automatiquement versé sur le plan ouvert par l'entreprise.

Lorsque les primes sont immédiatement récupérées, elles sont fiscalisées. Elles sont donc soumises à l'impôt sur le revenu ainsi qu'aux contributions sociales au taux de 9,7%. Si elles sont placées sur un plan, elles sont exonérées d'impôt sur le revenu à l'entrée (et toujours imposées aux prélèvements sociaux de 9,7%). Mais à la sortie, les plus-values sont soumises à l'impôt de plus-value et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.




Le choix dépend des objectifs patrimoniaux de chacun

La fiscalité n'est pas le seul critère à prendre en compte pour faire son choix. Comme pour tous les autres placements, la meilleure solution dépend des objectifs de chacun et de l'horizon de placement.

Car une fois versés sur un plan, les fonds sont bloqués au moins 5 ans dans le cas d'un PEE, voire jusqu'à la retraite dans le cadre d'un PERCO ou d'un Plan d'Épargne Retraite. Le salarié ne peut récupérer son épargne que dans quelques cas de déblocage anticipé, comme l'acquisition de la résidence principale.

Lorsqu'ils choisissent de déposer leur prime sur un plan, les salariés doivent aussi sélectionner les supports dans lesquels l'argent sera investi. Ceux-ci, nommés les FCPE (Fonds Commun de Placement d'Entreprise), sont des fonds d'investissements qui vont à leur tour investir l'argent des épargnants dans des produits financiers avec pour objectif de dégager de la rentabilité. Comme tout placement sur les marchés financiers, ni le rendement ni le capital ne peuvent être garantis.

Chaque support dispose d'une stratégie d'investissement qui lui est propre : secteur d'investissement, prise en compte de critères sociaux ou environnementaux (ISR)... Le nombre et le type de FCPE disponibles dépendent de chaque plan. Pour en savoir plus sur la sélection de ces supports, notre article

La rédaction vous suggère :

Intéressement, participation : tout comprendre

Épargne salariale : des négociations pour booster les dispositifs dans les PME



Votre avis, vos débats, vos questions

* Information obligatoire
10000

Commentaires

Pas encore de commentaires. Soyez le premier !