Idéal Investisseur
Idéal Investisseur
Annonce





Épargne-retraite : le PER est devenu le produit préféré des Français

18 mois après son lancement, le Plan d'Épargne Retraite (PER) rencontre un vif succès auprès des épargnants. 1,6 million de plans ont déjà été souscrits.

Temps de lecture : 2 minute(s) - Par Getfluence | Mis à jour le 13-10-2023 18:49:00 | Publié le 10-05-2021 12:02  Photo : Adobe Stock - Epargne Retraite © Mongkol  
Épargne-retraite : le PER est devenu le produit préféré des Français

1,6 million de Français ont déjà ouvert un PER

Selon le 19ème baromètre « les Français, l'épargne et la retraite » du Cercle des épargnants, le PER se hisse en tête des produits d'épargne-retraite préférés des Français (32%) devant l'assurance-vie (28%), le livret A (12%) et le PEA (6%). Les personnes interrogées ont une opinion bien meilleure du PER que de ses prédécesseurs le PERP (5%) et le contrat Madelin (2%).

Lancé en octobre 2019, le Plan d'Épargne Retraite (PER) a définitivement remplacé les anciens dispositifs depuis octobre 2020. Si les PERP, PERCO, PREFON et contrats Madelin ouverts peuvent continuer de fonctionner, ils sont désormais fermés à la commercialisation.

Le PER rencontre un succès croissant auprès des épargnants en quête d'un complément de retraite. Selon les chiffres de la Fédération Française de l'Assurance (FFA), il a déjà convaincu 1,6 millions de Français à fin mars 2021, qui y ont investi 18 milliards d'euros. Les montants déposés par les épargnants sont déjà pratiquement similaires aux encours du PERP, qui atteignaient 20 milliards d'euros fin 2019. Selon les chiffres de l'organisme, 65% des sommes placées correspondent à des transferts d'argent depuis d'anciens contrats.

En mars 2021, la collecte a subi une nouvelle accélération. « La production nouvelle affiche une croissance particulièrement dynamique à trois chiffres par rapport à mars 2020 : +156% à 64 000 pour les nouveaux assurés et +326% à 443 millions d'euros pour les cotisations », a indiqué la FFA.

Annonce
IG_Mobile

Une épargne bloquée jusqu'à la retraite, mais récupérable dans certains cas

Le plan d'épargne-retraite (PER) peut être alimenté par des versements libres ou programmés. Si l'épargnant le souhaite, ceux-ci peuvent être déductibles de son revenu imposable dans la limite de 32.908 euros, voire 76.101 euros pour les travailleurs indépendants.

Les sommes déposées sont investies dans des produits financiers jusqu'à la retraite. Comme pour une assurance-vie multisupport, le particulier peut choisir le niveau du couple risque / rendement potentiel de son portefeuille, en optant pour le profil d'investisseur qui lui convient (prudent, équilibré ou dynamique). L'épargne peut ensuite être progressivement sécurisée, à mesure que l'âge de la retraite approche.

Comme le PERP, le PER a été conçu comme un placement bloqué jusqu'à la retraite. Mais le capital peut être récupéré avant cette date dans plusieurs cas, dont certains accidents de la vie et l'acquisition de la résidence principale.

Mais l'avantage principal du PER par rapport à ses prédécesseurs est qu'à terme, l'épargnant peut choisir le dénouement de son contrat entre 3 options : récupérer l'intégralité du capital, opter pour le versement d'une rente à vie ou panacher ces deux options. Une fois retraité, il est donc possible de piloter son épargne en fonction de ses besoins.




Une fiscalité en deux temps

Le régime fiscal doit toutefois être étudié de près. Si, lors de la constitution du capital, le particulier a choisi de déduire le montant de ses versements de ses impôts, la sortie de l'épargne sera soumise à l'impôt sur le revenu et les plus-values seront taxées au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. La sortie en rente sera fiscalisée selon le régime des pensions de retraite. Si les versements n'ont pas donné lieu à un avantage fiscal, les montants récupérés pourront bénéficier d'une franchise d'impôt.

En cas de décès, les sommes versées au PER sont fiscalisées de la même manière que l'assurance-vie : elles donnent droit à un abattement de 152.500 euros si le contribuable avait moins de 70 ans ou 30.500 euros au-delà de cet âge. Les éventuelles plus-values ne sont pas soumises aux prélèvements sociaux.



La rédaction vous suggère :

Plan d'Épargne Retraite (PER) : le guide pour comprendre et investir

Fiscalité et retraite : avez-vous entendu parler du PERP ?

Le Plan d'Épargne Retraite (PER) : vraie ou fausse bonne idée ?



Votre avis, vos débats, vos questions

* Information obligatoire
10000

Commentaires

Pas encore de commentaires. Soyez le premier !