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L'épargne française connaît un grand paradoxe. Selon un sondage d'OpinionWay pour Altaprofits, pionnier de l'assurance-vie en ligne, 89% des Français possèdent un produit d'épargne mais 69% ignorent combien il leur rapporte.
L'épargne est le fait d'anticiper, mettre de côté pour des raisons propres à chacun sur des produits à court, moyen, long terme à rendements et risques variés. En France, 9 Français sur 10 épargnent. Ils sont même 67 % à posséder plusieurs produits d'épargne. Le livret A arrive en tête avec un taux de possession de 22 %. Malgré son faible taux de rentabilité, il reste « le chouchou » des Français. De leur côté, les Bretons, Centrais, Ligériens et Normands placent au même niveau le livret d'épargne populaire (21 %). Les Bourguignons, Francs-Comtois, Alsaciens, Champenois, Lorrains (30 %), de même que les Auvergnats, Rhônalpins et Provençaux (28 %), placent en tête le livret jeune.
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Combien sont-ils en région à ignorer le gain tiré de leurs produits d'épargne ? • les Franciliens : 64 % • les Néo-Aquitains et Occitans, ainsi que les Auvergnats, Rhônalpins, Provençaux et encore Les Bretons, Centrais, Ligériens et Normands : 69 % • les Bourguignons, Francs-Comtois, Alsaciens, Champenois, Lorrains et Altofrançais : 73 % « C'est un élément inattendu de cette étude ! Un hiatus entre l'acte fort, je mets de côté parce que je peux en avoir besoin, et l'acte mineur, je mets de côté sans imaginer que cela peut me rapporter ! Ce décalage montre que les professionnels de l'épargne doivent mieux expliquer les enjeux et stratégies d'épargne. L'éducation nationale a elle aussi un rôle à jouer aux côtés des parents pour enseigner aux jeunes comment gérer son argent. », déclare François Leneveu, cofondateur et Président d'Altaprofits.
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D'abord à faire face aux imprévus du quotidien (46 %) comme une panne de voiture, un remplacement d'appareil ménager... Vient ensuite la possibilité de dissocier ses économies du compte courant (24 %). Puis, le financement de projets à long terme (22 %) tels que l'achat immobilier, la préparation de la retraite, le financement des études des enfants. Et enfin, le financement de projets à court terme tel que l'achat d'une voiture ou d'un voyage (7 %). En région, en dehors des Franciliens qui sont partagés entre les trois premières raisons, la majorité des régions épargnent pour faire face aux imprévus du quotidien ce qui tend à démontrer une certaine crainte quant aux lendemains voire un sentiment d'insécurité.
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Si les Français perçoivent le climat politique et économique actuel comme étant plutôt propice à l'épargne (56 %), ils sont cependant 40 % à estimer qu'au cours des cinq dernières années leur capacité d'épargne s'est réduite. 16 % arrivent tout de même à épargner davantage. Ils privilégient par contre des produits sans risque même avec un faible rendement : 78 % jouent la carte de la sécurité à défaut du rendement. « La culture du mix sécurité / rentabilité est vraiment à développer », indique François Leneveu, « sinon, en laissant leur argent mal rémunéré sur des livrets réglementés, et pire en laissant leurs liquidités sur des comptes à vue, les Français se transforment en « mécènes » des banques et de l'Etat ».
Si on s'intéresse plus particulièrement aux différences hommes/femmes, l'étude nous révèle que les hommes épargnent plus régulièrement que les femmes (77 % vs 74 %) mais les femmes placent beaucoup moins d'argent. En effet, la moyenne du montant de l'épargne des femmes est seulement de 25 989 € contre 60 734 € pour les hommes. En détail, 19 % des femmes disposent d'une épargne allant de 1 000 à 4 999 € alors que 21 % des hommes disposent d'une épargne supérieure à 80 000 €. De manière logique et au regard du montant placé, les hommes sont beaucoup plus au fait des gains perçus (34 % vs 26 %). La sécurité, la peur des imprévus est un sentiment partagé par les hommes et les femmes en France qui épargnent majoritairement pour faire face aux coups durs : 49 % pour les femmes et 43 % pour les hommes. Les femmes ne sont seulement que 13 % à opter pour des produits un peu risqués, avec un rendement espéré plus important (versus 23 % pour les hommes).
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Les 18-34 ans sont 55 % à disposer de plusieurs produits d'épargne. Beaucoup plus aguerris, les seniors (+ de 65 ans) sont quant à eux 75 %. 48 % des jeunes placent de l'argent au moins une fois par mois contre 43% pour les seniors. En découle une différence importante sur les montants épargnés à aujourd'hui avec une moyenne de 7 152 € pour les jeunes. 34 % des 18-24 ans et 20 % des 25-34 ans ont une épargne comprise entre 1 000 et 4 999 €. Assez logiquement, les seniors, qui ont démarré beaucoup plus tôt leur plan d'épargne, disposent en moyenne d'une épargne de 67 834 €. 25 % ont même 80 000 € et plus de côté. Les jeunes se montrent prévoyants puisqu'ils déclarent d'abord épargner pour des projets à long terme (32 %). Pour les seniors, disposer de produits d'épargne est d'abord un moyen de faire face aux imprévus (53 %).
Méthodologie : le Baromètre de l'épargne en région a été réalisé par OpinionWay pour Altaprofits, du 22 mai au 3 juin 2019, auprès d'un échantillon de 2 470 personnes âgées de 18 ans et plus ; échantillon représentatif de la population des régions françaises et constitué selon la méthode des quotas. Interviews réalisées en ligne.