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L'assurance-vie est l'un des placements préférés des Français, qui l'utilisent comme une enveloppe pour des placements. Sa souplesse et sa fiscalité allégée, notamment en matière de succession, sont plébiscitées. Ainsi, bien que les rendements des fonds en euros peinent à compenser l'inflation depuis plusieurs années, de plus en plus d'épargnants choisissent ce support pour loger leur épargne. Pour mieux comprendre et choisir votre assurance-vie, suivez le guide.
Sommaire 1. Comment fonctionne un contrat d'assurance-vie ? 2. Quels sont les types de contrats d'assurance-vie ? 3. Que sont les unités de compte UC ? 4. Comment fonctionne une assurance-vie multisupport ? 5. Qu'est-ce qu'un arbitrage ? Et les arbitrages automatiques ? 6. Quels sont les différents modes de gestion d'un contrat d'assurance-vie ? 7. L'argent placé sur une assurance-vie est-il toujours disponible ? 8. L'importance de bien rédiger la clause bénéficiaire 9. Quelle durée de placement pour une assurance-vie ? 10. Quels sont les modes de sortie de l'assurance-vie ? 11. Quelle est la fiscalité de l'assurance-vie ? 12. Quels sont les avantages de l'assurance-vie dans le cadre d'une succession ? 13. Comment bien choisir son assurance-vie ? 14. Contrat collectif ou contrat individuel ?
L'assurance-vie fonctionne un peu comme un compte épargne. Lorsque vous souscrivez à contrat, vous y déposez de l'argent. Celui-ci générera chaque année des intérêts, en fonction des supports sur lesquels vous choisissez d'investir. Un contrat d'assurance vie est, par définition, un « contrat d'assurance sur la vie ». En cas de décès, il vous permet de transmettre un capital à un ou plusieurs bénéficiaires que vous choisissez.
À voir : Notre comparateur de plus de 70 contrats d'assurances-vie : frais, rendement des fonds euros...
Il existe 2 types de contrats d'assurance-vie : Les monosupports : ces contrats d'assurance-vie sont des supports d'investissement sécurisés qui n'investissent que dans un fonds en euros. Chaque année, les sommes que vous y versez vont générer des intérêts, comme un compte épargne classique. Les taux de rémunération ne sont pas révolutionnaires, cependant ce type de contrat a normalement l'avantage d'un capital garanti. Ils se font de plus en plus rares. Depuis quelques années, avec les taux d'intérêt bas sur les marchés puis le retour de l'inflation, une grande partie des assureurs ne souhaitent plus proposer ces contrats. L'investissement dans les fonds en euros est, dans la plupart des cas, conditionné à un investissement dans des unités de compte. Certains assureurs ne proposent même plus de garantie en capital totale sur les fonds en euros, en s'octroyant le droit de prélever des frais de gestion au-delà des capitaux versés par l'épargnant. Les contrats « multisupports" permettent de dynamiser l'épargne. Une partie des fonds déposés sont placés sur des fonds sécurisés (sur les fonds en euros cités précédemment), et une autre est investie sur les marchés financiers via des « unités de compte » (appelées UC dans le jargon). Si les perspectives de rendement peuvent être plus intéressantes, ces placements sont aussi plus risqués puisque ni les intérêts, ni le capital ne peuvent être garantis. Nouveaux supports disponibles, les « Fonds Eurocroissance », permettent dans certaines conditions de bénéficier des perspectives de rendement des produits financiers tout en garantissant une partie ou la totalité du capital. Enfin, les contrats en Unités de Compte sont des supports pour lesquels 100% des versements effectués sont placés sur les marchés financiers.
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Les unités de compte sont des supports d'investissement financier (investis dans des actions, obligations, parts de sociétés, parts de FCPR, de SCPI...). C'est par ceux-ci que les épargnants vont investir dans des produits financiers. Chaque assureur en propose un panel différent qui peut aller de quelques unités de compte à plusieurs milliers. Chaque UC est représentative d'un seul actif. Il est donc simple de savoir dans quel support financier l'on investit. Ceux-ci peuvent être des OPCVM (fonds d'investissement très classiques sous forme de SICAV ou de FCP), mais également des fonds immobiliers comme les SCPI, des SCI ou des OPCI, des fonds non cotés comme des FCPR, et même parfois des actions en direct, alors nommées « titres vifs ». Chaque unité de compte dispose de sa propre documentation légale : stratégie d'investissement, frais, risque... Le décorticage est indispensable avant d'investir pour bien comprendre de quoi il retourne. Dans l'absolu, l'assurance-vie permet d'avoir accès à une palette de supports bien plus importante que le Plan d'Epargne en Actions (PEA), puisqu'il est possible d'investir dans des placements obligataires, les fonds à formules, les placements internationaux, etc. Il faut noter que l'investissement dans des unités de compte est soumis à un risque de perte partielle ou totale du capital investi : il s'agit de produits financiers soumis aux fluctuations boursières, à la hausse comme à la baisse. Mieux vaut diversifier les classes d'actifs.
Lorsque vous souscrivez à un contrat d'assurance-vie multisupport, vous pouvez investir à la fois sur un fonds en euros sécurisé et sur des unités de compte. Notons cependant que certains contrats ne proposent plus de fonds euros. Pour ces contrats, l'épargnant a la possibilité de gérer lui-même son épargne en choisissant dans quelles unités de compte il souhaite investir parmi la gamme proposée. Celle-ci peut être plus ou moins large selon les contrats, allant de quelques UC à plus de 1000. Les unités de compte représentent des fonds d'investissement. Il s'agit fréquemment de SICAV, de FCP (classe des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières ou OPCVM). De plus en plus, l'on peut y trouver des ETF (ou fonds indiciels). Ces fonds d'investissement sont destinés à reproduire les performances d'un indice particulier à la hausse comme à la baisse (par exemple, le CAC40). Certains contrats donnent aussi accès à des fonds immobiliers en direct (SCPI, OPCI, REITs) ou au travers d'ETF spécialisés dans l'immobilier. Ce type de gestion est particulièrement adapté aux personnes qui souhaitent investir dans des produits financiers tout en profitant du cadre avantageux de l'assurance-vie. Il est donc important de scruter l'offre d'UC avant de souscrire. L'épargnant peut aussi opter pour la gestion déléguée. Dans ce cas, il laisse le choix des placements à un professionnel. Il doit cependant choisir le type de gestion qu'il souhaite voir mettre en place en fonction de ses objectifs et de sa sensibilité aux risques. En général, les assureurs proposent trois types de profils : • Le « prudent », qui investit surtout en produits obligataires et monétaires peu risqués (mais toujours avec une possibilité de voir fondre le capital en cas de baisse des valeurs) ; • « L'équilibré », qui mélange des UC moins risquées (produits obligataires et monétaires) et d'autres qui offrent un couple rendement/risque plus élevé (notamment des actions) ; • Le « dynamique », investit dans les actions Dans la plupart des cas, la gestion est commune à tous les investisseurs ayant choisi une option. Certains contrats proposent cependant des offres innovantes : multiples profils de gestion, investissement thématique (innovation, changement climatique, économie circulaire, eau...). Enfin, certains contrats plus haut de gamme proposent une gestion sous mandat : le choix est alors confié à un professionnel qui adaptera les investissements en fonction du profil de son client. Cette gestion peut par exemple être prise en charge par un conseiller en gestion de patrimoine.
Pendant la durée de vie d'un contrat, il est possible de transférer son épargne d'un support vers un ou plusieurs autres, ou de changer d'unités de compte. C'est ce qu'on appelle "faire un arbitrage". Certains contrats prélèvent des frais sur ces arbitrages, d'autres non. Regardez attentivement le détail des frais avant de souscrire, en fonction des mouvements que vous prévoyez de faire. Certaines offres comprennent des options d'arbitrage automatique. Dans ce cas, l'épargnant peut programmer une vente ou un achat en cas de franchissement d'un certain seuil, à la hausse ou à la baisse. On trouve par exemple : - La sécurisation des plus-values, qui consiste généralement à rapatrier les gains perçus vers un fonds en euros ou des actifs moins risqués. C'est par exemple comme cela que fonctionne la gestion par horizon au sein des plans d'épargne retraite (PER), - La dynamisation des plus-values, qui au contraire consiste à réinvestir les gains sur certains supports de manière automatique, - Le stop-loss, qui consiste à vendre une unité de compte lorsque sa valeur descend en dessous d'un certain seuil pour éviter trop de perte - Le lissage des investissements, grâce auquel l'épargnant peut investir de manière progressive, - Le rééquilibrage automatique du portefeuille : certaines unités de compte sont automatiquement vendues ou achetées pour toujours conserver la même proportion d'actifs dans le portefeuille d'unités de compte.
Les assurances-vie multisupport peuvent proposer plusieurs types de gestion : La gestion libre vous permet de choisir vous-même les unités de compte dans lesquels vous allez placer votre argent, et de choisir quand vous allez les acheter ou les vendre. C'est cette gestion qui est disponible dans la majorité des contrats. Vous pouvez aussi parfois opter pour un arbitrage automatique : vous programmez alors des achats ou ventes en fonction de seuils de sécurisation, d'investissement progressif, de plus-value ou de moins-value par exemple. Si l'objectif est d'opter pour une gestion libre, veillez à choisir un contrat qui propose le type d'unités de compte qui vous intéressent, et scrutez les frais de gestion annuels sur les UC ainsi que les éventuelles contraintes (limitation sur certains types de supports comme les SCPI...). La gestion profilée vous propose une répartition automatique de l'épargne en fonction de votre profil de risque : prudent, équilibré ou dynamique. L'allocation des actifs se fait alors en fonction du degré de sécurisation et de potentiel de performance choisis. Jusqu'à récemment, il était courant d'avoir uniquement le choix entre 3 profils. Désormais, certains portefeuilles se déclinent également sur certaines thématiques (investissement dans des supports favorisant la lutte contre le réchauffement climatique, investissement responsable, investissement à 100% sur des ETF...). Enfin, avec la gestion pilotée, également appelée « gestion sous mandat », un professionnel s'occupe de gérer votre contrat d'assurance-vie à votre place en fonction de vos contraintes et de vos objectifs. C'est donc lui qui se chargera de revendre certaines unités de compte pour en acquérir d'autres afin d'optimiser les performances de votre contrat. Ce type de gestion est généralement réservée aux contrats haut de gamme et génère des frais supplémentaires. Mais elle permet d'obtenir des choix d'investissement personnalisés.
Oui, il est généralement possible de disposer des fonds à tout moment. Pour récupérer de l'argent placé sur une assurance-vie, l'on procède à un « rachat » total ou partiel des sommes. Malgré ce nom, l'épargnant n'a évidemment pas à payer l'assureur pour récupérer son argent ! Le vocabulaire est ici propre au secteur de l'assurance, car n'oublions pas qu'une assurance-vie relève d'abord du domaine de l'assurance ! Une fois la demande de rachat écrite formulée, l'assureur a au maximum deux mois pour verser son argent à l'épargnant. La somme totale que peut récupérable correspond au capital acquis, majoré des intérêts, moins les frais. Sur les multisupports, la somme récupérée peut être supérieure à celle investie, mais aussi inférieure en fonction du succès des investissements. Certains contrats, de plus en plus rares, prévoient le prélèvement de frais de sortie. Pour les unités de compte, la somme correspondra à la contre-valeur en euros des unités de compte estimée à leur dernier cours liquidatif. Les contrats d'assurance-vie permettent également de sortir en rente, une notion dont voici la définition : au lieu de récupérer le capital acquis, l'épargnant va demander à le transformer en un versement d'argent récurrent. Une démarche qui peut notamment être intéressante pour compléter une retraite. La somme qui va être versée périodiquement est calculée en fonction de l'espérance de vie du bénéficiaire, et sur la base d'un taux. L'espérance de vie est elle-même calculée en fonction des tables de mortalité communes au secteur de l'assurance. L'option pour la rente est définitive : il n'est plus possible de récupérer le capital puisqu'il est définitivement versé dans les caisses de l'assureur. Mais en contrepartie, celui-ci devra verser la rente jusqu'au décès du bénéficiaire, même si la somme totale versée dépasse le capital initial. Certains contrats d'assurance-vie proposent une option de réversion de la rente au profit d'un tiers en cas de décès du bénéficiaire. Dans ce cas, le montant de la rente est calculé sur l'espérance de vie des deux personnes.
L'assurance-vie est à distinguer de l'assurance décès : dans le premier cas, l'épargnant peut récupérer ses fonds à tout moment et s'il décède, le capital acquis à ce moment est versé au bénéficiaire désigné ou à ses héritiers. Dans le second, les primes sont définitivement acquises à l'assureur et ne peuvent pas être récupérées, comme pour un contrat d'assurance habitation par exemple. C'est alors le montant prévu au contrat qui est versé aux bénéficiaires, y compris si peu de versement ont été effectués.
Lorsque vous souscrivez une assurance-vie, vous avez la liberté de désigner la ou les personnes que vous souhaitez en qualité de bénéficiaire au moment de votre décès. Il peut s'agir de vos enfants, d'un membre de votre famille, mais également d'une personne physique avec laquelle vous n'avez pas de lien de parenté ou encore une personne morale (association...). Attention toutefois : certaines personnes sont exclues par la loi, afin d'éviter les situations problématiques ou déontologiquement compliquées. Par exemple, un médecin qui vous aurait eu comme patient pour la maladie qui aurait conduit à votre décès n'a pas le doit d'être désigné comme bénéficiaire. De même, en France il n'est pas possible de choisir un animal comme bénéficiaire. La liberté n'est pas pour autant totale dans la rédaction de la clause bénéficiaire. Vos héritiers légaux pourraient tout à fait remettre en cause le versement de somme à un tiers si celles-ci sont considérées comme « manifestement exagérées » au regard de votre patrimoine. De même, un contrat d'assurance-vie ne peut pas permettre de déshériter un enfant de sa réserve légale.
L'assurance-vie est un placement de long terme : pour profiter des avantages, il est nécessaire de laisser son épargne sur le contrat pendant au moins 8 ans, délai actuel nécessaire pour bénéficier, en cas de retrait des sommes, à la fois un abattement sur les revenus du contrat et d'une imposition à taux réduit. Il est également possible de prévoir beaucoup plus de temps, notamment si l'objectif est de sortir en rente (complément de revenus pour la retraite) ou de transmettre un capital à des héritiers. Dans le cas d'un retrait de tout ou partie du capital avant 8 ans, les bénéfices enregistrés sur le contrat seront soumis à la flat-tax de 30% (prélèvement forfaitaire libératoire).
Les contrats d'assurance-vie indiquent généralement une échéance. A son issue, deux modes de sorties sont possibles : - La sortie en capital : on récupère l'intégralité de la somme acquise en une seule fois - La sortie en rente : l'assureur transforme l'épargne acquise en rente viagère (c'est-à-dire à vie), selon un montant et une périodicité définis à l'avance. La somme versée à chaque période dépend d'un calcul prenant en compte le montant acquis et l'âge de l'assuré. Attention cette option est irréversible ! Avant l'échéance, il est aussi possible de clôturer une assurance-vie en procédant à un rachat total (voire réponse précédente).
Les contrats d'assurance-vie sont régis par des règles fiscales spécifiques, tant sur l'imposition des revenus que sur les droits de successions. Les intérêts acquis ne sont pas exonérés d'impôts, à l'inverse des livrets réglementés comme le livret A ou le LDD. Néanmoins les règles demeurent très avantageuses, notamment lorsque le contrat dépasse 8 ans. Tant que l'on ne procède pas à un rachat partiel ou total du contrat sous forme de capital, les gains ne sont pas imposés à l'impôt sur le revenu (les gains sont cependant soumis aux prélèvements sociaux). Lorsque les sommes sont retirées : - Pour les contrats de moins de 8 ans Les gains sont soumis au barème de l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2%). L'investisseur peut opter pour le prélèvement libératoire au taux de 35% si le rachat intervient dans les 4 premières années, et de 15% entre 4 et 8 ans (hors prélèvements sociaux de 17,2%). - Pour les contrats de plus de 8 ans : Un contrat d'assurance âgé de plus de 8 ans dispose de quelques avantages fiscaux. Les intérêts et les plus-values acquis sont taxés à 7,5%, après un abattement de 4600 € pour une personne célibataire et 9200 € pour un couple. L'ensemble des gains sont soumis aux prélèvements sociaux de 17,2%. Depuis le 27 septembre 2017, les gains issus des nouveaux versements sont soumis au prélèvement forfaitaire obligatoire de 12,8% sur les contrats de moins de 8 ans, et de 7,5% au-delà.
Lorsque vous souscrivez à une assurance-vie, vous désignez librement un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès. Ceux-ci peuvent être vos héritiers légaux ou quelqu'un d'autre. Il est possible de modifier le bénéficiaire à tout moment. Au décès du souscripteur, les sommes versées au(x) bénéficiaire(s) n'entrent pas dans la succession du défunt. Elles échappent donc à la fiscalité classique appliquée dans le cadre des héritages, et disposent d'une fiscalité propre. Ainsi : - Il n'y a aucun droit de succession lorsque le bénéficiaire est le conjoint ou le partenaire de PACS - Les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € sont soumises au droit de succession - Les primes qui ne sont pas soumises aux droits de succession font l'objet d'un prélèvement de 20% lorsque la part du bénéficiaire est supérieure à 152 500 €.
L'assurance-vie peut être un placement intéressant, à condition de bien choisir son contrat. Pour faire le bon choix, les éléments à prendre en considération sont : - Les frais d'entrée, qui doivent être négociés : 2% sont actuellement un grand maximum, sachant que beaucoup de contrats n'en imposent même plus - Les frais de gestion annuels - Pour les fonds en euros : les performances passées par rapport au marché - Pour les contrats multisupports : o Le nombre et la diversité des unités de compte o Le contrat doit permettre de faire des arbitrages o Les frais d'arbitrage ne doivent pas dépasser les 0,8%
Les contrats peuvent être soit collectifs, soit individuels. Dans le cadre des contrats collectifs, c'est un distributeur (ou une association, parfois proche du distributeur ou de l'assureur) qui souscrit le contrat auprès d'un assureur. C'est une sorte de contrat « sur-mesure », dont les modes de fonctionnement sont établis par ce distributeur. Ce dernier propose ensuite aux épargnants de souscrire à ce contrat. Le distributeur n'en demeure pas moins un intermédiaire entre l'assureur et l'épargnant. Dans le cas d'un contrat collectif, c'est l'épargnant qui va souscrire en direct un contrat auprès d'un assureur. C'est donc l'assureur qui fixe les règles. Dans tous les cas, l'important pour l'épargnant est de choisir un contrat dont les caractéristiques juridiques, les supports de placements et les frais sont en adéquation avec ses objectifs.