Sortie le 7 novembre
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Où placer son épargne en 2022 ? Le retour de l'inflation, l'éclatement de la guerre en Ukraine, les incertitudes sur le Covid19 compliquent les choses. Dans ce contexte mouvant, voici 3 placements à explorer pour protéger son épargne.
Dès qu'une crise éclate, l'or reprend son statut de valeur refuge par excellence. Depuis des décennies, sa valeur a systématiquement augmenté lors des crises. Cet actif rassurant est en effet plébiscité par les épargnants et les investisseurs pour protéger leur épargne en cas de perte de confiance. Le métal jaune n'est pas un placement comme les autres. Quelles que soient ses fluctuations à la hausse ou à la baisse, il conserve une valeur dans le temps : il est recherché dans la bijouterie, dans l'industrie et constitue aussi une réserve de valeur pour les États, qui stockent des lingots. C'est aussi, et avant tout, un actif physique qu'il est possible d'emmener, de conserver chez soi ou dans un coffre-fort chez un prestataire externe. Plusieurs types de produits sont accessibles aux particuliers qui souhaitent acheter de l'or, quel que soit leur budget. À commencer par les pièces (Francs Napoléon, dollars...), les lingotins et les lingots. Certains observateurs, comme la banque d'investissement Goldman Sachs, anticipent une progression du cours de l'or jusqu'à 2500 dollars dans les 6 à 12 prochains mois. Évidemment, cette progression n'est pas mathématique. De fait, la valeur de l'or a tendance à baisser dans les périodes plus calmes, durant laquelle 60 % de la demande concerne l'orfèvrerie. Pour ceux qui préfèrent miser sur l'or au travers d'actifs financiers, il existe également des « ETF ». Ces produits financiers ont pour objectif de reproduire l'évolution du cours du métal jaune grâce à divers investissements, dont des actions d'entreprises exploitant des mines.
L'immobilier locatif reste lui aussi une valeur refuge, notamment en période d'inflation. Il s'agit d'un des rares actifs qui permet de générer du rendement de manière stable dans le temps. Quand on achète un logement, celui-ci ne peut pas disparaître du jour au lendemain, et si l'emplacement est bien choisi, la demande locative est au rendez-vous. L'immobilier est aussi l'un des rares placements qu'il est possible d'acheter à crédit. Avec des taux d'emprunt inférieurs aux prévisions d'inflation, le taux réel de l'emprunt est voué à baisser dans le temps. Un effet bénéfique pour l'épargne, d'autant que les loyers sont revalorisés chaque année. Acheter un appartement pour le mettre en location nécessite un budget important et, la plupart du temps, de s'engager dans un crédit pour plusieurs années. Pour celles et ceux qui n'envisagent pas d'emprunter, l'achat de parts de SCPI peut être une bonne solution. Les SCPI sont des sociétés financières qui ont pour unique vocation d'acheter des immeubles pour les mettre en location. Les fonds sont collectés auprès de milliers d'épargnants, qui investissent donc dans l'immobilier de manière indirecte et se partagent une fraction des loyers à hauteur de leur quote-part. En 2021 le rendement moyen des SCPI est ressorti à 4,31 %, ce qui n'est pas négligeable.
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Lorsqu'une crise surgit, le cours des actions a tendance à s'écrouler. C'est ce que l'on a pu observer lors de la crise du covid ou au début de la guerre en Ukraine. En quelques jours, le CAC40, qui représente le cours des 40 entreprises françaises les plus importantes, a respectivement perdu 35% et 12%. Depuis la crise des subprimes en 2008, ces effondrements sont cependant restés temporaires. Attention, car toutes les situations sont différentes et rien ne peut permettre d'anticiper ce que sera le futur. Néanmoins, les investisseurs aguerris profitent souvent de ces périodes de creux pour racheter des actions à prix cassé. Dans de nombreux cas, après une chute brutale globale, la valeur des entreprises sur les marchés financiers peut en effet devenir inférieure à sa valeur réelle. Cette sous-valorisation soudaine permet d'anticiper de bonnes chances de rebond à moyen ou long terme, si la situation se stabilise ou s'améliore. Pour se protéger de l'inflation, les investisseurs peuvent aussi miser sur des valeurs qui ont toutes les chances de progresser en même temps que la hausse des prix. Actuellement, c'est par exemple le cas des valeurs pétrolières ou du luxe. À l'inverse, les valeurs bancaires sont généralement les premières à souffrir. Mieux vaut les éviter. Dans tous les cas, cette stratégie est risquée puisqu'elle implique un risque de perte en capital.
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