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Le délai approche ! Chaque année, l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) à payer est calculé sur la base du patrimoine immobilier net au 1er janvier, dès lors qu'il est supérieur à 1,3 million d'euros. Certaines stratégies permettent toutefois de réduire son assiette.
Le démembrement de propriété est l’une des solutions les plus efficaces pour réduire son IFI. Ce mécanisme juridique consiste à séparer la nue-propriété d’un bien de son usufruit. Pourquoi c'est intéressant en matière d'IFI ? Car c'est la personne qui conserve l’usufruit qui est redevable de l'impôt, tandis que le nu-propriétaire, qui n’a pas l’usage du bien et n'en perçoit pas les loyers, est exonéré. Cela s’avère particulièrement intéressant dans le cadre d’une transmission patrimoniale, mais aussi lors de l'achat d'un bien immobilier en démembrement temporaire. Les particuliers qui peuvent se passer de revenus pendant quelques années acquièrent alors un logement (ou un autre local) à un prix moins élevé que le marché, et sa valeur n'entre pas dans le calcul de l'impôt. Ils récupèrent, à l'issue de la période de démembrement, la propriété intégrale du bien et les éventuels revenus liés. À noter : un achat en viager fonctionne également, mais dans ce cas la date de pleine propriété est incertaine. Les dons offrent une autre opportunité : celle de diminuer son patrimoine taxable et, dans certains cas, bénéficier de réductions d’impôt. Par exemple, un don à une organisation reconnue d’utilité publique peut ouvrir droit à une réduction d’impôt de 75 % des montants donnés, dans la limite de 50 000 euros par an. Ces gestes philanthropiques, en plus de leur dimension altruiste, permettent d’optimiser fiscalement son patrimoine.
Pour ceux qui possèdent une résidence principale, il est important de se rappeler que celle-ci bénéficie d’un abattement de 30 % sur sa valeur vénale. Cet avantage permet de diminuer la charge fiscale pour les propriétaires occupants.
Certains placements spécifiques permettent d’atténuer l’impact de l’IFI. Les bois, forêts et parts de groupements forestiers, par exemple, bénéficient d’une exonération partielle. Ces investissements, en plus d’offrir une diversification patrimoniale, allègent la base taxable. Dans le cas d'un achat immobilier, il peut être intéressant de réfléchir à un achat à crédit même si l'on dispose du cash nécessaire : les dettes liées à l’acquisition ou à l’amélioration des biens imposables sont déductibles. Attention toutefois à bien documenter ces crédits : ils doivent être justifiés et en lien direct avec les biens concernés. En l’absence de justificatifs solides, l’administration fiscale pourrait les réintégrer dans l’assiette taxable.
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Mettre en place une stratégie IFI demande une analyse fine de sa situation personnelle et patrimoniale. Un accompagnement par un conseiller fiscal, un notaire ou un expert en gestion de patrimoine est souvent indispensable pour s’assurer que les démarches respectent la législation en vigueur et qu’elles sont adaptées à vos objectifs.
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