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Les contribuables qui ont été en télétravail en 2021 peuvent déduire les dépenses liées de leur impôt sur le revenu 2022. Mode d'emploi.
En 2020, les personnes qui avaient été en télétravail durant la pandémie avaient pu bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu. Celle-ci avait compensé certaines dépenses engagées, notamment afin qu'ils puissent équiper leur domicile. Bonne nouvelle pour la déclaration de revenus de 2023 : comme l'année dernière, les contribuables qui ont télétravaillé en 2022 peuvent également bénéficier d'un avantage fiscal, notamment sous forme d'une exonération qui peut aller jusqu'à 580 euros. Pour en bénéficier, le fisc distingue 2 situations : - les personnes qui n'ont pas perçu de compensation de la part de leur employeur, - et celles qui ont touché une indemnité de télétravail sous forme d'allocation ou de remboursement.
Si vous n'avez pas perçu d'allocation ou d'indemnité de la part de votre employeur, deux possibilités s'offrent à vous. Opter pour l'abattement forfaitaire de 10% sur les traitements et salaires : Dans ce cas, les frais liés au télétravail sont considérés comme inclus dans l'abattement. Vous ne pouvez rien déduire de plus. Opter pour la déduction des frais réels : Cette option peut être intéressante si vos frais sont supérieurs à 10% de vos revenus salariés. Il faut alors remplir les cases 1AK à 1DK dans la déclaration 2022 sur revenus 2021. Dans ce cas, les dépenses engagées dans le cadre de la profession peuvent être déduites de la catégorie des traitements et salaires. Le fisc distingue toutefois les frais liés au télétravail et les autres dépenses. Les contribuables ont, là encore, 2 possibilités. - La première est de déduire un forfait de 2,50 euros par jour de télétravail, 13,75 € par semaine, 55 € par mois et 580€ sur l'année. Les autres frais peuvent être déduits au réel. - La deuxième option est de déduire la totalité des dépenses engagées au réel qu'elles soient liées ou non au télétravail, si cette méthode est plus favorable.
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Si votre employeur vous a versé une allocation télétravail ou a remboursé certaines dépenses qui sont directement liées, vous avez aussi la possibilité d'opter pour l'abattement forfaitaire de 10% ou pour la déduction des frais réels. Ceux qui optent pour l'abattement n'ont pas à déclarer l'allocation télétravail qu'ils ont reçue, car elle est exonérée d'impôt. Ils bénéficient de la décote automatique de 10% sur leurs traitements et salaires. En clair, ils n'ont qu'à vérifier les montants préremplis. En cas d'option pour les frais réels, les contribuables ont là aussi 2 options. - La première est de ne pas déclarer l'allocation télétravail, qui est toujours exonérée. Mais dans ce cas, ils ne pourront pas déduire les dépenses liées au télétravail. Les autres frais professionnels restent cependant déductibles. - La seconde possibilité peut être avantageuse si le montant des dépenses liées au télétravail dépasse l'allocation perçue de l'employeur. Dans ce cas, le contribuable peut réintégrer le montant de l'allocation dans la catégorie des traitements et salaires, puis déduire tous ses frais professionnels, qu'ils soient liés ou non au télétravail. Les frais liés au télétravail peuvent ici être déduits au réel (avec factures à l'appui), ou de façon forfaitaire en prenant 2,50 euros par jour de télétravail, 13,75 € par semaine, 55 € par mois ou 580€ par an.
Le montant imposable prérempli sur les déclarations n'inclut pas les allocations perçues de l'employeur au titre du télétravail. Le ministère de l'Économie et des Finances conseille toutefois de vérifier ce point, et de recalculer le revenu imposable à l'aide des bulletins de paye et de l'attestation fiscale annuelle reçue de l'employeur.
Les frais liés à l'exercice de son activité professionnelle au domicile sont déductibles, comme les dépenses de fournitures (papeterie, consommables d'imprimantes...) et l'achat d'équipements (téléphone portable, ordinateur, mobilier dédié à l'activité professionnelle...). Les dépenses engagées dans le cadre de l'utilisation du domicile sont aussi déductibles, mais au prorata de la surface utilisée et du temps de télétravail. C'est par exemple le cas des frais d'eau, d'électricité, de chauffage, d'impôts locaux, de diagnostic de conformité électrique ou d'assurance habitation, qui doivent être calculés à proportion de la surface utilisée dans le logement et du volume horaire télétravaillé sur le volume de travail total. Les déplacements entre le domicile et le lieu travail sont également éligibles, à condition qu'ils soient justifiés. Dans tous les cas, et quelle que soit la méthode de déclaration choisie par le contribuable, il faut disposer de justificatifs et les conserver pour les présenter en cas de contrôle.
Pour rappel, les limites de dépôt de la déclaration d'impôt 2022 sur les revenus 2021 sont les suivantes : - Pour les déclarations sous format papier : le 19 mai 2022 à minuit. - Pour les déclarations en ligne : le 24 mai 2022 à 23h59 pour les résidents des départements 01 à 19, le 31 mai 2022 pour les départements 20 à 54 et le 8 juin 2022 pour les départements 55 à 976. Plus d'informations sur le site des impôts.
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