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Les derniers chiffres publiés par le réseau Laforêt, confortés par une étude IFOP, révèlent un regain d'activité notable et un climat de confiance qui progresse.
Après les soubresauts des années précédentes, le marché immobilier ancien paraît amorcer un rebond depuis le début de l'année. La baisse continue des taux d’intérêt – passés de 3,97 % à 3,19 % en un an – redonne de l’oxygène aux acquéreurs, tandis que les prix affichent une stabilisation. La récente note publiée par Laforêt conclut à une hausse de la demande de l’ordre de 15 %, avec un élan plus marqué sur les appartements (+18 %) que sur les maisons (+11 ).Ce mouvement n’est pas uniforme. Paris, par exemple, connaît une contraction de l’offre à hauteur de 7 %, en raison de mises en vente moins nombreuses. Les vendeurs, constatant un léger regain de prix (+0,3 % depuis janvier), préfèrent temporiser. Dans la capitale, les appartements bien situés et sans défauts partent vite, entraînant un rétrécissement du stock disponible. À l’inverse, en Île-de-France et en régions, les mises en vente augmentent, avec un regain plus fort pour les maisons, signe d’une reconstitution progressive de l’offre.
Le volume des transactions monte en flèche (+12 % au niveau national), tiré par les secundo-accédants (53 % des achats). Les primo-accédants reviennent, profitant d’une meilleure solvabilité avec des taux plus abordables, tandis que les investisseurs demeurent plus prudents (16 % des acquisitions). Autre signe de changement : 86 % des ventes sont désormais négociées, un taux en légère baisse par rapport à fin 2024, ce qui indique un ajustement des prix dès la mise sur le marché.L’augmentation de la demande ne signifie pas pour autant la fin des disparités régionales. Des villes comme Lyon ou Strasbourg affichent des replis de prix plus prononcés, alors que Nice ou Toulouse connaissent une évolution à la hausse. Les délais de vente, eux, s’allongent dans la majorité des zones, sauf à Paris où ils se sont raccourcis à 80 jours.Ce panorama incite à l’optimisme, tout en rappelant la nécessité d’une vigilance. Les taux d’intérêt pourraient se stabiliser, voire remonter à moyen terme, et la confiance retrouvée des acheteurs dépendra de la cohérence des prix affichés. Pour le moment, ce léger mieux s’observe surtout dans l’ancien, où l’effort de négociation semble mieux intégré par les vendeurs. Reste à savoir si ce sursaut printanier saura vraiment perdurer jusqu’à la fin de l’année.
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Sur le plan de la perception, la pierre reste l’un des trois placements jugés les plus sûrs, une opinion partagée par 39,3 % des personnes interrogées. La conjoncture actuelle inspire visiblement plus de sérénité : 52,8 % anticipent une reprise du marché, contre 35 % un an plus tôt. Ni l’instabilité politique ni les nouvelles mesures gouvernementales ne semblent profondément peser sur la volonté des ménages de se tourner vers l’immobilier. En toile de fond, la hausse des coûts énergétiques et la mise en place de nouvelles normes environnementales suscitent des réactions contrastées. Certains investisseurs, notamment dans l’ancien, s’interrogent sur la rentabilité des travaux de rénovation énergétique. D’autres y voient une opportunité de valoriser davantage les biens capables de répondre aux futures exigences.
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