Sortie le 7 novembre
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Les prix ont progressé de 7% en province en 1 an. Certaines villes atteignent plus de 20% d'augmentation. Le pouvoir d'achat immobilier des ménages se réduit.
L'exode urbain a-t-il bien lieu ? Si tous les observateurs du marché immobilier ne sont pas d'accord, une chose les rassemble : les prix des villes moyennes progressent beaucoup plus vite que ceux des grandes métropoles. En province, les prix des logements anciens ont augmenté de 7% entre le 2ème trimestre 2020 et 2021. La note de conjoncture des notaires du 31 octobre fait même apparaître des progressions à 2 chiffres à Poitiers (+22,3% en un an), Limoges (+21,1%), Clermont-Ferrand (+19,8%), Bayonne (+15,3%), Rouen (+15,2%) et Rennes (+12,4%). Les prix ont aussi continué à grimper à Bordeaux (+8,2%), Marseille (+9,9%) et Lyon (+6,1%). A l'inverse, Paris semble bel et bien stagner. Selon les notaires, les prix médians ont reculé de 1,3% en un an. Les délais de vente augmentent et le volume de la demande se rapproche de celui de l'offre. C'est d'ailleurs l'une des seules villes qui voient les prix stagner avec Amiens (-0,4%), Mulhouse (+0,7%), Nice (+0,6%). Pour la première fois depuis 2018, la progression du prix des maisons dépasse celle des appartements, signe de la modification des attentes des acheteurs. Les prix ont par exemple explosé à Chartres (+12,6%), probablement du fait de sa proximité avec Paris. Mais ils atteignent aussi des sommets à Brest (+16,7%), Toulon (+14%), Montpellier (+8,7%), Angers (+8,5%) et dans la région de Marseille (+8,3%).
Selon le baromètre SeLoger, les prix parisiens ont augmenté de 7,3% en un an, alors que pour les notaires ils ont baissé de 1,3%. Cette différence s'explique par la méthodologie employée. SeLoger se concentre sur les prix relevés par un groupement de professionnels de l'immobilier. Ces prix sont ceux de biens à vendre avant négociation. Le baromètre établit ensuite une moyenne. Les notaires se basent sur les prix indiqués sur les actes, c'est-à-dire le prix réellement payé après négociation. Ils parlent de prix « médians », un mode de calcul qui annule l'impact des prix exceptionnellement élevés ou bas (voir notre explication). Enfin, les périodes d'analyse ne sont pas les mêmes : SeLoger indique les prix relevés sur le dernier mois, tandis que les prix des notaires sont ceux constatés sur le dernier trimestre, les mise en vente ayant eu lieu dans les mois qui précèdent.
Le nombre de transactions est historiquement élevé (+23% en 1 an) ce qui souligne une forte demande. Sans nul doute, la sortie des confinements et l'installation du télétravail dans les mœurs contribue à rebattre les cartes du marché immobilier. Mais selon les notaires, ce phénomène « d'exode urbain » délibéré ne correspond pas à la réalité d'une grande partie du marché. Les citadins qui décident de tout vendre pour s'installer à la campagne ne représenteraient qu'une part limitée de la population qui choisit de s'éloigner des centres grâce au télétravail. La raison qui pousse les ménages à s'éloigner des grandes métropoles est avant tout une question de budget. La hausse continue des prix exclue de plus en plus de personnes du marché immobilier. Malgré les taux de crédit au plus bas, beaucoup de foyers sont contraints de s'éloigner ou de s'installer dans des villes moyennes pour que le prix des logements soit compatible avec leur budget. Les notaires n'excluent pas que le pouvoir d'achat immobilier atteigne bientôt ses limites, de même que la hausse des prix. D'autant que le spectre de l'inflation fait planer un risque de hausse du coût des crédits. Le regain d'intérêt massif pour les villes moyennes n'est pas sans conséquences sur les communes. L'enjeu pour elles est de faire face à un afflux de nouveaux habitants avec des infrastructures adaptées (écoles, services, routes...). Cette nouvelle donne fait émerger un sujet important : l'adaptation de l'aménagement et du développement des territoires.
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Nous sommes dirigés par des individus dangereux,formatés par une éducation incomplète qui au mépris le plus total de la démocratie imposent des solutions contraires au choix de la population.La majorité des français souhaitent un pavillon individuel et des automobiles ,au lieu d'orienter leur politique dans ce sens ils prévoient un monde ou les gens sont entassés dans d'immenses métropoles n'auront même plus de moyen d'en sortir.
L'argument écologique est absurde pour une surface d'un 1 hectare des pavillons avec jardins polluent mille fois moins que des gratte-ciels.La solution écologique est de laisser la population diminuer d'elle-même et de s'associer mondialement pour combattre les pays qui augmentent leur population.