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Les prix de l'immobilier parisien baissent depuis 3 mois. Les conséquences de la crise sanitaire rendent la capitale moins attractive.
Après une hausse ininterrompue depuis août 2015, les prix de l'immobilier parisien ont clairement amorcé une baisse. Selon le baromètre Meilleursagent / LesEchos, la capitale affiche un recul de 0,5 % sur le mois de janvier. Le fléchissement tend à se confirmer sur les 3 derniers mois, avec une baisse des prix de 1,6 %. Le niveau des prix reste toutefois historiquement haut (10.350 euros/m2 en moyenne). Il est supérieur de 10 % à celui de 2018 et de près de 27 % à celui d'il y a 10 ans. Mais les tarifs ont désormais retrouvé leur niveau de 2019. Selon les données du baromètre, ce recul est majoritairement dû à la baisse du prix des grands appartements (-1 % en un an). Pour le Barnes City Index, qui classe les villes du monde les plus attractives, Paris est passé du statut de ville favorite des multimillionnaires à la 7ème place. La demande émanant des plus riches se raréfie et plombe un marché où le prix d'entrée est très élevé.
En France, le recul des prix parisiens fait figure de quasi-exception. Les prix de la banlieue parisienne ont poursuivi leur augmentation, grimpant de 2,5 % en petite couronne et de 2,7 % grande couronne en un an. Certaines grandes villes ont aussi vu leurs prix progresser malgré les confinements, à l'image de Nantes, Lille et Strasbourg. Sur l'ensemble du territoire, les prix ont tendance à se stabiliser. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce contraste. Outre des prix complètement déconnectés du reste du territoire, la crise du coronavirus et les confinements ont probablement modifié les attentes des acheteurs. Avec un besoin de vivre dans des logements plus spacieux, le manque d'espaces extérieurs des appartements parisiens, une vie culturelle à l'arrêt depuis un an et l'explosion du télétravail, l'avantage d'habiter la capitale est aujourd'hui moins évident. Selon le baromètre, le développement du réseau de métros du Grand Paris «contribue lui aussi à changer le regard des ménages sur la banlieue avec la perspective de passer moins de temps dans les transports ». Avec l'arrivée de la ligne 14, Saint-Ouen a par exemple vu ses prix progresser de 10 % en 2020. Même exemple à Alfortville (+9,4 %), qui sera desservie par la ligne 15 du Grand Paris Express en 2025.
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