Sortie le 7 novembre
Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Les confinements n'ont pas freiné la demande de logements neufs. Mais le nombre de mises en vente a considérablement baissé, à tel point que l'offre devient rare.
En 2020, le nombre de logements mis en chantier a baissé de près de 7 % au niveau national, selon les chiffres du ministère de la Transition énergétique. Le secteur de la construction a été freiné par l'épidémie, mais son recul reste toutefois plus mesuré que prévu. En revanche, le nombre de permis de construire accordés a chuté de 15%. Les autorisations d'urbanisme ont souffert du confinement des instructeurs, mais elles ont aussi pâti de l'attentisme lié aux élections municipales. Le phénomène n'est pas nouveau. Selon Pierre Bibet, délégué général de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) en Île-de-France, « chaque année d'élection, le marché recule de 25 % en moyenne ». Ces deux effets conjugués ont des conséquences directes sur l'offre de logements neufs : avec moins de permis de construire délivrés et la réduction des chantiers engagés, le nombre de logements en VEFA devrait se baisser pour au minimum deux ans. Or, la demande ne faiblit pas.
Le département de Loire-Atlantique est l'un des secteurs où la demande est actuellement très forte. L'immobilier neuf à Nantes ne connaît pas de répit. Malgré les confinements et la crise du coronavirus, la demande ne ralentit pas tandis que l'offre devient rare. Cette conjoncture pousse les prix vers le haut. Selon la FPI, celui des logements nantais a progressé de 6,3% entre 2019 et 2020, et devrait encore croître cette année. Mais si les prix du neuf progressent, ils pourraient rapidement être rattrapés par ceux de l'ancien. Selon l'analyse de SeLoger, dans la capitale des Ducs de Bretagne, les tarifs des logements existants progresseraient 2 fois plus vite. Cette pression foncière fait tache d'huile vers d'autres communes aux alentours. Le marché neuf est par exemple devenu particulièrement dynamique à Orvault, ville qui fait l'objet d'un renouvellement urbain depuis quelques années.
Rejoignez la communauté Idéal investisseur ! Je m'inscris
La crise sanitaire aurait renforcé l'intérêt des Français pour l'immobilier neuf. Les semaines d'enfermement ont conduit une partie des futurs acquéreurs à modifier leurs critères de recherche, avec en tête la présence d'un espace extérieur. Or, ceux-ci sont plus facilement trouvables dans les nouvelles constructions. En parallèle, l'immobilier neuf présente des atouts en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, sujet qui a aussi été exacerbé pendant la canicule 2020 que beaucoup ont vécu en 2020 chez eux en télétravail. La nouvelle réglementation thermique RT2020 impose la production de leur propre énergie à tous les bâtiments dont le permis de construire a été déposé à compter du 1er janvier. Ces nouvelles constructions permettront à leurs occupants de considérablement baisser, voire d'annuler leurs dépenses d'électricité et de chauffage, grâce à l'utilisation d'énergies renouvelables. Si les logements neufs actuellement en vente relèvent de la réglementation précédente (RT2012), leurs performances énergétiques restent largement supérieures à celles des locaux anciens. Moins énergivores et mieux isolés, ces bâtiments basse consommation (BBC) offrent un confort de vie largement apprécié par leurs occupants. >> Vous recherchez un