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Les maisons sont rares à Paris. Certains quartiers cachent de petits villages huppés, parfois privés, où elles s'échangent à prix d'or.
Dans le 17ème arrondissement, la « Cité des Fleurs » fait figure d'exception. Cette ruelle pavée, fermée à chaque issue par des grilles, héberge des maisons cossues, une crèche et une école. Un village hors du temps, une rareté dans la capitale. La discrétion est de mise dans cette allée joignant le boulevard de Clichy à la rue de la Jonquière. Même la Google Car, qui prend des photos de toutes les rues du monde pour son service Street View, n'a pu y pénétrer. Les bâtiments visibles depuis l'extérieur sont floutés. Le passage reste néanmoins accessible à pied en journée. On peut y découvrir des maisons de 3 à 4 étages parfaitement alignées derrière de petits jardins privés. Certaines ont été divisées en appartements. Rien ne semble pouvoir briser le charme des lieux. Combien faut-il compter pour acquérir l'une de ces belles demeures ? Même si les dernières transactions font état de ventes pour environ 2 millions d'euros, cela reste difficile à dire. Car peu de biens sont sur le marché. Le plus souvent, il est même impossible d'avoir accès aux offres. Les ventes ont lieu par bouche à oreille. Pour acheter une maison Cité des Fleurs, mieux vaut connaître un habitant ou avoir recours à un chasseur immobilier.
Chasseur immobilier : trouvez le bien d'exception sur le site de Parlez-moi de Paris
Dans le 16ème arrondissement, à proximité du Bois de Boulogne, la Villa Montmorancy se présente comme un véritable village isolé du tumulte de la capitale. A l'abri des regards derrière un haut mur, surveillée 24 heures sur 24, la résidence à l'accès réservé abrite une centaine de maisons exceptionnelles avec jardin. La plupart sont habitées par des célébrités ou des hommes d'affaires de premier plan : Isabelle Adjani, Alain Afflelou, Vincent Bolloré, Xavier Niel et Nicolas Sarkozy y auraient notamment résidé ou y habiteraient toujours. A ce niveau d'exception, le prix au mètre carré est logiquement déconnecté du marché immobilier parisien traditionnel. Autant dire qu'il est impossible d'y résider sans être à la tête d'une fortune : la maison la moins chère se serait récemment échangée pour 3 millions d'euros. Là encore, la plupart des maisons s'achètent par bouche à oreille. Il ne faut pas espérer voir une annonce sur Internet.
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La Campagne à Paris est le nom d'un quartier niché sur les hauteurs du 20ème arrondissement, à l'Est de la capitale. Non loin de la porte de Bagnolet, il est constitué de 6 ruelles pavées. On y découvre de petits pavillons de 1 ou 2 étages construits en briques ou en pierres meulières. La plupart sont dotés d'un jardinet. L'atmosphère qui se dégage des lieux est bien loin de celle des boulevards situés en contrebas. Ce village avait été construit comme quartier ouvrier au début du XXème siècle. 100 ans plus tard, les maisons s'échangeraient entre 10.000 et 16.000 euros par mètre carré. François Hollande s'y serait installé en 2017, une fois son mandat de président de la République achevé.
Ce n'est pas un secret, les prix de l'immobilier à Paris sont sans commune mesure avec ceux du reste de la France. Après une hausse continue qui a durée plus de 5 ans, ils semblent marquer le pas. Le prix médian atteint tout de même 11.050 euros par mètre carré selon le site des Notaires de France, tous biens confondus (4.140 euros en Ile de France et 2.160 euros sur l'ensemble du territoire). Sur ce marché déjà fortement tendu, les maisons sont des biens extrêmement rares. Situées en majorité dans les arrondissements périphériques, elles ne constituent que 1% du parc de logements. Seule une centaine de transactions a été enregistrée en 2020.
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