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Le prélèvement à la source, entré en vigueur au 1er janvier 2019, s'applique aux locations meublées. Mais attention, l'année blanche ne dispense pas les Loueurs en Meublé Non Professionnels (LMNP) de déclarer les recettes qu'ils ont tirées de la location meublée en 2018. Quel que soit le régime d'imposition choisi, l'échéance fiscale approche.
Dans la plupart des situations, le régime réel est fiscalement beaucoup plus intéressant car il permet au contribuable de ne pas payer d'impôts sur les revenus tirés de la location meublée pendant plusieurs années. En effet, au régime réel, il est possible d'amortir la valeur du bien, du mobilier, des travaux, et de déduire toutes les dépenses liées à l'activité notamment les frais d'acquisition (frais de notaire et honoraires de l'agent immobilier). Plus complexe en termes de formalités déclaratives et comptables, le contribuable fait généralement appel à un expert-comptable ou utilise une application comme celle que nous fournissons sur jedeclaremonmeuble.com pour l'établissement et la télétransmission de sa liasse fiscale (déclaration n°2031 et les annexes 2033). Un contribuable dont les recettes sont inférieures à 70 000€/an (donc par défaut soumis au régime micro-bic) a la possibilité d'opter pour le régime réel en adressant un courrier aux impôts. Cette option doit être faite avant le 1er février pour s'appliquer aux revenus de l'année. L'option est prise pour un an et se reconduit ensuite tacitement. Ceux qui ont démarré l'activité en 2018 peuvent opter pour le régime réel jusqu'au dépôt de la première déclaration de revenus locatifs, soit le 3 mai 2019. La date butoir du 3 mai arrivant prochainement, nous conseillons aux Loueurs en Meublé Non Professionnels (LMNP) qui ont commencé l'activité en 2018 de déterminer au plus vite quel est le régime fiscal le plus avantageux compte tenu de leur situation, afin de ne pas perdre l'opportunité d'opter pour le régime réel dès cette année. Le choix du régime réel sera toujours gagnant si le bien destiné à la location meublée a été acquis en 2018, car cela permet de déduire les frais d'acquisition. A lire également : Investir avec moins de 100 000 € dans un logement meublé
Si les recettes annuelles sont inférieures à 70 000 €/an le contribuable est soumis par défaut au régime micro-bic. Dans ce cas, il n'a pas de comptabilité à tenir et bénéficie d'un abattement sur ses revenus de 50% (71% pour les meublés de tourisme classés). Il lui suffit de joindre à sa déclaration de revenus 2018 le formulaire 2042 C PRO en y inscrivant ses recettes brutes de 2018 (cases 5ND à 5PJ). Dans le cas d'une déclaration en ligne, le contribuable doit cocher la case “Revenus des locations meublées non professionnelles” dans le cadre “Revenus” et indiquer le montant de ses recettes brutes de 2018. A lire également : Nantes : « Depuis plusieurs années, la demande explose »
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Qu'ils déclarent les recettes tirées de la location meublée au régime micro-BIC ou au régime réel, les loueurs en meublés doivent impérativement faire une déclaration de début d'activité. En principe, cette formalité doit être accomplie dans un délai de 15 jours à compter du début d'activité. Dans l'éventualité où ce délai n'a pas été respecté, le contribuable doit le faire au plus vite. Concrètement, il doit compléter le formulaire P0i (CERFA11921*03) et l'adresser au greffe du tribunal de commerce afin d'obtenir un numéro SIRET, correspondant à l'immatriculation de son activité de loueur en meublé. Ce numéro SIRET devra obligatoirement figurer dans la déclaration de revenus.