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L'achat de sa résidence principale représente pour beaucoup de Français un objectif important de leur vie. A l'occasion de la Semaine de l'Immobilier (du 30 septembre au 5 octobre) organisée par les Notaires de France, Harris Interactive a réalisé une étude pour savoir comment se sentent les Français face à cette grande étape.
Acheter sa résidence principale constitue une grande étape dans une vie. Selon un sondage de Harris Interactive pour les Notaires de France, elle comprend des aspects positifs (87% pensent que c'est enthousiasmant) comme négatifs (57% trouvent cette étape angoissante). Mais l'investissement immobilier représente aussi tout un travail d'études et de recherches, et mobilise énormément de temps. Néanmoins, les Français ont la volonté d'acheter leur résidence principale de plus en plus tôt. L'âge moyen du primo-accédant est de 32 ans en 2019, contre 36 ans en 2015. Cela peut s'expliquer par la conjoncture actuelle, qui permet d'emprunter à taux très bas : les banques accordent plus facilement leur confiance et la durée moyenne des prêts s'est allongée. De manière plus générale, un Français change de logement en moyenne 5 fois dans sa vie (locations et propriétés cumulées). Ces déménagements sont poussés par le désir d'accéder à la propriété pour 40% des acheteurs ; 39% font également ce choix pour avoir un meilleur logement. Parmi les principales raisons de changement, on peut aussi trouver le travail/les études (34%) ou le choix d'emménager avec quelqu'un (24%). L'étude confirme également que les Français considèrent l'immobilier comme un placement très intéressant. En effet, les trois quarts des sondés sont d'accord pour dire qu'être locataire revient à « jeter de l'argent par les fenêtres ». 85% pensent qu'il n'est jamais trop tôt pour investir en immobilier et 72% qu'il faut absolument être propriétaire avant la retraite.
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S'appuyant sur les résultats de l'étude, les Notaires ont classé les Français en fonction de leur attitude vis-à-vis de l'immobilier. 5 catégories se détachent. Premier constat, la catégorie la plus importante est celle des Français se retrouvant face à « l'achat difficile ou inabordable » (26%). Ce sont beaucoup de personnes âgées qui se sentent exclues de la dynamique du marché immobilier et dont 46% se disent mal informés pour prendre de bonnes décisions d'achat. La contrainte financière est un blocage flagrant : 43% disent n'avoir aucune somme à consacrer à une acquisition immobilière pour le moment. Vient ensuite la catégorie de « l'achat aboutissement » (24%). Ce sont des personnes âgées bien installées et peu mobiles qui sont satisfaites de leur situation. « L'achat d'horizon » représente 21% des Français. L'investisseur type est jeune (45% ont moins de 35 ans), aisé, et veut acheter rapidement. Plus de la moitié de ces acquéreurs sont des locataires qui veulent changer leur statut pour devenir propriétaires. Leur budget d'acquisition médian est de 259 100 €. « L'achat projet familial » réunit 16% des Français. L'investissement est dans ce cas-là poussé par des motifs familiaux (enfant, rapprochement avec la famille, séparation…). Les acquéreurs de cette section sont âgés de 55 ans ou plus, mariés, et les femmes sont représentées à 68%. Enfin, on retrouve « l'achat investissement raisonnable » (13%). Les jeunes actifs (18-34 ans) représentent plus de la moitié de cette catégorie et près de 7 sur 10 sont célibataires. S'ils achètent pour investir et se rassurer, l'investissement immobilier est également un signe de réussite sociale à leurs yeux. Leur budget médian est de 168 100 €. Enquête réalisée en ligne du 28 juin au 8 juillet 2019, par Harris Interactive, pour les Notaires de France, auprès d'un échantillon national représentatif de 1 505 répondants âgés de 18 ans et plus.
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État du marché immobilier français : Par ailleurs, le marché immobilier ancien a atteint un nouveau record historique : pour la première fois, plus d'un million de ventes ont officiellement été réalisées en un an. C'est un bon bilan selon les notaires, qui sont plutôt mitigés face à l'hypothèse de bulle immobilière qui serait en train de se former. Ils ne sont pas spécialement inquiets, mais appellent à la prudence quant aux taux d'intérêts des crédits, notamment les taux variables.
Le prêt à taux zéro est un crédit sans intérêt qui peut être accordé sous conditions pour acheter ou construire sa résidence principale. Il peut s'agir de l'acquisition d'un logement ancien, neuf, de celle du logement social déjà occupé par les futurs acheteurs ou encore de la transformation d'un local en habitation (comme la transformation d'un bureau en logement). Le prêt à taux zéro est destiné aux « primo-accédants », c'est-à-dire à ceux qui achètent leur première résidence principale ou qui n'en ont pas été propriétaires depuis au moins 8 ans. Le bien doit être acheté en direct (l'acquisition au travers d'une SCI n'est pas éligible). Pour bénéficier du PTZ, les revenus du foyer doivent être inférieurs à un plafond fixé chaque année par l'État. Celui-ci varie en fonction de la zone où est situé le bien. Par exemple, pour un achat en zone Abis et A (région parisienne, agglomération de Genève, Côte d'Azur...), un couple ne doit pas gagner plus que 51.800 euros par an. En zone B2, ces revenus sont limités à 37.800 euros. Les revenus pris en compte sons ceux qui sont indiqués sur le dernier avis d'imposition, c'est-à-dire ceux perçus au titre de l'année N-2.