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Face à un contexte économique incertain, le marché immobilier amorce une rentrée 2024 sous le signe de la reconfiguration. Les dynamiques régionales révèlent un paysage contrasté, laissant présager une année charnière pour les acteurs du secteur.
En cette rentrée 2024, le marché immobilier poursuit son ajustement à la baisse, amorcé l'an dernier. Les prix des logements anciens ont diminué en moyenne de 5,2 % au premier trimestre 2024, une tendance qui devrait se stabiliser autour de 4,8 % d’ici la fin de l’été. Cette baisse, bien que significative, masque des disparités régionales marquées. En Île-de-France, et particulièrement à Paris, les prix ont chuté de 7,9 % sur un an, atteignant un prix moyen de 9 490 € par mètre carré? selon les Notaires de France. Ce phénomène s'explique par une demande en berne, confrontée à une offre qui reste conséquente, notamment dans des segments autrefois très prisés comme le centre de la capitale.À l'inverse, certaines villes de province, telles que Bordeaux, continuent de connaître une dynamique positive. La capitale girondine, bénéficiant de son attractivité économique et de son cadre de vie agréable, a vu ses prix augmenter de 4 % en un an, atteignant 4 800 € par mètre carré? d'après les données de Century 21. Ce contraste entre Paris et certaines villes de province illustre un marché immobilier en pleine reconfiguration, où la centralité parisienne perd de son hégémonie au profit de villes régionales dynamiques.
Parallèlement à cette baisse des prix, le coût du financement reste un frein majeur pour les acquéreurs. Bien que les taux d'intérêt aient légèrement diminué au cours du premier semestre 2024, passant à 3,55 % pour un prêt sur 20 ans, ils demeurent à des niveaux élevés. Cette hausse des taux, qui a débuté en 2022, a considérablement renchéri le coût des emprunts. Par exemple, pour un prêt de 300 000 € sur 20 ans, le coût total a presque quintuplé en deux ans, passant de 26 646 € en décembre 2021 à 119 424 € en juillet 2024.Cette situation a entraîné une diminution de 15 % du nombre de primo-accédants sur le marché, ceux-ci étant les premiers à souffrir du durcissement des conditions d'octroi de crédit?. Malgré quelques signes d'assouplissement des conditions de prêt par certaines banques, ces mesures semblent insuffisantes pour compenser l'impact de la hausse des taux sur la capacité d'emprunt des ménages. Le marché reste donc marqué par un déséquilibre croissant entre une offre qui peine à trouver preneur et une demande freinée par des conditions de financement défavorables.
Les perspectives pour le marché immobilier en cette fin d'année 2024 restent incertaines. Si la baisse des prix peut offrir des opportunités pour certains investisseurs, elle demeure trop modérée pour compenser l'explosion des coûts de financement. Cette situation risque d'accentuer le ralentissement des transactions, alimentant ainsi une crise de l'accessibilité au logement. Malgré tout, des villes moyennes et des zones périurbaines pourraient tirer parti de cette situation, offrant des alternatives plus abordables pour les primo-accédants et les investisseurs en quête de rendements locatifs attractifs.La clé de l'évolution future du marché immobilier résidera en grande partie dans les décisions de la Banque centrale européenne (BCE), dont la politique monétaire reste un facteur déterminant. Si des baisses de taux sont attendues d'ici la fin de l'année, leur impact sur le marché pourrait ne se faire sentir qu'à moyen terme. En attendant, le marché immobilier français semble se diriger vers une phase de stabilisation relative, marquée par des ajustements de prix inégaux et une accessibilité au logement toujours plus difficile pour de nombreux ménages.
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Encore une fois, Paris et les grandes villes s'en sortent mieux que les régions. C'est désespérant de voir les prix baisser davantage dans des zones où l'immobilier avait déjà du mal. On n'est pas près de voir une vraie égalité entre les territoires.
Les taux d'intérêt élevés freinent carrément l'accès à la propriété. C'est de plus en plus compliqué de devenir propriétaire, surtout si les prix n'arrêtent pas de fluctuer selon les régions. Comment peut-on stabiliser ce marché ?
Alors là, c'est la grande question : est-ce qu'on va vers une stabilisation ou on risque une nouvelle crise immobilière? Avec les taux d'intérêt qui montent, ça devient carrément compliqué pour les jeunes d'acheter. Faut-il attendre que les prix baissent encore ?
Les taux d'intérêt élevés, c'est vraiment ce qui freine l'accès à la propriété en ce moment. On dirait qu'il faut être riche pour pouvoir acheter quoi que ce soit de nos jours ! A quand une stabilisation pour tous ?
Incroyable comment les taux d'intérêt plombent l'accès à la propriété ! C'est vraiment pas le moment d'investir, surtout dans des régions où les prix n'ont pas encore beaucoup baissé.