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Le marché immobilier affiche des signes de stabilisation, offrant un climat un peu plus favorable aux acheteurs et investisseurs.
Depuis plusieurs mois, les taux d’emprunt immobilier affichent une tendance à la baisse. En février, ils continuent de se rapprocher de la barre symbolique des 3% selon les données de CAFPI. Sur 15 ans, le taux moyen se situe à 3,17 %, avec des offres pouvant descendre jusqu’à 2,90 %, d'après Empruntis. Pour un crédit sur 20 ans, la moyenne atteint 3,24 %, tandis que les dossiers les plus solides peuvent obtenir un financement à 2,99 %. Enfin, sur 25 ans, le taux moyen s’établit à 3,32 %, avec des offres exceptionnelles à 3,09 %.Cette évolution a un impact direct sur le pouvoir d’achat immobilier. À Reims, par exemple, un emprunteur peut aujourd’hui acquérir environ 18 m² de surface supplémentaire pour un budget équivalent à celui de l’année dernière. Une dynamique favorable, expliquée par une amélioration des conditions d’accès au crédit, notamment pour les primo-accédants.Mais si la baisse des taux est un signal positif pour le marché, elle ne signifie pas un retour aux niveaux d’avant 2022. La prudence des banques reste de mise, et l’octroi des crédits demeure conditionné à des critères stricts, notamment en matière de taux d’endettement et d’apport personnel.
Après un net ralentissement en 2023, le marché immobilier ancien montre des signes de reprise. Au dernier trimestre 2024, le volume des transactions dans l'ancien a progressé de 8,7 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse concerne principalement les primo-accédants, qui profitent de conditions de financement plus attractives pour concrétiser leurs projets.Côté prix, la tendance est à la stabilisation. À Paris, le prix moyen des appartements s’établit à 9 385 €/m², enregistrant une légère hausse de 0,5 % sur un an, selon l’étude Prix et Indice des Prix de l’Immobilier (IPI) de SeLoger. Les délais de vente restent inchangés, avec une moyenne de 75 jours avant la conclusion d’une transaction. En province, la baisse des prix observée ces derniers mois tend à ralentir, suggérant une stabilisation progressive du marché.Les disparités régionales restent néanmoins marquées. Si certaines grandes villes comme Lyon ou Marseille enregistrent une quasi-stagnation des prix, d’autres, à l’image de Nantes ou Montpellier, pourraient connaître une hausse modérée dans les prochains mois. Cette évolution dépendra en grande partie du maintien des taux bas et de la capacité des acheteurs à mobiliser un financement.
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Mais parallèlement à cette reprise des transactions, le marché locatif continue de faire face à de fortes tensions. Dans les grandes métropoles, la demande excède largement l’offre, ce qui entretient une pression à la hausse sur les loyers. Cette situation est notamment exacerbée par le renforcement des réglementations sur la performance énergétique des logements. Depuis plusieurs mois, les propriétaires de logements classés comme « passoires thermiques » doivent engager des travaux pour continuer à louer leur bien, ce qui peut peser sur l’offre locative.Dans certaines villes, l’encadrement des loyers et la raréfaction des biens disponibles compliquent encore la situation. Les investisseurs, quant à eux, restent attentifs aux évolutions réglementaires, qui pourraient influencer leurs décisions d’achat.Reste que les perspectives pour cette année sont toujours conditionnées à plusieurs facteurs, notamment la politique monétaire de la Banque centrale européenne et l’évolution de l’économie française. Si la tendance à la baisse des taux se poursuit, elle pourrait encore stimuler le marché, mais les disparités régionales et les contraintes réglementaires continueront d’influencer les dynamiques locales.
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