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Après 5 ans de flambée continue, tous les arrondissements parisiens affichent des prix en recul selon l'indice des prix MeilleursAgents - Les Échos.
Dans la capitale, « l'effet de rattrapage » semble se confirmer. Après une hausse continue de 5 ans, les prix ont atteint un pic en mars 2020 et poursuivent depuis une lente baisse. En octobre, tous les arrondissements, à l'exception du 19ème, affichent de -0,2 % à -1,1 %. Ces données sont issues de l'indice des prix MeilleursAgents - Les Échos publiés début novembre. Le marché serait bel et bien en train de ralentir. Avant même le reconfinement, les stocks de biens à vendre progressaient, les acheteurs se faisaient plus rares, certains décalant leurs achats en espérant une prochaine baisse des prix. « Le marché est plus difficile qu'après le déconfinement », explique Alain M., agent immobilier. « Le nombre de visites tend à diminuer. Ce nouveau confinement, qui empêche les visites sur place, est un coup de massue. » Si une certaine dynamique continue d'être observée sur les studios et les deux pièces, les grandes surfaces sont à la peine. Les appartements luxueux souffrent de l'absence des étrangers. Les marges de négociation sont beaucoup plus importantes, là où précédemment obtenir une ristourne tenait de l'exception. Pour autant, le scénario d'un krach immobilier est encore loin. « L'engouement des Français pour la valeur refuge que constitue la pierre, reste intacte malgré la crise », explique Me Élodie Fremont, notaire à Paris, au Figaro. Détenir un appartement parisien reste dans l'esprit des investisseurs particuliers un gage de sécurité, même si la rentabilité est loin d'être au rendez-vous.
Les prix de la capitale ne reflètent en rien l'état du marché immobilier français. Les disparités sont d'ailleurs criantes selon la ville. Mais l'essor du télétravail et les séquelles d'un confinement printanier dans de petits appartements pourraient laisser des traces dans la façon de vivre et les besoins de logement des Parisiens. La demande continue d'augmenter dans les départements de la petite et de la grande couronne. Selon la dernière étude des notaires du Grand Paris, les prix pourraient y progresser jusqu'à 7 % en un an, tant sur les maisons que sur les appartements. Dans les 10 plus grandes villes de province, l'évolution des prix reste variable. Selon l'indice MeilleursAgents-Les-Échos, Strasbourg, Marseille, Nantes, Lille, Montpellier et Rennes continuent de progresser avec une prévision d'augmentation comprise entre +0,7% et +4,6% en 2020. Lyon, Nice et Toulouse subissent cependant une inflexion au mois d'octobre et devraient se stabiliser. Enfin Bordeaux, où les prix de l'immobilier ont littéralement flambé depuis 2014, devrait accuser un recul de -0,6 %.
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