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Accusée de contribuer à l'aggravation de la crise du logement, la location meublée touristique pourrait voir ses avantages réduits dans les mois à venir.
La dissolution n'a pas freiné l'élan vers une réforme de la fiscalité des locations meublées. Malgré un contexte politique instable, un projet de loi transpartisan, débattu depuis de nombreux mois au Parlement, pourrait aboutir à un texte législatif afin de répondre au déséquilibre du marché locatifSelon un rapport de la députée Annaïg Le Meur (Renaissance) dévoilé le 15 juillet, l’abondance des meublés touristiques exerce une pression négative sur le marché du logement, en réduisant l'offre disponible pour les résidents permanents et en gonflant les loyers.Le dispositif de loueur en meublé non professionnel (LMNP) est particulièrement visé. Jugé trop incitatif, il permet actuellement aux investisseurs de bénéficier d'un régime fiscal avantageux, via des abattements et un amortissement des biens immobiliers qui n'est pas pris en compte lors du calcul de la plus-value lors de la revente. Cette spécificité est critiquée pour encourager l'investissement dans des locations de courte durée au détriment des locations longue durée.Le rapport envisage donc la suppression du LMNP, ou du moins une révision profonde de ses conditions, pour rééquilibrer le marché en faveur d'une offre de logements plus diversifiée. L'objectif serait de réintégrer ces biens dans un cadre fiscal moins favorable aux locations de courte durée, afin de dissuader les investissements en meublés touristiques et favoriser un retour à un marché locatif plus traditionnel.
La députée propose 3 scénarios de réforme du LMNP, allant de sa suppression pure et simple à une réduction des avantages. Signalons que le statut LMP, Loueur en meublé professionnel, n’est pas touché.
Chacune de ces options reflète une stratégie différente pour équilibrer les besoins du marché locatif, avec des implications financières et sociales qui nécessiteront une évaluation approfondie avant toute mise en œuvre législative.Annaïg Le Meur précise dans son rapport que les économies réalisées grâce à ces réformes, de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millions d’euros selon le scénario adopté, pourraient être réinvesties dans des programmes visant à améliorer l'offre de logements à loyers modérés. En particulier, les dispositifs Loc’Avantages et Denormandie, qui encouragent respectivement l'investissement dans le logement locatif accessible et la rénovation énergétique des logements en centre-ville, pourraient voir leur efficacité renforcée par une augmentation du taux de réduction d'impôt et un relèvement des plafonds d'avantage fiscal.
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