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Selon une analyse de la Banque Postale, les banques centrales pourraient hésiter à baisser les taux dans les mois qui viennent.
Selon une analyse de La Banque Postale, les derniers indicateurs économiques montrent une lente croissance en zone euro à la fin de l'année 2023, tandis que l'économie américaine reste dynamique. Cette disparité s'explique en partie par la nature des mesures prises par les gouvernements depuis 2020. Aux États-Unis, les mesures adoptées ont entraîné un excès de demande, contribuant au retour de l'inflation. En Europe, les dispositifs mis en place visaient principalement à préserver l'activité face à la crise sanitaire et énergétique. En Chine, l'activité industrielle retrouve progressivement sa tendance d'avant la crise de la Covid-19, bien que le secteur immobilier reste un point d'achoppement. Soulignons toutefois que les autorités chinoises semblent voir d'un bon œil le processus d'assainissement en cours après les excès passés.
L'inflation sous-jacente demeure encore nettement supérieure aux objectifs fixés par les banques centrales. Les investisseurs anticipent une baisse des taux à partir du début du printemps, tant du côté de la FED que de la BCE, avec une diminution totale d'environ 150 points de base. Mais il reste possible que les banques centrales se montrent plus prudentes que prévu, ce qui pourrait entraîner une correction des marchés financiers à court terme.En effet, la forte baisse des taux longs a soutenu les indices boursiers à la fin de l'année 2023. Mais les perspectives pour l'année 2024 suscitent de nombreuses questions. Les interrogations portent notamment sur les risques de détérioration du marché du travail et sur la résilience des entreprises face aux chocs environnementaux. Reste que la désinflation pourrait favoriser la consommation des ménages, qui a été le maillon faible de la croissance européenne en 2023. Peut-être que le niveau plus bas que prévu des taux longs limitera l'ajustement des marchés immobiliers.Il est important de souligner que malgré les anticipations, les aléas géopolitiques présents dans un monde instable peuvent toujours avoir un impact significatif. Les tensions en mer Rougeet leurs conséquences sur le transport maritime entre l'Asie et l'Europe en sont un exemple concret.
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Bah, c'est toujours la même rengaine avec ces banques centrales. On nous promet des baisses de taux mais elles finissent par toujours hésiter. Quand est-ce qu'on va enfin avoir une vraie politique économique dynamique comme aux États-Unis ?
Eh ben, ça sent pas bon pour les investisseurs ça ! Nos économistes ont l'air d'être aussi clairs que de la boue ! Qu'est-ce que ça veut dire 'hésiter à baisser les taux'? On dirait qu'ils jouent à la roulette russe avec nos économies. Et avec l'Europe qui stagne, les Etats-Unis qui galopent et la Chine qui est prête à bondir, on est comme des lapins pris dans les phares d'une voiture. Mais bon, c'est pas moi qui décide, n'est-ce pas?
Le monde tourne à l'envers ou quoi ? Les États-Unis dynamiques et l'Europe atone, mais où on va là ? Par contre, si les taux ne baissent pas, ça promet... Pas très réjouissant tout ça pour nos portefeuilles, n'est-ce pas?
D'un côté ça baisse de l'autre non. Enfin ça baisse toujours pour les mêmes et ça augmente toujours pour les autres en somme ?
