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Alors que l'engouement des particuliers pour le financement de l'économie réelle et la finance participative ne cesse de croître, Axelle Lemaire, secrétaire d'état au Numérique, n'exclut pas un relèvement des plafonds d'investissement des particuliers sur les plateformes de financement participatif.
Grâce au crowdfunding, les investisseurs privés disposent d'un nouveau moyen d'investir dans l'économie réelle et diversifier leur portefeuille. A mi-chemin entre l'immobilier et le capital investissement, l'investissement dans des PME et projets immobiliers a particulièrement le vent en poupe. Rien d'étonnant à cela, puisqu'ils permettent aux particuliers de participer à des opérations immobilières dont les taux de rendement bruts se situent actuellement entre 6 et 10% par an sur les différentes plateformes de crowdfunding, en plus de créer directement des emplois et des logements.
Des plafonds réévalués pourraient permettre à cette nouvelle branche de l'économie de continuer à se développer et à de nombreuses PME de trouver de nouvelles sources de financement. Ce serait notamment une bonne nouvelle pour le secteur immobilier, très consommateur de fonds propres. Aux Etats-Unis par exemple, la plateforme Fundrise propose aux Internautes d'investir dans la construction du gratte-ciel 3 World Trade Center à Manhattan. Un projet certes d'exception, et un investissement hors de portée pour les investisseurs particuliers français à ce stade : actuellement lorsqu'ils prêtent à une entreprise, les particuliers sont limités à 1.000 euros par projet. Pour l'investissement en actions ou en obligations, si le montant par investisseur n'est pas plafonné, c'est le montant collecté qui est limité à 1 million d'euros par projet.
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Les PME de toute la filière immobilier - construction, le relèvement des plafonds serait une excellente nouvelle. Le marché de la création de logements est en effet dominé par de grands groupes, car les projets de construction nécessitent de mobiliser beaucoup de fonds propres. Cela rend plus difficile l'accès à cette activité à des PME locales de promotion immobilière et restreint la construction en France. Cette activité est pourtant en première ligne dans la relance du secteur du logement, et nettement génératrice d'activité économique et d'emplois non délocalisables dans toute la chaîne de production du bâtiment : architectes, cabinets d'ingénierie, entreprises de travaux…. Dans les faits, de nombreuses PME locales cherchent des financements pour lancer leurs projets de construction. En parallèle, il y a un réel engouement du public pour le financement participatif de ce type de projets. Un relèvement des plafonds en la matière permettrait à certains de ces acteurs de continuer à se développer en finançant des opérations de taille plus importante, ou dans des zones où le besoin en logements est plus fort et sur lesquels le foncier est plus cher.