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Internet a bouleversé les modes de consommation et le e-commerce est entré dans les moeurs : près de 60% des Français ont déjà réalisé un achat en ligne (étude FEVAD 2014). Les « Fintech », ces sociétés repensant les services financiers à l'appui des nouvelles technologies, permettent aujourd'hui d'investir directement sur Internet. Alors se pose la même question que pour le e-commerce au début des années 2000 : investir sur Internet, est-ce bien raisonnable ?
Le but d'investir est de gagner de l'argent : une somme est immobilisée dans le but de percevoir un rendement ou de réaliser une plus-value à terme. Or, en France, tous les acteurs proposant aux particuliers des investissements financiers sont encadrés par la loi et doivent disposer d'un statut règlementé pour pouvoir exercer. Les plateformes Internet, notamment de financement participatif, n'échappent pas à ce principe. Elles sont soumises à des règles précises, tout comme les banquiers et les conseillers en investissements financiers. Pour exercer, elles doivent bénéficier du statut de Conseiller en investissement Participatif (CIP), obtenu au terme d'une procédure engagée auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Investir sur Internet est donc aussi raisonnable qu'investir par l'intermédiaire d'un conseiller traditionnel, dès lors que la plateforme choisie dispose bien du statut légal nécessaire garantissant sa compétence et son sérieux.
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Internet permet une interaction immédiate de l'investisseur potentiel avec les différents supports d'investissement. Une fois la décision prise, la souscription suit exactement les mêmes étapes que celles des produits financiers traditionnels. Première étape, le très classique « questionnaire investisseur », identique à celui rempli pour un produit bancaire ou une assurance-vie. L'Internaute doit fournir un certain nombre d'informations : structure de son patrimoine, connaissance des différents types d'investissement, connaissance des risques Ce questionnaire a pour but de vérifier l'adéquation du profil de l'investisseur avec le support d'investissement. Deuxième étape, la fourniture de la pièce d'identité et du justificatif de domicile, éléments là encore traditionnels. La signature des documents de souscription suit également un chemin classique, avec un envoi en ligne ou par voie postale. Enfin, le virement des fonds est possible par chèque, virement ou par carte bancaire. En cas de doute, les plateformes disposent également d'un service investisseur joignable par téléphone.
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L'investissement sur Internet ressemble donc beaucoup à l'investissement classique : même réglementation, mêmes étapes. La seule différence est que l'on peut souscrire depuis chez soi. Il est cependant indispensable d'investir sur des plateformes de confiance. Malheureusement Internet permet aussi à des sites non qualifiés d'exposer des produits en marge de toute règlementation. La sagesse impose donc de vérifier la présence du logo « Plateforme régulée par les Autorités Françaises » et l'inscription du site à l'ORIAS en tant que Conseiller en Investissement Participatif.