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Assurance habitation, garantie loyers impayés... Propriétaires, locataires et bailleurs peuvent se prémunir contre les sinistres pouvant frapper leurs logements.
En cas de sinistre, l'assurance habitation évite d'avoir à faire face à des frais de remise en état qui peuvent rapidement devenir exorbitants. Si elle est obligatoire pour les locataires, elle reste facultative pour ceux qui sont propriétaires de leur résidence principale ou secondaire. Toutefois, elle reste indispensable et il est vivement conseillé à chaque foyer d'en souscrire une. Assurer son logement, c'est se protéger contre des dégâts matériels et financiers qui peuvent avoir de lourdes conséquences. Les dégâts les plus courants que couvre l'assurance habitation sont les incendies, les inondations et les dégâts des eaux provenant notamment de fuites. Elle peut ainsi prendre à sa charge les frais de remise en état du logement s'il est sinistré (parfois déduction faite d'une franchise selon la formule du contrat souscrit). Mais l'assurance habitation garantit aussi les vols et dégradations commis lors de cambriolages. Le plus souvent, les compagnies d'assurance proposent des contrats multirisques habitation (MRH) qui comprennent une garantie responsabilité civile. Celle-ci est destinée à prendre en charge l'indemnisation des victimes en cas de dommages causés à autrui. Certains contrats peuvent aussi venir assurer les occupants du logement contre les pannes et dommages électriques, comme ceux qui peuvent résulter d'une surtension provoquée par la foudre. De nombreuses options complémentaires sont disponibles pour personnaliser le niveau de protection. Des contrats proposent par exemple de prendre en charge l'intervention d'un serrurier en cas de perte de clés ou lorsqu'un cambriolage a eu lieu, ou encore le paiement de nuits d'hôtel si le logement ne peut être provisoirement habité. Mais les garanties de l'assurance habitation peuvent aussi être étendues à d'autres services qui ne sont pas forcément liés au logement couvert. Beaucoup proposent des options pour prendre en charge les frais d'avocat, le rapatriement en cas de problème survenu à l'étranger ou encore la garde des enfants rendue nécessaire pour cause d'un aléa. L'extension de garantie jusqu'à cinq ans pour les appareils électroménagers et audiovisuels acquis neufs existe également.
A noter : Les particuliers doivent être vigilants s'ils disposent d'une véranda ou d'un garage, afin d'être sûr que ces locaux sont bien pris en compte dans leur assurance habitation.
Si le locataire est dans l'obligation de souscrire une assurance habitation, les propriétaires de logements locatifs sont vivement encouragés à souscrire à une assurance Propriétaire non-occupant (PNO). Ne serait-ce que pour couvrir les sinistres qui peuvent arriver entre 2 mises en location (incendie, dégât des eaux...). En effet, la PNO couvre les logements que le propriétaire n'habite pas et s'avère indispensable pour ceux qui investissent dans l'immobilier. Le plus souvent, la PNO est associée à une garantie responsabilité civile qui va venir couvrir les dommages pouvant être causés au locataire, aux voisins ou à tout autre tiers (arbre tombé sur la clôture du voisin, élément tombant du balcon sur une voiture...). Les primes d'assurance PNO sont déductibles des revenus fonciers en cas d'option pour le régime réel d'imposition.
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L'assurance loyers impayés, ou garantie loyers impayés (GLI), garantit les propriétaires qui mettent en location un logement contre le risque d'impayés. Si ce cas de figure reste marginal (moins de 2% de la masse des loyers encaissés), la défaillance d'un locataire peut mettre les propriétaires face à des difficultés financières sérieuses, notamment lorsqu'ils remboursent un crédit immobilier. Les bailleurs peuvent se prémunir contre le risque d'impayés auprès d'un assureur. Si le locataire cesse de régler ses quittances, l'assurance prendra le relai en versant l'équivalent du loyer au propriétaire (parfois après application d'un délai de carence, en fonction des contrats). De nombreuses garanties proposent également de s'occuper de la procédure juridique permettant de résilier le bail, jusqu'au départ ou à l'expulsion du locataire. Attention toutefois, la plupart des contrats appliquent un plafond sur le montant et la durée des indemnités. Selon la formule choisie, la GLI peut être couplée à une garantie dégradations. Si le logement a manifestement été détérioré du fait de négligences ou d'actes délibérés du locataire, elle prend en charge les travaux nécessaires à sa remise en état, dans les limites de son usure normale et en fonction de celui constaté lors de l'état des lieux d'entrée. Les frais de GLI sont déductibles des revenus fonciers, lorsque le contribuable opte pour le régime réel d'imposition de cette catégorie de revenus.
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A propos de l'auteur Hélène Rossi est rédactrice spécialiste des finances personnelles, de l'assurance et l'économie.