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Les Français considèrent que la loi ne les protège pas assez quel que soit le sujet, selon une étude réalisée pour les Notaires de France. Un pessimisme qui marque le contrecoup de la crise sanitaire et économique.
La crise sanitaire et le début de la crise économique ont accru l'inquiétude des particuliers ainsi que leur volonté de mieux protéger leurs proches et leur patrimoine. C'est ce que révèle une enquête des Notaires de France dévoilée à l'occasion de leur 116ème congrès, et réalisée par Harris Interactive auprès de près de 1600 personnes. Plus de 6 Français sur 10 estiment que la crise du COVID 19 les incite à davantage réfléchir à se protéger ou à protéger leurs proches (enfants, conjoint, famille), notamment au travers de dispositifs juridiques, d'épargne ou fiscaux. Une grande partie d'entre eux considère qu'ils ne sont pas assez protégés dans le cadre de leur patrimoine (48%), de leur activité professionnelle (49%) et de leur retraite (54%). Peut-être en réaction aux affaires de squats fortement médiatisées cet été, 46% pensent ne pas être suffisamment couverts par la législation pour leur logement.
Selon l'étude des Notaires, le besoin de protection s'est accru ces derniers mois. Une tendance marquée surtout chez les moins de 35 ans, les aidants et ceux qui détiennent un faible patrimoine. Ils sont plus de 75% à souhaiter obtenir une meilleure protection pour eux et leurs proches. Au global, 1 Français sur 3 prévoit d'entamer des démarches. Si l'envie de protéger ses enfants et son conjoint prime (83% et 76%), une large majorité des personnes interrogées est également soucieuse de mettre ses petits-enfants ou ses parents à l'abri (71% et 62%). Plus de la moitié d'entre elles éprouve aussi le besoin de protéger d'autres membres de la famille, potentiellement vulnérables. Près de 8 Français sur 10 souhaitent mieux protéger leur logement et leur patrimoine. 75% veulent également agir pour leur retraite, un besoin particulièrement exprimé chez les 35-49 ans. Cette tranche d'âge subissant probablement les incertitudes liées à la pérennité du régime actuel et le devenir des réformes en cours. Enfin, l'étude révèle que 75% des actuels ou futurs partenaires de PACS interrogés connaissent la faiblesse du pacte en cas de décès de l'un d'entre eux. Sans testament rédigé en amont, c'est la famille qui hérite et non le conjoint. Plus de 7 sur 10 ont entamé des démarches pour protéger leur proche ou en expriment l'intention.
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