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Selon l'enquête annuelle de la CLCV*, les banques en ligne restent plus avantageuses mais la meilleure offre dépend des besoins du consommateur.
Les frais bancaires sont parfois élevés et considérés comme exagérés par les consommateurs. Lorsque l'on cherche à réduire ses frais bancaires, la prospection du marché conduit à une conclusion rapide : les banques en ligne sont moins chères que les banques traditionnelles. Il ne s'agit généralement pas d'une illusion. Là où la plupart des banques en ligne donnent accès à une offre de services de base gratuits, la plupart des établissements classiques prélèvent des frais de tenue de compte, soumettent les cartes bancaires à des cotisations et imposent parfois une tarification pour les prélèvements aux distributeurs. Selon l'enquête annuelle de l'association CLCV, qui a analysé les frais de 157 établissements (soit « la quasi-totalité du marché de la banque pour les particuliers »), le coût moyen annuel des banques traditionnelles au niveau national est de : - 66,43 euros pour les « petits consommateurs » de services bancaires, c'est-à-dire ceux qui utilisent peu de services, - 145,39 euros pour les « consommateurs moyens », c'est-à-dire les couples avec chacun une Visa ou Mastercard classique, - 209,94 euros pour les « gros consommateurs », couple qui utilise beaucoup de services bancaires.
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Au sein des mêmes réseaux, les écarts peuvent être importants d'un département à l'autre, a constaté la CLCV. Au Crédit Agricole, les tarifs varient de 41 euros pour le « petit consommateur » (Crédit Agricole Centre Loire) à 70.50 euros (Crédit Agricole Pyrénées Gascogne). Même chose pour les « consommateurs moyens » : les clients du Crédit Agricole Finistère paient leur panier presque 2 fois plus cher que ceux du Crédit Agricole Anjou. Au Crédit Mutuel, « les tarifs du panier sur nos 3 profils peuvent varier d'environ 30% ». L'association a aussi comparé les tarifs « à la carte » et « au package ». Pour les consommateurs, la conclusion est alarmante : contre toute attente, les offres en package sont parfois moins avantageuses que les tarifs à la carte. Selon l'étude, ils ne sont « intéressants que dans 10 établissements pour le profil « petit consommateur » ». Pour les profils de « consommateur moyen » et « gros consommateur », ces offres ne sont financièrement avantageuses que dans environ 1 cas sur 2.
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Jusqu'à maintenant, la plupart des banques en ligne ne facturaient rien à leurs clients pour les services de base, que ce soit pour la tenue de compte ou l'octroi d'une carte bancaire d'entrée de gamme. L'enquête de la CLCV révèle toutefois que des évolutions sont en cours, ce qui rend « parfois la comparaison difficile avec les banques en dur ». En cause, l'évolution des services et des modes de facturation. D'après l'association, Boursorama a par exemple fait évoluer ses offres de cartes bancaires, conditionnant la gratuité à leur utilisation au moins une fois par mois. Du côté de Hello Bank, les clients qui ont ouvert un compte à partir du 20 janvier 2020 et qui souhaitent obtenir une carte Visa utilisable à l'international doivent désormais débourser 100 euros par an. Chez Monabanq, les packages vont de 2 à 9 euros par mois avec une carte Visa classique. Comptez 3 euros supplémentaires pour une Visa Gold. Pour les incidents de paiement, les banques en ligne restent plus compétitives que les autres. Selon l'étude, la majorité des banques traditionnelles facture 8 euros par incident, soit le maximum prévu par la loi, à l'exception de la Banque Postale (6,90 euros) ou du Crédit Coopératif (4 euros). Les incidents de paiement restent gratuits pour les banques en ligne Boursorama, Hello Bank, ING et Fortuneo. La comparaison entre les différents établissements bancaires devient donc de plus en plus difficile, tant les offres de services sont variées. La CLCV conseille de déterminer ses besoins avant de comparer les banques entre elles « tant les écarts peuvent être importants ». « Selon le profil, le classement peut être bien différent. A titre d'exemple, LCL qui se démarque pour le « petit consommateur » apparaît en bas de classement pour notre « consommateur moyen » ». Jamais les comparateurs comme les furets n'ont eu autant d'intérêt pour ceux qui souhaitent changer de banque.