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Il n'y aura pas d'augmentation des tarifs bancaires en 2019. C'est ce à quoi les représentants des banques se sont engagés pour « contribuer à l'effort collectif », à l'issue d'une réunion à l'Élysée ce mardi.
Les patrons des plus grandes banques françaises ont pris l'engagement de renoncer à l'augmentation des frais bancaires prévue pour 2019, et à plafonner les frais de découvert pour leurs clients les plus fragiles financièrement, soit environ 3,6 millions de personnes. Cette annonce fait suite à l'allocution d'Emmanuel Macron, qui a décrété lundi un « état d'urgence économique et social » en réaction au mouvement des gilets jaunes. Dans son communiqué, la Fédération Bancaire Française (FBF) ne précise cependant pas le montant du plafonnement des frais, laissant le choix à « chaque établissement bancaire » d'établir « un plafonnement global qui permettra de réduire très significativement les frais facturés en cas d'accumulation d'incidents de paiement et d'irrégularités de fonctionnement du compte ».
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Le FBF a également annoncé que les banques s'engageraient à proposer des « offres de financement à des conditions préférentielles » pour l'acquisition d'un véhicule propre, et pour le changement des équipements énergivores tels que les chaudières. Les réductions pourront par exemple concerner les taux ou les frais de dossier. Là encore, chaque établissement définira ses propres offres, « dans le respect des conditions de la concurrence ».
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Les banques ont également été sollicitées afin de fournir un soutien aux entrepreneurs touchés par les violences, dégradations et blocages liés aux manifestations, provoquant, selon les mots du ministre de l'économie Bruno Le Maire, une « catastrophe économique ». Elles ont donc rappelé à l'occasion de leur entrevue avec le Président de la République qu'elles s'étaient engagées « à accompagner au cas par cas les entreprises (…) touchées par les manifestations de ces dernières semaines ». Le Président de la République doit recevoir aujourd'hui les patrons des grandes entreprises françaises pour voir dans quelle mesure ils peuvent également participer à « l'effort collectif ».
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