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A ne pas confondre avec les FCPI, le Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI) est le nouveau nom des FCPR à procédure allégée. Réservé aux professionnels puisque sa constitution ne requiert pas l'agrément de l'Autorité des Marchés Financiers, il doit être investi à 50 % minimum dans des PME non cotées. C'est un fonds réservé aux investisseurs professionnels qui sont capables de placer à risque de grosses sommes.
Les FPCI sont des sociétés de capital investissement (aussi appelé « private equity »), qui financent tous les secteurs de l'économie. Certaines sont spécialisées sur un secteur, comme l'immobilier ou l'hôtellerie. La création de ces fonds ne nécessite pas l'accord des autorités (bien qu'ils doivent être réalisés par des professionnels), ainsi il est interdit aux sociétés qui les créent de faire investir des investisseurs non initiés. L'investissement en FPCI est en effet réservé aux investisseurs professionnels et avertis, tels que définis dans le règlement de l'AMF et le Code Monétaire et Financier. Ainsi, pour pouvoir y placer de l'argent, il faut justifier d'une expérience permettant de s'affranchir des règles relatives au grand public. Comme les FCPR, le FPCI permet d'avoir le bénéfice d'une taxation restreinte en cas de plus-value à échéance : les particuliers-investisseurs sont en effet exonérés d'impôt sur le revenu (les prélèvements sociaux restent à payer), et les personnes morales ont droit à un taux réduit d'Impôt sur les Sociétés à 15 %. Ces fonds sont ainsi prisés par les chefs d'entreprise qui peuvent y investir les plus-values dégagées par la vente de leur établissement, et éviter une lourde taxation.
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Les principaux risques liés aux FPCI résident dans la non garantie du capital placé. En effet, le risque de perte partielle ou totale est réel dans la mesure où les perspectives de viabilité des sociétés ne sont pas prévisibles. Bien que le choix des sociétés dans lesquels sont investis les fonds soit effectué par des professionnels, on ne peut éviter les risques de faillites. La liquidité n'est pas assurée et n'est récupérable qu'à la fin de la dissolution du fonds. Il est donc nécessaire de n'investir que des sommes qui ne seront pas utiles dans les années qui suivent la souscription et dont la perte n'aurait aucun impact sur le niveau de vie de l'investisseur. Enfin, des précautions sont à prendre quant à la vérification de la société de gestion qui va opérer la gestion du fonds.
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A noter : Attention à ne pas confondre FPCI avec les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation) ! Ces dernières sont des véhicules ouverts au grand public et soumis à l'agrément de l'Autorité des Marchés Financiers. Ils financent les PME innovantes, et l'investissement comporte aussi des risques de perte en capital.
Bonjour,
Descriptif très clair, mais il me reste une question : quelqu'un m'a dit qu'il était possible de souscrire des parts de FPCI sous forme d'UC d'assurance vie depuis le vote de la Loi Pacte. Est ce vrai et quel avantage y aurait il compte tenu de la fiscalité très favorable hors tout autre cadre fiscal préférentiel ? Le seul avantage serait peut être de pouvoir bénéficier sous certaines conditions d'une liquidité améliorée, celle ci étant alors assurée par l'assureur qui lui devra attendre l'échéance du FPCI pour être remboursé (?). Mais la fiscalité serait de fait dégradée au terme, puisque ce serait celle de l'assurance vie qui s'appliquerait, moins favorable. Seuls les avantages successoraux pourraient par ailleurs le justifier, mais pourquoi dans une telle perspective prendre autant de risque? Merci de votre retour. Si c'est le cas, qui en propose sur le marché. Merci par avance.