Actuellement en kiosque et sur commande
Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Elon Musk. Richard Branson. Jeff Bezos. A n'en pas douter, ces milliardaires se rasent le matin avec le même objectif : être le premier des trois à envoyer des touristes dans l'espace. Ces dernières semaines, la course s'est accélérée. Qui sera le premier à décrocher les étoiles ?
Il s'appelle Jared Isaacman. Il est Américain. Il est milliardaire. Et, à en croire Elon Musk, il partira dans l'espace en octobre 2021. Si le plan du patron de SpaceX se passe sans accroc, l'homme s'envolera avec trois autres passagers à bord d'une fusée Falcon 9, avant d'orbiter autour de la Terre pendant 3-4 jours au sein de la capsule Crew Dragon. Ils franchiront les 100 kilomètres d'altitude, mythique ligne de Kármán marquant la limite entre l'atmosphère terrestre et l'espace. Derrière leur hublot, ils s'émerveilleront de la courbure de la Terre, et du ciel noir d'encre. Avant de redescendre, quelques jours plus tard, et d'amerrir au large des côtes de la Floride. Cette mission, nommée Inspiration4, est financée par Jared Isaacman, pour une somme confidentielle. Elon Musk ne compte pas s'arrêter là. Le fantasque homme d'affaires projette aussi d'envoyer des touristes vers la Station spatiale internationale (ISS). Jusqu'à présent, seules 8 personnes s'étaient déjà payé un séjour all inclusive de quelques jours dans l'ISS -entre 20 et 35 millions de dollars l'aller-retour-, le dernier en date, en 2009.
Musk n'est pas le seul à vouloir toucher les étoiles. Le Britannique Richard Branson (Virgin Galactic) avance aussi ses pions. Il se dit prêt à envoyer, dès 2021, des touristes à la frontière de l'espace. Le prix du ticket serait de 250.000 dollars. Plus de 600 privilégiés ont déjà réservé leur place, dont Leonardo di Caprio et Lady Gaga. Leur « taxi » : SpaceShipTwo. Cet engin sera d'abord porté par un avion spécial avant d'être largué à 15 km d'altitude. Il allumera alors son moteur pour une ascension supersonique. Arrivé à 80 à 110 km d'altitude, le moteur sera coupé, les passagers pourront détacher leur ceinture pour flotter quelques minutes, en apesanteur. Trop vite, il sera l'heure de redescendre sur Terre. De refermer cette parenthèse poétique, indélébile.
Rejoignez la communauté Idéal investisseur ! Je m'inscris
Il faut aussi compter sur Jeff Bezos (Blue Origin). Le fondateur d'Amazon propulsait ainsi Skylwalker -un mannequin- dans les étoiles, le 14 janvier dernier, à bord de New Shepard. Cette fusée, en plus d'être réutilisable, a un autre don : pouvoir propulser une capsule à plus de 100 km d'altitude. Pour éviter de s'écraser à son retour sur le plancher des vaches, cette capsule est équipée de trois parachutes. Le succès de ce test est un bon présage pour le lancement de vols habités, six personnes pouvant monter à bord. Et demain ? Musk, toujours lui, a prévu d'envoyer des touristes faire le tour de la Lune, en 2023. L'espace va-t-il être démocratisé ? Au vu du prix du billet -la mise en orbite s'affiche à minimum 200.000 dollars, l'ISS à quelques millions de dollars-, ce luxe sera pour l'instant réservé à quelques privilégiés. Pour Monsieur et Madame Tout le monde, il faudra encore patienter. Mais ce rêve d'espace continuera à faire briller les yeux des petits-et des grands ayant gardé leur âme d'enfant.
➸ Bourse : le tweet à 3,8 milliards de dollars d'Elon Musk
➸ Football : des Bitcoins pour payer l'arrivée du joueur David Barral
➸ GameStop : quand des traders amateurs font trembler le système financier