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Eurasian Resources Group veut rajeunir et moderniser l'industrie minière

Benedikt Sobotka, Président du groupe ERG, souligne le rôle-clé que devra tenir la jeunesse dans l'avenir du secteur minier.

Temps de lecture : 4 minute(s) - Par Benedikt Sobotka | Mis à jour le 17-10-2019 13:24:00 | Publié le 17-10-2019 10:24  Photo : Shutterstock  
Eurasian Resources Group veut rajeunir et moderniser l'industrie minière

La participation de l'industrie minière à la Quatrième Révolution Industrielle passe par l'émergence des jeunes talents dans le secteur

La Quatrième Révolution Industrielle est née des développements technologiques qui pleuvent depuis quelques années : Big Data, intelligence artificielle, Blockchain… autant de nouveaux paramètres auxquels le secteur minier n'échappe pas.

Le changement est devenu la norme, il va falloir s'y faire et l'imaginer comme un modèle, et non plus la chose à fuir en priorité, comme le voyaient les pionniers de l'industrie. Désormais l'industrie minière doit afficher un état d'esprit ouvert et tourné vers la croissance et la nouveauté. L'évolution devient inévitable, surtout lorsqu'il s'agit de talents et de compétences.

Si elle joue le jeu, l'industrie minière pourra non seulement participer au changement, mais en tirer profit et en sortir grandie, dans l'œil du cyclone plutôt que sur son passage. Mener le changement plutôt que le subir.

Il faut une posture double : apprécier les changements profonds que connaît l'industrie pour ce qu'ils sont, et trouver leur pendant constructif et positif. Sinon, le développement des compétences sera biaisé et s'appuiera sur les mauvaises fondations. Par exemple en investissant trop d'argent et de temps sur une compétence au final inutile, alors qu'il aurait fallu se tourner vers une nouvelle compétence pour enrichir sa pratique et rester concurrentiel.

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Les compétences techniques


LinkedIn estime qu'en 2022, la technologie supprimera 75 millions d'emplois et en créera 133 millions à l'échelle globale. Cela montre que non seulement la technologie transforme nos vies, mais elle transforme l'organisation interne des entreprises, si ce n'est le marché de l'emploi tout entier.

Dans une autre étude récente, PwC a mis en avant que les entreprises ayant assimilé les technologies numériques voient leur chiffre d'affaires augmenter et leurs coûts diminuer. Là encore, le secteur minier aurait avantage à encourager et implémenter les compétences technologiques numériques dans ses rangs, et veiller à combler les lacunes éventuelles en la matière. Mais il convient de distinguer dans les compétences techniques (ou technologiques) les compétences « dures » et « douces ».

Les compétences techniques dites « dures » englobent le codage, les langues étrangères, les mathématiques… Ce sont les compétences mesurables simplement et très concrètement, qui peuvent être apprises et enseignées de manière classique. Si l'on parle de technologie, les compétences dures semblent assez évidentes.

Ce qui n'est pas forcément le cas des compétences douces, plus difficiles à cerner. On parle ici de pensée critique, de leadership, de résolution de problèmes, de communication, d'adaptabilité et de flexibilité entre autres traits de caractère professionnel. La technologie étant ce qu'elle est (en constante mutation) posséder ces traits de caractère est un avantage indéniable pour les talents de demain. En d'autres termes, un avenir radieux sera composé d'un juste équilibre entre compétences dures et douces.




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Donner sa chance à la jeunesse




Une étude de la Fondation Internationale pour la Jeunesse et de la Corporation Financière Internationale affirme que mettre l'accent sur le développement des compétences est un critère attractif pour les jeunes talents. Non seulement cela attire les jeunes vers un secteur, mais cette politique permettrait de retenir vers soi et de former les leaders du futur.

Embaucher de jeunes talents affirmerait le rôle du secteur minier dans la Quatrième Révolution Industrielle, en particulier en raison de l'importance de fournir du cobalt et du cuivre à l'industrie. Ils sont présentis comme étant les matières premières de demain, pour les batteries, les véhicules électriques et tant d'autres choses. Mais encore faut-il que la demande soit adressée de manière responsable.

Et c'est ici que le rôle de la Global Battery Alliance du Forum Économique Mondial, dont ERG est membre-fondateur, a un rôle à jouer. En étant partie prenante et en définissant ce que devraient être les compétences dures et douces de demain, et quelles sont les valeurs qui devraient porter l'industrie minière, elle va s'assurer que la réponse proposée soit compatible avec les préoccupations environnementales majeures. Les métaux de demain méritent les talents de demain.

Le secteur devrait projeter son regard plus loin que le métal et que ses propres marchés. Cultiver les compétences est un processus qui se fait lentement et naturellement, avec grand soin, en impliquant dans la démarche de nombreux contributeurs comme la société civile, les universités, les start ups, les gouvernements et toutes sortes d'institutions. Une complémentarité soulignée par le projet « Future of Work » du Forum Économique Mondial.

La transition technologique les opportunités de spécialisation et de formation devraient être anticipées de manière proactive et être le fruit de collaborations inter secteurs et inter entreprises. Le secteur minier a son rôle à jouer et peut devenir un acteur de grande valeur, au cœur névralgique des compétences et des talents.

Les entreprises par exemple pourraient encourager des initiatives entrepreneuriales pour la jeunesse, dans lesquelles l'innovation et la synergie seraient encouragées. Non seulement de telles initiatives rapprocheraient les populations locales et les communautés, mais elles donneraient naissance à des opportunités certaines de croissance et de développement durable dans les pays concernés.

ERG l'a d'ailleurs constaté en menant ses propres initiatives en la matière : soutenir l'entrepreneuriat est un moyen efficace de faire le bilan des compétences qui manquent à une industrie et de distinguer toutes les compétences à encourager, qu'elles soient douces ou dures. Par exemple Digital Kazakhstan, un programme d'infrastructure digitale nationale soutenu et mené par ERG a porté la création d'une start up numérique au Centre Financier International Astana.

Pour une entreprise minière, investir dans son propre vivier de talents n'est pas qu'indispensable, c'est vital. Le bonus étant les opportunités qui peuvent naître en lançant des rencontres et des collaborations inattendues aboutissant à des initiatives de formation, de spécialisation, et de nouvelles idées pour renforcer l'économie du Kazakhstan pour de nombreuses années à venir.



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