Sortie le 7 novembre
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L'épidémie de covid-19 et le confinement de près de 2 milliards de personnes sur la planète ont presque paralysé le transport aérien à travers le monde.
L'avionneur est touché par la crise à double titre. Les mesures de confinement privent les usines d'assemblage d'une partie des salariés, et les compagnies aériennes clouées au sol ont décidé de reporter les livraisons. Le géant de l'aéronautique Airbus a annoncé mercredi la réduction de sa production, relatif au ralentissement provoqué par le coronavirus. L'avionneur ne produira que 40 appareils A320 par mois (son produit phare), soit un tiers de la production habituelle. Les cadences de production des A350 et A330 baissent d'environ 40 %. Au premier trimestre, Airbus n'a livré que 122 appareils sur 182, soit un recul de 25% sur un an.
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La compagnie aérienne française est à la peine. Selon Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, « quasiment tous les avions sont cloués au sol, il n'y a quasiment plus de trafic aérien, Air France perd des milliards d'euros par mois ». Pour éviter la faillite, l'État a décidé d'un « soutien massif ». Il s'agit de la seule option pour que la compagnie se sorte de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus, selon Bruno Le Maire. « Ce n'est pas un coup de pouce dont va avoir besoin Air France, c'est un soutien massif de la part de l'État », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Air France aura ce soutien massif de la part de l'État. Nous voulons à tous prix préserver cette compagnie aérienne qui est un fleuron industriel français. »
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