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Depuis le retour de Donald Trump à la présidence américaine, la guerre commerciale entre les États-Unis et l'Union européenne a pris une tournure alarmante, notamment dans le secteur des vins et champagnes. Alors que l'UE a récemment décidé d'imposer des droits de douane de 50 % sur le whisky américain, le président américain menace désormais d'appliquer des droits de douane de 200 % sur les vins et champagnes européens.
Le 13 mars, Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 200 % sur les vins, champagnes et autres produits alcoolisés provenant de l'Union européenne, si l'UE ne retirait pas ses nouveaux tarifs sur le whisky américain. Cette déclaration a provoqué une onde de choc au sein de l'industrie viticole européenne, déjà fragilisée par des tensions commerciales. Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que cette mesure serait maintenue tant que l'UE n'abrogerait pas ses droits de douane sur le whisky, ce qui représente une menace directe pour les exportateurs européens, notamment français. Les actions des grandes marques de vin et de champagne ont immédiatement chuté, avec des baisses pour des groupes comme Pernod Ricard et LVMH, valeurs qui se sont ressaisies ce matin. Cette menace d'escalade tarifaire s'inscrit dans un contexte plus large où l'administration Trump semble déterminée à se battre pour ce qu'elle considère comme des « inégalités » dans les échanges commerciaux. Les producteurs de vin et de champagne, pris en tenaille malgré eux dans des conflits qui ne les concernent pas directement, appellent à une intervention rapide de l'UE pour protéger leurs intérêts et éviter une nouvelle crise dans ce secteur vital de l'économie européenne.
Face à cette nouvelle menace, les responsables européens n'ont pas tardé à réagir. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que l'UE restait ouverte au dialogue, tout en affirmant la nécessité de défendre ses intérêts face aux attaques américaines. Le ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a exprimé la détermination de la France à riposter aux menaces de Trump, indiquant que le pays ne céderait pas aux intimidations et qu'il protégerait ses filières viticoles. Les exportateurs de vins et spiritueux français, déjà confrontés à des défis économiques, craignent que cette escalade tarifaire n'entraîne des conséquences désastreuses pour leur secteur, qui représente un excédent commercial conséquent pour la France. Les organisations professionnelles ont appelé l'UE à agir rapidement pour exclure les vins et spiritueux des listes de produits soumis à des droits de douane. Alors que les négociations entre les États-Unis et l'UE continuent d'évoluer, l'industrie viticole européenne se trouve à un carrefour critique, où chaque décision pourrait avoir un impact durable sur son avenir. Les producteurs espèrent que des discussions constructives aboutiront à une résolution avant l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs, prévue le 1er avril 2025.
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L'incertitude qui plane sur le secteur viticole européen est palpable, alors que la menace de droits de douane de 200 % pourrait non seulement perturber les exportations de vins et champagnes vers les États-Unis, mais également avoir des répercussions sur les prix et la demande domestique en Europe. Les experts s'inquiètent que cette guerre commerciale n'entraîne une spirale descendante pour les entreprises du secteur, qui pourraient voir leurs marges se réduire et leurs parts de marché diminuer face à des prix de vente en hausse. Parallèlement, les producteurs américains pourraient bénéficier de cette situation, comme l'a suggéré Trump dans ses déclarations, mais cela pourrait également créer des tensions sur le marché intérieur américain. Les entreprises du secteur viticole, tant aux États-Unis qu'en Europe, attendent avec impatience les développements des négociations et espèrent une issue favorable qui préserve l'intégrité et la viabilité de l'industrie viticole mondiale. La nécessité d'une réponse unie de l'UE et d'une stratégie de protection commerciale plus robuste se fait de plus en plus pressante pour faire face aux défis posés par cette guerre tarifaire prolongée.
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